Le bon état écologique des milieux marins et littoraux
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Le bon état écologique des milieux marins et littoraux
Bretagne Vivante - 24 Mars 2018 - 00h43
Bretagne Vivante demande qu'une réflexion rigoureuse soit engagée sur la création de sites naturels de compensation sur chaque façade maritime conformément à la Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité marine. Cette requête est faite au regard du nombre de projets d’aménagements et de développement des activités anthropiques actuellement dans le milieu marin.
Par exemple, la création d'une macro-zone de compensation "îles et îlots de Bretagne" permettrai la conservation et la restauration d'habitats, la préservation de l’avifaune et la protection des eaux marines environnantes.
Jean-Yves - 23 Mars 2018 - 18h20
- soient développées des mesures réglementaires strictes pour garantir une bonne qualité microbiologique, organique et chimique de toutes les eaux afin d’obtenir pour tous organismes marins un milieu propice à leur survie, leur fonctionnalité et leur biodiversité ;
- soient évaluées la répartition et les variations annuelles du stock de certaines espèces marines vivant en milieu côtier ;
- soient contrôlée et interdite l’introduction des espèces invasives dans les ports et les déchargements d’eaux de ballast, que la dissémination d’espèces non-indigènes soit répertoriée et réduite au minimum lors du transfert de naissains et de stocks d’huîtres.
Jean-Yves - 23 Mars 2018 - 18h18
- dans le SDAGE, les masses d’eau douce responsables du déclassement des masses d’eau de transition ou côtières ne soient pas classées en bonne qualité mais au moins au même niveau de déclassement que les masses d’eau de l’aval en contact avec le littoral ;
Jean-Yves - 23 Mars 2018 - 18h18
- les SCOT et PLU ayant une façade littorale soient obligatoirement dotés d’un volet maritime ;
- l’urbanisation de la bande littorale soit arrêtée par une application stricte et fidèle de la loi Littoral ;
- des solutions de repli soient instituées par les collectivités dans les zones d’érosion côtière et les surfaces submersibles en réponse au changement climatique ;
- soient simplifiés et harmonisés les outils de protection des milieux marins dans des documents communs et des gestions ouvertes et concertées (PAMM, SDAGE, Natura 2000, Aires Marines Protégées…) ;
- se développe une meilleure collaboration entre le Comité de bassin de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Conseil Maritime de Façade, CMF-NAMO, en ce qui concerne les domaines communs touchant le littoral.
Jean-Yves - 23 Mars 2018 - 18h14
- le développement agricole intensif terrestre ne soit pas reproduit en mer par une exploitation abusive de même type ;
- la pêche et les projets d’aquacultures tiennent compte des conséquences sur les écosystèmes, de l’impact sur les autres activités, de la viabilité et de la valorisation économique que ces projets apportent aux territoires locaux ;
- soient prévues des études d’impacts sur les sédiments portuaires en regard de leur toxicité, que soient interdits les clapages et les rejets de dragage en mer ;
- soit maintenu un contrôle renforcé des navires circulant devant nos côtes, que les rejets de ballast et les carburants soufrés soient interdits, que les pollutions atmosphériques, les pluies acides et les pollutions acido-particulaires soient répertoriées ;
- les projets d’extractions de granulats marins tiennent compte de la destruction des habitats, de leurs écosystèmes et de la pérennité des ressources non renouvelables ainsi que de l’effet sur l’érosion côtière accélérée;
Blancky29 - 23 Mars 2018 - 07h26
Pour préserver les réserves halieuthiques:
interdiction de la pêche pendant les périodes de reproduction dans les zones de frai,
interdiction toute l'année des filets pour les plaisanciers,
interdiction de chaluter dans les zones semi fermées (rades, baies...),
tailles minimum des prises identiques pour les pro et les plaisanciers correspondant à des poissons d'âge adultes.
