Autres commentaires sur la vision d’avenir proposée ?
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Autres commentaires sur la vision d’avenir proposée ?
vigibaie - 25 Mars 2018 - 16h48
La vision 2030 proposée est séduisante mais irréalisable actuellement au regard de l’organisation et du fonctionnement de l’Etat décentralisé.
Priorité au décloisonnement, à une gestion intégrée et donc cohérente avec une véritable gouvernance.
La dilution des responsabilités observée et la pression des élus locaux et des intérêts privés sur les services déconcentrés de l’Etat doit rapidement cesser.
Les représentants de l’Etat et les services concernés par la Mer et le Littoral doivent restaurer l’autorité de l’Etat en étant à la hauteur des enjeux.
Des profils nouveaux sont à l’évidence indispensables.
Une délégation interministérielle pour la Mer et le Littoral forte et décentralisée doit être affirmée au plus haut niveau de l’Etat.
Talbert - 25 Mars 2018 - 10h01
Après la lecture des livres de C. BUCHET, J. ATTALI, A. JOSEPH & P. GOUQUELQUER et du journal Le MONDE, inutile d’en rajouter sur l’importance des responsabilités qui reposent sur nos engagements présents afin d’assurer l’Avenir !
Pour assurer une pérennité des actions faut-il tout d’abord les structurer. Trop d’acteurs interviennent sur tout ce qui a trait à la Mer. Cette dernière en raison des enjeux d’Avenir qu’elle représente, doit disposer d’une «forte» autorité capable de coordonner tous les acteurs de son domaine. Cette autorité ne peut qu’être qu’un Ministère d’État !
Parmi l’ensemble des acteurs, la Pêche-Plaisance représente un secteur plus qu’important.
Cette «population» doit participer, pour se faire une «Carte-Pêche-Plaisance» distribuée par l’ensemble des Associations de Plaisanciers permettrait de fédérer ces passionnés de la Mer, premiers intéressés à sa préservation tant côtière qu' hauturière.
Cette organisation permettrait des échanges constructifs d’Avenir.
Nicolas Ducos - 24 Mars 2018 - 12h18
La vie économique s’arrête au mois d’août. Tout le monde arrive en même temps, notre littoral sature 2 mois de saison.
Pourquoi ne pas modifier l’organisation du travail (déjà le télétravail se met en place) et permettre aux entreprises, par des aides, d’inciter leurs collaborateurs qui le peuvent (enfants majeurs) à étaler beaucoup plus leurs vacances ?
En régulant, les équipements seraient mieux utilisés.
Jean-Yves - 23 Mars 2018 - 18h25
- soit renforcée la prise de conscience générale du lien entre la terre et la mer ;
- soient étudiés en détail les effets nuisibles sur les espèces marines protégées de toutes les fréquences sonores générées par les activités humaines ;
- soit réaffirmé et soutenu le rôle des associations (comme Eau & Rivières de Bretagne) dans leurs activités de formation, d’information et de sensibilisation à la protection de la mer, de ses eaux et de ses écosystèmes.
Jean-Yves - 23 Mars 2018 - 18h23
- se développe la recherche fondamentale qui inventorie les écosystèmes marins, qui étudie leur fonctionnalité, qui pérennise leur surveillance et qui permette ainsi les études d’impacts nécessaires avant toute exploitation inconsidérée de ses ressources ; que les budgets publics nécessaires soient pérennisés dans ces objectifs ;
- soient collectées et stockées dans des bases de données publiques accessibles à tous, toutes les mesures effectuées sur le milieu marin par les instituts scientifiques et les bureaux d’études privés ;
- soient évaluées les modifications des aires de répartition des espèces planctoniques, des poissons et des algues en fonction de l’évolution des conditions physique et chimique du milieu marin dans le cadre du changement climatique ;
- soit renforcée la prise de conscience générale du lien entre la terre et la mer ;
hcuvelier - 23 Mars 2018 - 09h59
Bonjour,
dans l'état des lieux du DSF Namo , le nautisme n'est abordé que sous l'angle du tourisme et de l'attractivité !!
Il y a sans doute un oubli bien involontaire ?
rappelons cependant que l'étude de la Région Bretagne sur le poids de la filière nautique bretonne donne les résultats suivants :
1,75 Milliard de retombées économiques directes et indirectes , 7500 emplois et 2000 entreprises!
Alors dans nos réflexions à venir sur la planification des espaces littoraux et maritimes , n'oublions pas cette filière essentiel à la vie de nos territoires et pensons à nos enfants et petits enfants pour qu'ils puissent y vivre et y travailler .
Je vous remercie de prendre en compte ma contribution,
sincères salutations
vigibaie - 21 Mars 2018 - 14h29
Le découpage administratif des façades maritimes ne doit pas faire oublier les projets de Parc Naturel Marin et notamment le PNM Normand-Breton avec comme périmètre défini : le triangle La Hague / Mt St Michel / Bréhat. Un projet étudié dans la concertation avec tous les acteurs concernés et quasiment finalisé dont il ne restait, en 2013, qu’à le soumettre à enquête publique suivi d’un décret de la Ministre.