Bretagne Vivante - 22 Mars 2018 - 15h14
Informer et sensibiliser les publics pour partager la connaissance, engager une prise de conscience et l’appropriation collective des enjeux de conservation :
- Faire des aires marines protégées, des sites Natura 2000, des réserves nationales ou régionales des lieux d’éducation à la mer et aux enjeux de protection du milieu marin.
- Utiliser le numérique pour mettre à disposition du plus grand nombre les connaissances scientifiques et bancariser l’information.
- Favoriser les sciences participatives, les activités de découverte du milieu marin, la découverte des métiers liés à la mer.
- Promouvoir et développer les aires marines éducatives.
Bretagne Vivante - 22 Mars 2018 - 15h12
Poursuivre la démarche mise en œuvre de création et de gestion des aires marines protégées, outils de protection et de gestion intégrées des activités humaines. Il faut notamment relancer le parc marin normand-breton dont la préfiguration n’aurait pas dû être mis en stand bye.
Mhuchet - 21 Mars 2018 - 20h24
Pour éviter les dégazages en mer, pourquoi ne pas créer une taxe annuelle obligtoire. Cette taxe financerait les dégazages faient dans les ports qui seraient gratuits.
Louis - 21 Mars 2018 - 18h53
Protéger les ressources en limitant les périodes de pêche. interdiction de pêche en péride ou sur les lieux, de nidification
Il semble que la concentration d'élevage d'huîtres détruit la biodiversité des fonds et du littoral (baie de Quiberon). Analyser cet impact
ne doit-on pas interdire le chalutage de fond (baie de Quiberon)
Ne pas jouer avec les huîtres triploïdes et encore pire avec la privatisation des tétra ?
Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h31
Les propositions de Bretagne Vivante en matière de prise en compte de l’environnement dans le document stratégique de façade :
- Poursuivre l’effort d’acquisition de connaissances et le développement de la recherche-action pour que la connaissance de la mer soit un moteur de la décision publique.
- Pour chaque projet, les études sur les enjeux environnementaux et les diagnostics écologiques seront mis à disposition de tous. Une clause de suivi et de révision des impacts sera prévue et son exécution contrôlée par l’État.
- L’évaluation des risques environnementaux lors de nouveaux projets doit être décloisonnée pour mieux prendre en compte les effets cumulés et doit être étendue à l’ensemble des activités y compris celles déjà existantes.
- Aider les ports et le transport maritime à devenir plus neutre en matière d’impact environnemental.
- Favoriser une pêche qui respecte la ressource halieutique et utilise des techniques respectueuses des écosystèmes.
Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h31
Les pratiques passées doivent éclairer les choix qui seront opérés. Le risque de porter atteinte au milieu marin existe déjà sur la façade NAMO : l’aquaculture intensive dégradant le milieu ; la pêche non maîtrisée de certaines espèces ; une exploitation des sédiments altérant les fonds marins ; le développement d’infrastructures générant destruction de zones humides et dragages polluants; la mer devenant réceptacle des déchets humains, source de pollutions biologiques et chimiques, dégradant la qualité des eaux marines, entraînant l’eutrophisation, les algues vertes, les efflorescences planctoniques parfois toxiques ; l’accaparement par certains du DPM.
Ces constats appellent vigilance dans les choix qui seront opérés pour définir les orientations futures. Le respect de l’environnement marin et de la biodiversité, qui y est associée, ainsi que le bon état de conservation des milieux et des espèces sont constitutifs de la qualité des activités humaines qui se déploient en mer.
jipebe29 - 19 Mars 2018 - 10h48
Depuis le début des années 1800, le marégraphe de Brest mesure les variations du niveau marin. La droite de tendance est de +1,05+/-0,08 mm/an et aucune accélération n'a été observée, même sur les dernières décennies. J'ai lu des commentaires qui prévoyaient une montée de 1 m, voire plus, pour la fin de ce siècle : ces prophéties sont irréalistes. Quant aux pouvoirs Publics, plutôt que de gober les prophéties irrationnelles du GIEC/IPCC et les délires d'Al Gore -qui prévoit +6m en 2100), ils doivent s'en tenir aux observation et ne pas engager des dépenses pharaoniques pour des prunes.
Vince29 - 18 Mars 2018 - 18h33
Il me semble impératif de mieux valoriser la recherche publique :
- En favorisant les partenariats publique/privée, tout en s'assurant qu'une partie des bénéfices reviendront à l'état (nous). Par exemple, en déposant plus de brevets, en stipulant des clauses sur l’exploitation des résultats des chercheurs dans leur contrat de travail;
- En pérennisant et en ouvrant des postes dans la recherche publique ;
- En soutenant les associations, le recherche participative ;
- En soutenant les micro-entreprises qui innove (incubateurs).
Et pourquoi ne pas créer une bourse de l'innovation marine (mise en contact de financeurs, chercheurs, porteurs de projets, VSC...) ?
jc.ménard - 14 Mars 2018 - 12h09
le réchauffement climatique entraîne des tempêtes plus fortes une augmentation du niveau de la mer (plus d'1m en 2100!). Risques de submersion, inondations, érosion, un espace côtier qui va être bouleversé.
La seule réponse est l'adaptation.
- Pas de protection bétonnée de la côte ou par des enrochements sans en comprendre les conséquences.
- Il faudra laisser la mer reprendre les zones remblayées et s'étaler pour réduire les surcotes !
- Il faudra déconstruire pour construire différemment, sur pilotis, avec possibilité d'arriver par des canaux aux maisons. Maisons flottantes (la Hollande vit depuis longtemps dans ces conditions) pouvant être déplacées ..
-Tout l’assainissement doit être repensé, les collecteurs doivent être surélevés ainsi que les pompes de relevage.
- Des terrains proches de la mer doivent être'' gelés'' pour répondre au recul des installations conchylicoles !
- Des plans réactualisés de submersion.
- Une gouvernance plus participative
jc.ménard - 14 Mars 2018 - 12h08
le réchauffement climatique entraîne des tempêtes plus fortes une augmentation du niveau de la mer (plus d'1m en 2100!). Risques de submersion, inondations, érosion, un espace côtier qui va être bouleversé.
La seule réponse est l'adaptation.
- Pas de protection bétonnée de la côte ou par des enrochements sans en comprendre les conséquences.
- Il faudra laisser la mer reprendre les zones remblayées et s'étaler pour réduire les surcotes !
- Il faudra déconstruire pour construire différemment, sur pilotis, avec possibilité d'arriver par des canaux aux maisons. Maisons flottantes (la Hollande vit depuis longtemps dans ces conditions) pouvant être déplacées ..
-Tout l’assainissement doit être repensé, les collecteurs doivent être surélevés ainsi que les pompes de relevage.
- Des terrains proches de la mer doivent être'' gelés'' pour répondre au recul des installations conchylicoles !
- Des plans réactualisés de submersion.
- Une gouvernance plus participative
Xavier Lc - 13 Mars 2018 - 15h50
Il serait de bon aloi tandis que les restrictions concernant la pêche de loisir sont de plus en plus pesantes de les appliquer aussi aux pêcheurs professionnels; un exemple étant celui de la pêche du bar, interdite à tout les plaisanciers au nord du 48ème parallèle (limite arbitrairement fixée en raison de l'intérêt financier représenté par les zones de pêche au bar du raz de sein à belle-île située plus au sud). Pendant le même temps, les bateaux professionnels, armées par la grande distribution ou de tailles plus modestes, continuent à pêcher sur les frayères (lieux de reproduction) où ce poisson est alors particulièrement vulnérable. Les stocks sont aujourd'hui dans un état catastrophique et aucune action autre que celle de la mobilisation citoyenne n'est menée. Nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis dans l'appât d'un profit à court-terme, cela met aussi bien l'environnement que la filière pêche en péril. Je salue néanmoins l'action de certains équipages responsables
FNPA - 12 Mars 2018 - 17h43
Toutes les études montrent que la ressource en poissons « à haute valeur ajoutée », tels que le bar, le lieu, le maigre ou la dorade, se détériore rapidement: il est surprenant que dans la définition des enjeux 2030, l’administration n’aborde pas ce sujet
En effet, la carte des « Enjeux forts à majeurs spatialisables etc...» ne mentionne pas ces espèces. Ceci est d’autant plus inquiétant que le document associé produit par l’Etat Français: « Enjeux et objectifs de développement durable » chapitre 1, pêche maritime professionnelle, se fixe comme objectif de « Maintenir la capacité des organisations professionnelles à gérer la ressource en fonction de l’évolution des stocks ».