Nous demandons, haut et fort, que ce projet soit sorti du « réfrigérateur » dans lequel l’ancienne Ministre a cru bon le mettre, sous pression des Bretons et notamment d’un autre Ministre, ancien Président de la Région Bretagne… avant qu’elle ne quitte son Bureau de l’Hôtel de Roquelaure…
Pour les stratégies des façades NAMO et MEMN, le Ministère et les Conseils maritimes de façade ne peuvent s’affranchir de ce projet étudié et doivent clarifier préalablement l’avenir et le calendrier de ce projet de Parc Naturel Marin Normand-Breton.
edervieux - 20 Mars 2018 - 21h57
Partie 3 – Contribution E.R.B.
[...] C’est à la fois dans le cadre de la préservation de la mer et du littoral et de la protection de la santé humaine et animale comme le demande la Directive-Cadre 2008/56/CE dite DCSMM, que doivent être entrepris l’aménagement des territoires marins en relation avec les espaces terrestres connexes.
Si les impacts directs ou indirects sur les écosystèmes et la compréhension du système terre-mer, dans le contexte du changement climatique, ne sont pas pris en compte, alors l’exploitation des richesses marines et littorales sera un fiasco équivalent à celui de l’agriculture industrielle.
Il n’est plus question ici de dépasser l’opposition économie/environnement mais de constater les limites de nos ressources, limites qui rendent cette croissance bleue déraisonnable.
Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette note et vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de toute notre considération.
CA d’Eau et Rivières de Bretagne
edervieux - 20 Mars 2018 - 21h55
Partie 2 –Contribution E.R.B.
[...] Et enfin le réchauffement climatique aura parachevé la destruction des biotopes du littoral
Pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or, ERB considère que le premier objectif de ce projet est la reconquête écologique des eaux :
« - en préservant des zones humides rétro-littorales et des marais,
- en restaurant la qualité de l’eau des rivières (élimination des pollutions diffuses : nitrates, phosphates, substances pharmaceutiques et phytosanitaires, microparticules...
- en protégeant la quantité des eaux, drainages, irrigations, arrosages, pompages… » (P.22)
pour restaurer la qualité de l’eau aux exutoires, « un enjeu majeur pour la façade.
Le deuxième objectif est d’enrayer la perte de la biodiversité sur toute la chaîne alimentaire. Le troisième objectif est d’améliorer la connaissance du milieu marin.
En conclusion, la poursuite de ces trois objectifs est un préalable pour répondre aux multiples enjeux liés à la « croissance bleue » envisagée.[...]
edervieux - 20 Mars 2018 - 21h54
Partie 1 – Contribution E.R.B.
Monsieur le Ministre,
Contrairement au scénario évoqué dans la concertation préalable du public, en 2030, les habitants de la façade Nord Atlantique – Manche Ouest, n’auront pas dépassé l’opposition économie/environnement !
D’une part, aujourd’hui, comme relevé dans le projet « les écosystèmes côtiers sont en mauvais état de conservation en raison des multiples pressions (abrasion, étouffement, contamination, ...) exercées par les activités humaines, telles que le dragage des ports et de leur accès associé au clapage, l’agriculture littorale, l’urbanisation, la pêche, les
extractions de granulats, l’aménagement du trait de côte, les transports maritimes et la plaisance, .. . » (P 12 Doc stratégique)
D’autre part, la « croissance bleue intelligente, durable et inclusive » que le projet stratégique considère nécessaire et l’exploitation des ressources auront poursuivi la fragilisation des écosystèmes marins et des paysages marins littoraux.[...]
Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h45
La planification maritime des activités humaines ne peut se faire sans concertation. A ce jour, les Associations de Protection de la Nature sont souvent absentes ou à la marge de ces circuits. La concertation est, par ailleurs, souvent menée de manière cloisonnée. Ce déficit d’écoute est source de mobilisation contre des projets mal présentés, mal discutés, parfois contestables au regard des enjeux naturalistes et environnementaux.
Bretagne Vivante propose :
- Que la Commission Maritime de Façade devienne une instance de concertation regroupant : l’État, les Collectivités, les Représentations Professionnelles, les Associations de Protection de la Nature. Pour plus d’efficacité, des groupes de travail pourront être créés.
- Que cette instance puisse émettre un avis sur les projets impactant le milieu marin, éclairé par un comité scientifique.
- Que localement (au niveau des pays) soit instituée une instance relais pour observations à la commission de concertation de la façade maritime.
corbey - 19 Mars 2018 - 18h06
je suis contre les éoliennes off shore pour différentes raisons:
- destruction du paysage qui est une des richesse de la cote française
- peu d’intérêt pour le réseau électrique français de ces éoliennes avec un facteur de charge de 30%ù environ qui donnent du courant quand il y a du vent et non de façon persistente et qui demandent donc l'aide de moyens pilotables en cas de non vent ceci detruisant une partie de la rentabilité de ces moyens pilotables qui doivent fonctionner a charge reduite
- je suis opposé à la préférence que le réseau doit donner aux ENR
- coût très élevé de ce moyen de production
jc.ménard - 19 Mars 2018 - 14h18
L'avenir des territoires passe par une gouvernance différente. Moins de décisions verticales plus de gestion intégrée des espaces côtiers et littoraux. Réflexion collective sur une vision de la mer et du littoral, définir les enjeux. Réunir dans cette concertation plus horizontale, les usagers, les professionnels, les associations, élus, des scientifiques...