La FNPA s’oppose au maintien d’un tel conflit d’intérêt et demande qu’une vraie gouvernance de la ressource halieutique (comprenant aussi les organisations de loisir concernées et des personnes qualifiées dans la gestion de la ressource) soit mise en place et dotée des moyens législatifs et de contrôle adéquats.
Association T EAU T O PHIL - 11 Mars 2018 - 20h31
Oui : en protégeant les milieux marins des flux de déchets véhiculés par les émissaires d’eau de pluie par un statut légal au Déchet-Urbain-Migrant-Polluant (DUPM).
Partons des années 2000 avec « SOS-mer propre » et une définition du CEDRE du macro-déchet : « Par l'effet d'un geste de négligence, d'un coup de vent, d'une crue ou d'un accident malencontreux, les déchets sortent de leur cycle de traitement normal (...) Ce sont des produits hors la loi, échappant aux contrôles et aux systèmes en place ». 20 ans après... une prise de responsabilité politique par une action législative s'impose !
Et en attendant, toute aire urbaine peut déjà s’engager dans la propreté de son espace public et de ses réseaux pluviaux avec un impact immédiat positif : un DUMP récupéré à tout endroit des terres émergées, ce sont des milliards… gagnés demain pour le littoral et les océans.
Un DUPM « légalisé » agira 365 jours par an pour leur futur et des étés avec moins de rejets de l'océan sur nos plages !
jaquotiere - 06 Mars 2018 - 22h15
Tout le monde le sais notre planète est malade nous le savons toutes et tous. Le littoral subit a chaque grandes marées et vent cumulé des asseaux d'une violence inouï. Pourtant la pression immobilière sur le littoral est de plus en plus fort. Pour mémoire les anciens non jamais construit au bord de l'eau!! le recul du trait de côte et en forte progression y compris sur la côte ouest de la Manche.
Donc, il faudra bien évacuer lorsque le danger sera présent. Je voudrais vous rappeler que lors du Grenelle de l'environnement et de la mer en 2008 2009 sous l'autorité de Jacques CHIRAC trois députés de la majorité dont Alain COUSIN de la circonscription Coutances Granville ont sorti un rapport de 200 pages. Ce rapport et très positif car il parle vrais .
VPBN - 06 Mars 2018 - 17h17
Faire une évaluation périodique des Plans de prévention des risques littoraux (PPRL) et les actualiser en conséquence
Eric NOËL - 03 Mars 2018 - 18h11
Au niveau mondial, de nombreux scientifiques de très haut niveau disposent de toutes les compétences pour étudier le milieu marin et littoral. Problème : Le financement de leurs recherches est très couteux, peu encouragé et ils sont confinés dans leurs études qui ne sont que peu communiquées au grand public.
Le citoyen lambda n'a pas accès aux informations scientifiques et s'en préoccupe que rarement. Rares sont les émissions radio ou télé à se faire l'écho des interrogations et autres découvertes des scientifiques et la population ignore la réalité des enjeux liés à la protection de la plus grande superficie visible et invisible de notre terre, l'eau.
Les Etats sont les acteurs majeurs et indispensables du développement des connaissances liées au milieu aquatique sous toutes ses formes. Leurs responsabilités sont immenses et il est urgent de donner les moyens aux chercheurs de réaliser à échelle mondiale un audit concerté de la situation sur notre bonne vieille terre...