Supprimer les différentes couches administratives qui retardent et enterrent parfois les projets. Créer à la place une nouvelle entité proche du conseil maritime de façade ou des régions.
CDCPSG - 19 Mars 2018 - 14h17
Alors qu’il présente de nombreux atouts, le littoral des Pays de la Loire est très mal doté en installations portuaires, par comparaison avec la Bretagne. Cette situation est encore plus marquante en Vendée. Le nautisme présente pourtant d’importants enjeux économiques et touristiques. C’est la raison pour laquelle la Communauté de Communes du Pays de Saint Gilles Croix de Vie prévoit la réalisation d’un port de plaisance à Brétignolles sur Mer, répondant aux exigences sécuritaires, environnementales et financières les plus strictes.
Le port de Brétignolles sur Mer s’intègre parfaitement à son environnement. Réalisé dans les terres, il ne concerne aucune emprise faisant l’objet d'une protection réglementaire.
Il est intégralement financé par les recettes d’exploitation de l’équipement, qui est conçu pour concourir au développement d’un territoire de plus de 48 000 habitants.
Rico - 19 Mars 2018 - 12h28
La notion d'environnement est souvent comprise en terme de défense , de préservation qui freine les initiatives innovantes de restauration, d'évolution, d'adaptation qui préparent l'avenir. Dans ce domaine l'exemple de l'implantation de récifs artificiels est significatif.
Ils sont un facteur de restauration de la ressource et de la biodiversité et par leur éco-conception se présentent comme complémentaires des habitats naturels.
Ils méritent donc un développement concerté en intégrant les projets d'aménagement dans la gestion intégrée de la zone côtière.Ils sont de bons outils de développement durable et dans le cadre de projets expérimentaux être considérés comme des supports pour fédérer et impliquer les usagers en s'inscrivant dans une démarche écocitoyenne d'observation et de sensibilisation aux écosystèmes côtiers les plus fragilisés.
L'étude scientifique des conditions de leur efficacité pourraient être transférée dans la conception d'autres ouvrages marins .
Rico - 19 Mars 2018 - 11h50
D’une manière générale, je trouve que la vision 2030 reste un peu idyllique compte tenu de l’importance des lobbys et des nombreux conflits d’usage qui existent encore aujourd’hui. Elle repose sur le pari d'une forte volonté politique de l’état capable d’associer et d’articuler ses choix avec les collectivités dans la gouvernance mais aussi sur des moyens à engager dont on parle peu dans les documents. Cela suppose également des simplifications de procédures qui faciliterait l'initiative.
Je pense que dans la prospective la place du nautisme et de la pêche plaisance est sous estimée compte tenu de l’engagement des associations de ce secteur et de l’impact économique que ces activités génèrent.
vigibaie - 19 Mars 2018 - 11h36
Un bilan des contentieux (TA, CAA et Cassation) depuis 10 ans concernant la mer et le littoral pour analyser leurs origines et ce qu’il aurait fallu faire pour les éviter est nécessaire Le turn-over des Sous-Préfets est parfois un problème. Ex : 2 Sous-Préfets qui se succèdent à ST MALO prenant des décisions contradictoires sur le même dossier entraînant une discontinuité dans l’application des politiques publiques et des tensions locales…
La RGPP a entraîné une dilution des responsabilités et une frilosité des représentants de l’Etat, incompatibles avec la stratégie de façade maritime proposée.
Les représentants de l’Etat mer et le littoral doivent restés dans leur fonction au moins 3 à 4 ans pour la cohérence et la continuité des politiques publiques. De même, il n’est pas sain que des agents de services opérationnels restent 15 à 20 ans dans la même fonction, frein à l’innovation.
L’Etat doit ainsi gérer autrement ses moyens pour restaurer son autorité sur la mer et le littoral.
stervix - 19 Mars 2018 - 08h51
En réponse à la demande du ministère :
[lien supprimé]
Alexis Guenego - 18 Mars 2018 - 17h22
Le 25 janvier, le Ministre a affirmé : " il n’y a pas de planification maritime possible si les Régions n’y sont pas associées". Or comment penser sérieusement et efficacement une planification régionale maritime digne de ce nom sur la façade Nord Atlantique - Manche Ouest, avec un littoral éclaté sur deux régions administratives, la Bretagne réduite à 4 départements et les Pays de la Loire avec deux départements littoraux. La nouvelle organisation régionale du quinquennat 2012-2017 n’a pas changé la donne à l'Ouest de la France. Aussi, ma proposition est de créer deux régions pertinentes géographiquement, à vocation économique forte, porteuses d'une stratégie de développement, donc à même de susciter une adhésion de la population et des citoyens , et par là même une vraie dynamique : Une région avec comme colonne vertébrale le Val de Loire, une région Bretagne rassemblant l'ensemble de la formidable péninsule océanique à la tête de l'Europe. (mon projet est à votre disposition)
vigibaie - 17 Mars 2018 - 14h32
A la lecture des commentaires, la gouvernance est à l’évidence capitale et urgente.
1° - Sans attendre, rendre obligatoire un volet maritime dans les SCOT.
2° - Mettre en place un conseil de gestion départemental de la mer et du littoral. Une conférence régionale ne suffit pas.
Sa composition pourrait être de 40 membres maxi. avec suppléants et répartie :
- Etat / établissements publics : 25 %
- EPCI et collectivités : 25 %
- Organisations professionnelles de la mer : 20 %
- Usagers sports et loisirs : 10 %
- Associations environnementales : 10 %
- Experts et personnalités qualifiées : 10 %
Sans attendre le plan d’actions (2021), expérimenter cette gouvernance sur 2 départements par façade maritime dès 2019.
La diversité du littoral d’Ille et Vilaine que connaît bien le Ministre de la Transition Ecologique et solidaire pourrait faire partie de cette expérimentation
Jean-Yves - 16 Mars 2018 - 19h38
L'Etat doit assurer son rôle de chef de file sur le Domaine Public Maritime et doit être plus directif en imposant au monde terrestre de mieux protéger le milieu marin. Pourquoi pas imaginer un document commun SDAGE Loire-Bretagne et DSF NAMO. Le SDAGE aurait ainsi une vraie continuité en mer jusqu'aux 200 miles et un poids marin indéniable (plus qu'actuellement), le DSF NAMO pourrait plus influencer les mesures à prendre sur la partie terrestre pour lutter efficacement contre les pollutions anthropiques arrivant en mer.
Il faut une continuité dans les objectifs et les aides de l'Etat et non des fluctuations (comme pour les éoliennes en mer). L'Etat doit être le garant du respect des règlements (transports, activités, parcs et réserves,...) et des lois comme la Loi Littoral.
Dranreb - 14 Mars 2018 - 09h30
Le Conservatoire se présente comme l'unique sauveur du littoral avec l'objectif de nationaliser 33% du littoral. D'autres outils efficaces existent pour une protection effective (loi littoral, PLU, ENS des Départements, réseau Natura 2000, partenariats avec les propriétaires privés) délégitimant de fait l'exigence d'achat pour un grand nombre de cas prévus. La déprivatisation à grande échelle programmée par l'Etat est anachronique. La logique d'économie budgétaire qui s'impose partout doit conduire les établissements publics et les collectivités à réviser leurs ambitions. Les collectivités qui "héritent" des acquisitions du Conservatoire n'ont pas le monopole de la bonne gestion des espaces naturels, singulièrement lorsqu'il s'agit d'espaces insulaires (gestion difficile et spécifique, coûteuse), par ailleurs inadaptée à l'ouverture au public.
Le concept du "tiers sauvage naturel" est une forme de nationalisation des espaces côtiers et insulaires: on n'est plus dans les années 1970.
FNPA - 12 Mars 2018 - 17h53
Les récents conflits d’usage de l’espace littoral entre les différents acteurs de l’économie bleue démontrent qu’ils ne conduisent qu’à d’interminables actions juridiques qui ne résolvent rien et coûtent beaucoup d’argent aux entités concernées.
Il serait surement plus satisfaisant de mettre en place un véritable processus de concertation entre tous les acteurs sous la forme d’un organisme reconnu pour son équilibre en termes de représentativité. Cette entité pourrait être intégrée dans les Conseils Maritimes de Façades, dotés des moyens adéquats pour agir comme un véritable arbitre et prescripteur des conditions d’attribution de l’espace public maritime à un ou plusieurs porteurs de projet
Il serait de plus souhaitable d’avoir préalablement revisité « « l’empilage administratif » des organismes existants à tous les niveaux d’organisation (communes, communautés de communes, départements, régions et état) de façon à éliminer les nombreuses redondances et recommandations contradictoires
delion-b - 10 Mars 2018 - 01h12
Chacun se souvient des effets de la montée des eaux provoquée par Xynthia, le 28 février 2010, sur les installations portuaires. À La Rochelle et, plus encore, aux Sables-d’Olonne de part sa configuration en cuvette fermée, la vague soulevée par la dépression s’est comportée comme un tsunami : pontons décrochés de leurs poteaux d’amarrage, bateaux empalés sur les poteaux…
Un autre inconvénient d’un port en cuvette exposé au large : l’envasement chronique. Même le port de plaisance de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, qui bénéficie, pourtant d’un effet de chasse lié aux lâchers d’eau de rivière et au courant de la Vie ne sait plus comment se débarrasser de ses boues.
Tous les ports ne peuvent pas, comme Arzal, être mis à l’abri de telles tempêtes, en fond d’estuaire et derrière une écluse. Mais si par malheur, le port de la Normandelière devait se réaliser, il serait soumis à ces deux risques majeurs : une vague de type tsunami qui détruirait tout et l’envasement accéléré et durable du bassin.
delion-b - 09 Mars 2018 - 17h14
La tempête de 1978-79 renversa la Dune de la Garenne, entre Villa Notre-Dame et grande jetée. Elle protège le port de pêche et le port de plaisance (alors en construction) de Saint Gilles Croix de Vie. Une grande partie du sable qui constituait la dune s’est retrouvée à obstruer en partie le port ; la mer a failli passer. Après cette catastrophe, Jean-Marcel Couradette, conseiller d’opposition et l’un des fondateurs du CPNS, a convaincu ses collègues majoritaires de planter des oyats sur la dune pour « l’engraisser » et la sauver. Ils considéraient, jusqu’alors, avec morgue les propositions de Jean-Marcel comme utopiques. Ils en furent les 1er promoteurs. VIE et le CPNS continuent son œuvre. À la Normandelière, la situation est quasiment identique, avec la forêt d’Olonne, l’écluse de la Gachère et la dune qui prolonge, jusqu’à la Normandelière. Y construire un port, serait constituer une brèche dans le système défensif du bassin-versant de l’Auzance, la Vertonne et l’Ecours.
delion-b - 09 Mars 2018 - 16h19
Dans les années 1970, la famille Chupin de Saint-Macaire-en-Mauges (49) dirigeait la société Chupin, entreprise de travaux publics. Par ailleurs, elle était propriétaire d’une partie de la digue dite de Sébastopol ; cette digue est située à l’entrée de l’Île de Noirmoutier, par le Gois, à droite ; elle protège le Polder de Sébastopol, si apprécié des amoureux de nature et amateurs-observateurs d’oiseaux. La tempête de fin décembre 1978 au 1er janvier 1979 provoqua la rupture de la digue, mal entretenue. Elle a cédé sous la pression des vagues. Toute une partie du Polder sera inondée. Le sol imprégné de sel interdira toute culture pendant plusieurs années. À la Normandelière, nous nous trouvons dans une situation quasiment identique, avec la forêt d’Olonne, l’écluse de la Gachère et la dune qui prolonge, jusqu’à la Normandelière. Y construire un port, serait constituer une brèche dans le système défensif du bassin-versant de l’Auzance, la Vertonne et l’Ecours.
delion-b - 09 Mars 2018 - 14h54
Début des années 1970, j’ai travaillé pour la société Chupin, à Saint-Macaire-en-Mauges (49). D'abord entreprise de carrières puis de convoyage de granulats, l’entreprise, forte de 600 salariés est devenue une référence dans le secteur des travaux publics. La période est euphorique. Certains marchés sont gagnés par soumission à 30 % de marge brute. Rien n’arrête Chupin qui veut construire des « Chaladonnettes » et, alors que rien ne le prédispose à travailler dans le bâtiment, il fonde Chupin Immobilier, avec, entre autre, la réalisation du lotissement de la Girardière à Cholet : des malfaçons et des contentieux à la pelle… Chupin crée également Chupin Marine pour assurer, entre autres, la réalisation et la commercialisation du port de plaisance en eau profonde de l’Herbaudière sur l’Île de Noirmoutier ; mais l’entreprise de travaux publics n’a aucune expérience du secteur marin : les déboires s’enchaînent, avec pour conséquence, le fiasco final : l’entreprise est démantelée en 1978.
sergio - 06 Mars 2018 - 11h51
Je suis incapable de répondre à cette question tant que je ne saurait pas quel sera l'impact du réchauffement climatique sur la montée des eaux donc des submersions et des remontées d'eau (plutôt saline) sur les zones basses du littoral.
Chaque département côtier devrait disposer d'un outil de modélisation numérique permettant de vérifier sur son territoire les différents impacts d'une montée d'eau choisie. J'ai pu voir des outils de ce type utilisés en IDF lors des dernières inondations. [lien supprimé] Les données de ce type permettrai de prendre les bonnes décisions : Si je laisser aller : quelles conséquences, ou construire et comment, quelles évacuations à prévoir et à indemniser, quelles terres agricoles à remplacer et à quels endroits, ou doit on les remplacer par des marais salants ?. Si je protège : quelle méthode, quel coût et de toute façons, quelles conséquences.
vigibaie - 06 Mars 2018 - 11h06
Beaucoup d’acteurs concernés. Or les grenelles de l’environnement et de la mer ont engagé la France dans la gestion intégrée, coordonnée et donc cohérente du littoral et de la mer. Pourquoi aussi peu de résultats 10 ans après ?
Combien de SCOT ont intégré un volet maritime ?
Par circulaire du 20 janvier 2012, le Ministère demandait aux Préfets, aux DDTM, une stratégie de gestion durable et intégrée du Domaine Public Maritime. Pourquoi autant de retard 6 ans après ?
Si les Départements 29, 44, 85 semblent se doter d’un cap et d’actions pour le long terme, quid des autres départements de la façade NAMO ?
Une conférence régionale, c’est bien mais ne suffit pas.
Sans tarder, que l’Etat, les Régions et les Départements mettent en place une gouvernance au niveau des Pays (SCOT) ou au niveau départemental.
roche rouge - 05 Mars 2018 - 16h34
Depuis plus de dix ans des intérêts particuliers veulent créer de toute pièce un port dans les terres à Brétignolles sur mer.
Ce projet à déjà été refusé par les autorités préfectorales à la suite d’enquêtes
défavorables compte tenu de son impact négatif sur la faune et la flore.
Malgré les études coûteuses pour les contribuables locaux, le groupe de pression animé notamment par des personnes ayant des intérêts dans l'exploitation de terrains jouxtant le projet, persiste dans cette idée au mépris des impacts négatifs sur l'environnement.
Ce projet présente également un risque supplémentaire pour les riverains en cas de vague subversive , une nouvelle tempête du type Xinthia n'étant pas totalement à exclure.
YT - 03 Mars 2018 - 12h02
Je pense qu'il est nécessaire dans l’élaboration d’une loi littoral de prendre sérieusement en compte l’élévation en cours et future du niveau de la mer.
Selon le GIEC dans le cas d’un scénario d’émission de gaz à effet de serre moyen l’élévation prévue du niveau moyen de la mer serait de l’ordre de 60 cm en 2100.
Mais en 2016, deux chercheurs américains, ont publié dans la revue Nature un article sur la contribution de la fonte de la glace du continent antarctique sur cette élévation. Celle-ci pourrait être de l’ordre de 1m.
Cette élévation amplifierait les élévations jusqu’ici prévues.
Il est donc difficile de prévoir précisément où nous en serons en 2050 et en 2100.
Il faut se protéger et surtout éviter de s’exposer inconsciemment en construisant trop près du rivage .
J’ai appris qu’en Vendée un nouveau port de plaisance est en projet et ferait pénétrer la mer jusqu’à 900 m dans les terres. C’est typiquement la chose à ne pas faire.
Union Plaisanciers Ports Morbihan - 28 Février 2018 - 21h14
Le Nautisme ( la plaisance et les loisirs nautiques ) est de loin la première filière maritime de la zone Namo en emplois , chiffre d'affaires, ports, ...Son expansion a entrainé un élan du tourisme côtier et fait revivre de nombreux ports et côtes abandonnés suite au déclin de la pêche professionnelle et du commerce maritime. Son développement doit perdurer.
Les activités récréatives diverses de la Plaisance et des Loisirs nautiques ont leur place dans leur ensemble à côté des acteurs tels la pêche professionnelle, les cultures marines, ...et les lobbies puissants des E.M.R.
Le Nautisme est totalement ignoré à l'horizon 2030. Les différents documents communiqués n'en parlent qu'en quelques lignes et ne donne aucun enjeu pour 2030
Que vont devenir la centaine de ports de plaisance , les 100 000 mouillages, les 330 000 navires et les millions de pratiquants ? Ne s'agit-il pas d'un enjeu majeur pour Namo ?
Sylvain Joncour - 27 Février 2018 - 23h55
Limiter ou interdire les constructions aux promoteurs immobiliers en vue de la multiplication des résidences secondaires, pourquoi pas. Mais quid des locaux, les vrais? Cette décision radicale accentuerait la flambée du mètre carré au détriment des jeunes locaux (25_35 ans) qui sont porteurs de projets de création d'entreprises mais s'expatrient faute de logement accessibles. C'est en particulier le cas sur les plus petites îles du Ponant dont la disparition des derniers commerces annuels est imminente.
Parfois faire fuire les promoteurs c'est aussi faire fuire les locaux........
Comment faire du logement social pour eux, avec des municipalités qui n'ont ni revenus fonciers ni taxe professionnelle???
papyrus - 23 Février 2018 - 21h11
trop d'exemples négatifs de politique sont venus émailler les plus fortes volontés citoyennes dans le combat pour un développement durable et non polluant.
trop d'enjeux économiques,trop de pouvoir aux lobbys qui écrasent du talon,les fourmis citoyennes qui oeuvrent tous les jours sur le chemin de la protection du littoral.
arrêtons l'hypocrésie de certains décideurs privés et publics qui s'octroient des passe droits en donnant l'illusion qu'ils protégent la nature.
dans le domaine agricole,combien d'exploitants font partie de l'APAD en vendée ?
quel est le pourcentage de cultures en mode conservation des sols ?
combien d'exploitants pratiquent encore l'épandage chimique?
le dossier du journal de la vendée dresse un portrait idyllique de cette agriculture diversifiée,biologique,de conservation des sols....!
pourquoi alors avoir installer des sondes à deux points stratégiques du littoral pour mesurer la qualité de l'eau ??
alors que les sources de pollution sont déjà connues !
Santal85 - 20 Février 2018 - 08h44
Les incessantes restructurations de Météo-France depuis 2008 notamment, ont conduit à priver certains départements littoraux d'une expertise humaine de proximité en matière de météorologie, telle la Vendée qui perd en 2016 son centre départemental de la Météo.
Mais cela ne suffit pas ; le nouveau plan gouvernemental AP2022 va aggraver considérablement la situation en centralisant encore davantage, en réduisant les implantations de terrain à quelques centres régionaux très loin du bord de mer.
En cas de crise météorologique majeure, comment sera garantie la sécurité des populations, sans expertise humaine de terrain par des spécialistes ?
Gilles B. - 19 Février 2018 - 23h10
Ce littoral présente des paysages superbe, pour les préserver, le territoire doit être dynamique, ne pas être une réserve où un zoo au seul bénéfice des populations riches.
Placée à l'extrême ouest de l'Europe, il ne faut pas que ce littoral se "sous-développe", le risque est grand.
Une ZAD doit redevenir une zone à développer.
Pour autant, il ne s'agit pas de tout bétonner mais il ne faut pas avoir peur de l'évolution. Construisons l'avenir ensemble, pour nous et que nos enfants puissent aussi profiter de notre littoral.
Titi Wattou - 17 Février 2018 - 18h24
Dans l'équilibre à trouver entre tourisme et résident permanent, promouvoir tous les emplois présentiels à l'année est important. A ce titre, les activités primaires sont fondamentales, d'autant plus qu'elles entretiennent ce paysage fortement anthropisé du littoral et des marais rétro-littoraux. A ce titre, l'élevage extensif et la saliculture ne sont pas nommés (contrairement à la pêche, l'aquaculture...) et c'est regrettable. Même si ces professionnels sont peu nombreux et représentent un poids économique faible, ils entretiennent, de manière durable, de vastes étendues géographiques, en particulier sur les marais rétro-littoraux, dont il est dit dans la stratégie qu'il s'agit de zones humides majeures pour la qualité de l'eau. Ecouter leurs problématiques et les aider à les résoudre peut être très bénéfique pour les territoires sur lesquels ils pratiquent, pour des coûts extrêmement marginaux. Il manque peut-être d'autres métiers aux côtés de ces deux-là, auxquels je ne pense pas.
pierre - 15 Février 2018 - 11h52
Bonjour,
Je suis étonné que personne ne parle du projet du maire de Brétignolles sur mer 85470 et président de communauté de communes du pays de Saint Gilles Croix de Vie .
Il s'agit de construire un port au milieu des terre, détruire le littoral pour faire un chenal de plusieurs centaine de mètre en dehors de tout lieu naturel, des milliers d'euros d'études à répétition, des taxes créer sur le foncier après avoir regrouper 2 groupements de commune pour avoir le maximum de fond et dilué dans le nombre d'habitant et faire régler la note même aux communes rétro-littoral qui n'en tirerons aucun profit,pour faire plaisirs à quelques touristes aisés et avoir son nom dans la postéritée. très peu d'emploi, très peu pour l'économie, seulement détruire un peu plus la nature
Sylvain ANDRÉ - 15 Février 2018 - 08h21
L'océan nous apporte les deux principaux besoins fondamentaux. Il fait partie du cycle de l'eau, il est une réserve de nourriture immense, il conditionne le climat !! Nous sommes juste des consommateurs et nous pouvons l'utiliser pour transporter nos marchandises à moindre coût alors réduisons la pollution de nos navires (diminution des rejets polluant, utilisation de carburants vert, utilisation du vent , diminution de la vitesse etc...), nous exploitons son vivier (pêche) alors gérons mieux la ressource (connaissance de l'écosystème et gestion des zones), associer l'aquaculture et la pêche en développant des nurseries et des dispositifs à concentration des poissons.
Avec notre façade maritime, nous pouvons considérablement diminuer également la pollution de l'air qui est l'autre besoin fondamental. Si nous utilisons l'eau comme principal vecteur du transport de marchandise (maritime, fluvial et canaux) nous préservons la qualité de notre air.
Thierry Herlin - 14 Février 2018 - 18h41
Très inquiet de ce projet dont personne ne veut
Mettre la nature sous cloche alors que sans l homme elle ne survivrait pas même s il a détruit certaines choses ne pas consulter ne pas prendre en compte les locaux n est pas un exemple de démocratie
Confier systématiquement aux apn en occultant les fédérations et associations diverses n est pas viable
choucas - 13 Février 2018 - 09h52
A travers les commentaires, chacun a tendance à pointer du doigt autrui: ici ce sont les pêcheurs professionnels/plaisanciers, chalutiers/ligneurs, méchants industriels/gentils habitants..Pourtant, nous habitons tous ou nous profitons tous du littoral.Sommes nous prêts, chacun individuellement, à faire des efforts pour la reconquête de la qualité de l'eau? pour économiser l’énergie et les matières premières?Il n'y a pas d'écologie sans sacrifice.C'est une éducation dès le plus jeune âge.Jouer collectif contre égoïsme individuel.La vision proposée par l'Etat peut paraitre un peu bisounours, mais c'est au prix de concessions mutuelles, d'efforts communs que nous y arriverons.Ne pas vouloir tout garder pour SON territoire: aider les collectivités à dépasser leurs frontières pour irriguer l'économie de départements moins favorisés en raisonnement déploiement Régional.Réaliser une information de qualité sur les différents enjeux pour que chacun adapte sa demande, son comportement
Pascal Maigniez - 10 Février 2018 - 15h30
Ce projet me semble en décalage total avec la vision écologique et économique promue par ses promoteurs.
Un impact environnemental très lourd:
Pour les pêcheurs: réduction du territoire de pêche, pollution des espèces marines par rejet massif d’aluminium
Pour l’attractivité touristique des 2 îles qui repose sur ce secteur et grace à des paysages naturels
Pour l’emploi:
Avec très peu de postes qui seront attribués à la population locale vu la technicité des métiers
Enfin le très faible rendement en terme de production électrique au vu du coût de ce projet, du coût prohibitif que devront payer les usagers sur leur consommation électrique et de l’impact
Majeur sur l'environnement que cela générerait.
Raez44 - 08 Février 2018 - 20h51
C'est aux décideurs locaux (élus, professionnels, habitants, ...) de choisir les aménagements utiles aux CONTRIBUABLES. Ce sont nos impôts locaux, nationaux, européens, qui financent les travaux. Ces décideurs doivent être vigilants vis à vis des "lobbies".
Tom - 08 Février 2018 - 18h53
Tout est dit dans le titre. L'avenir proposé me semble logique mais encore faut-il mettre les moyens adéquats et ne pas jeter ses propres engagements quelques mois après les avoir signés... Un courage politique (trop) important sera nécessaire pour réaliser cet avenir par le haut...le changement viendra donc beaucoup plus certainement du bas... Mais sera-t-il assez rapide et solide face à des puissances, des lobbys et des enjeux économiques bafouant sans remords l'intérêt général ?
papyrus - 07 Février 2018 - 22h32
Un contre exemple malheureusement qui confirme une certaine malhonneteté de nos hommes politiques:
un projet d'extraction minière aurifère en pleine foret amazoniène,sur un territoire français a étè soutenu,en 2015, par un certain ministre de l'économie,devenu président.
l'administration française délivre actuellement,à tour de bras des permis de recherche avec la volonté de transformer la guyane en champ de mines.(pollutions,déforestation géante,etc..)
voilà la réalité,et c'est maintenant.
sauvonslaforet.org/pétitions/1084
FAFON - 06 Février 2018 - 10h32
Ne pas saccager le littoral par l'implantation d'éoliennes (visibles), celles qu'on a installées sur terre ont déjà fait assez de dégâts sur les paysages.
Lithops - 05 Février 2018 - 14h14
Je souhaiterai que les données présentées ne soient pas présenter sous simple format d'images ou pdf, mais soient effectivement utilisables, c'est à dire géoréferencées et dans des formats bien connus, par exemple NetCDF. Quelles soient disponibles par des canaux type : wms, wfs. A l'exemple des projets Européens comme Copernicus.
Merci
Martine Leclerc - 04 Février 2018 - 17h27
Les citoyens ne sont pas toujours stupides, ils sont capables de comprendre les réalités et l'intérêt public. Pour des projets importants, ils devraient être plus consultés par les élus locaux, entendus, non méprisés, et si une majorité de la population pense que ce projet doit être modifié, il faut en tenir compte. Les élus devraient ne pas perdre de vue que le citoyen est le payeur.
Jean-Luc GUILLIER - 04 Février 2018 - 12h11
Limiter les pollutions et les dégradations aujourd'hui, pour préparer un demain raisonné, adapté et responsable, pour un après demain acceptable pour les futurs générations, il faudra au moins 30 ans pour que les intentions et les évolutions se transforment en résultats! Pour ceux qui seront encore vivants pas avant 2040/50.
Flr - 03 Février 2018 - 19h54
Je suis contre les éoliennes en mer
Sophie Détis - 02 Février 2018 - 12h51
Vus de loin, les projets dits"de transition énergétiques"peuvent sembler idylliques. L'objectif est de vivre dans un monde meilleur en produisant une énergie non polluante et gratuite (le soleil ou le vent..) Tout cela est bien loin de la réalité. Les projets , notamment éoliens en mer, tiennent plus de l'intérêt financiers des consortiums que de la protection de la planète. L'intermittence des énergies renouvelables (elles ne produisent que que 30% du temps)oblige à compenser avec des énergies très productrices de CO2 (gaz, charbon) et elles coûtentausi très cher au contribuable (3 à 4 X plus). Alors l'urgence est de se concerter avant de se lancer dans n'importe quoi et de dévaster le littoral à jamais. Aujourd'hui, la communication sur les projets n'est pas honnête, elle cache tous les aspects négatifs et ne permet pas aux citoyens de prendre des décisions en toute conscience. Les ENR ne sont pas des anges et la seule, l'unique énergie propre est celle qu'on ne consomme pas.
Nounours - 30 Janvier 2018 - 10h12
Si chacun pense à voir loin, cela devrait maintenir les activités des uns et des autres (nautisme touristique, activités de pêche professionnelle). Le littoral ne doit pas être "individualisé" : les réflexions doivent venir de tous : acteurs locaux, élus, citoyens, industriels, commerçants. Pensez à nos futures générations ! Un effort citoyen est une goutte d'eau dans l'océan mais plus il y a de gouttes, moins de sécheresses ! Ouverture d'esprit pour tous ! La terre ne nous appartient pas ! Solidarité et actions collectives pour une plus large vision ! Bon travail en perspective !
Koala - 28 Janvier 2018 - 17h33
C’est une vision sûrement un peu optimiste mais... il est permis d’espérer !! La compréhension par la population et plus encore par les acteurs économiques des enjeux de durabilité est en progrès mais en 12 ans on ne fera pas disparaître par magie les boulets qui l’entravent : lobbys immobiliers et touristiques, prés carrés des pouvoirs locaux, habitants qui ne voient pas plus loin que le bout de leur jardin etc. Les réticences et résistances sont à la mesure des espérances, il faut s’y attaquer autant sinon plus qu’aux polluants !