Colombium - 02 Mars 2018 - 12h26
A l'heure où l'on prend conscience de la fragilité de notre littoral, le projet de port de plaisance à Brétignolles sur mer (Vendée) est un projet peut-être à la mode dans les années 70 mais complètement dépassé à l'heure actuelle. La tempête Xynthia et les autres tempêtes moins fortes mais cependant régulières sont là pour le prouver. La côte et plus particulièrement les dunes sont menacées par les tempêtes de plus en plus fréquentes sur le littoral atlantique. A l'heure où on entame une réflexion majeure sur la préservation du littoral, certains pour satisfaire un ego démesuré veulent encore plus de béton sur la côte en prétextant un développement économique ! Si l'on construit un port qui accélérera l'érosion et la destruction de notre patrimoine côtier, la réparation, si elle est encore possible, sera encore plus coûteuse. Le vrai développement économique consiste à gérer raisonnablement les richesses de notre littoral.
vasco - 01 Mars 2018 - 11h17
Le littoral vendéen a beaucoup souffert de l’urbanisation anarchique qui sévit dans la région. En outre, le recul du trait de côte ne cesse de s'aggraver.
Depuis plus de 15 ans, le conseil municipal de Brétignolles-sur-Mer nourrit un projet de port contraire en tout point aux préconisations élémentaires de protection des espaces littoraux : destruction de zones rocheuses, de dunes, d'une zone humide, coupure du transit sédimentaire, intrusion massive des eaux marines à l'intérieur des terres, urbanisation, etc. Ce projet a reçu en 2011 des avis totalement négatifs de l'autorité environnementale et de la commission d'enquête publique.
Et pourtant ce projet n'est pas abandonné : la communauté de communes le reprend en le modifiant à peine. On voit ainsi qu'entre la réalité du terrain et les orientations officielles de protection du littoral, d'une part, et les ambitions de certains élus locaux, d'autre part, il y a un abîme.
Union Plaisanciers Ports Morbihan - 28 Février 2018 - 21h09
L' impact du Nautisme sur l’environnement est très faible . Il ne fait l’objet d’aucune remarque spécifique dans l'analyse qui nous est fournie. On ne peut pour autant en ignorer certains aspects tels que le dragage des ports et chenaux de navigation, la nécessité d'installation de pompage des eaux noires , la nécessité de cales de carénage équipées, ...Qu'envisageons-nous à l'horizon 2030 ?
MYLÈNE TESSON - 21 Février 2018 - 11h19
Les premiers acteurs impliqués pour défendre un milieu doivent être ceux qui l'utilisent : ils connaissent leur environnement, ils en ont besoin et leurs enfants en auront besoin : les pêcheurs pour les poissons, les ostréiculteurs et les agriculteurs pour les cours d'eau. Il faudrait mettre en place des ateliers à petite échelle, avec un petit nombre de participants, pour la gestion fine des milieux par les 1ers concernés. Différentes instances peuvent se saisir ou se saisissent déjà de ce thème de l'implication des citoyens et des professionnels usagers du milieu. C'est à renforcer, encourager, développer.
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 10h35
Au sein des aires marines protégées, la pression touristique augmente, avec un boom de l’activité de plaisance, des sports de plein air et des loisirs motorisés. Ces activités affectent les habitats littoraux et la faune et la flore associées comme les oiseaux qui voient se réduire leurs zones de halte migratoire et de reproduction sur l’estran.
Pour que le développement des activités humaines dans les aires marines protégées ne se fasse pas au détriment de la nature, il est indispensable de mettre en place une évaluation des impacts de ces activités et donner la possibilité de les réduire voir de les interdire en fonction de l’importance de leurs impacts négatifs sur le milieu marin. En parallèle, il est essentiel d’informer et de sensibiliser le public sur ces enjeux
Propositions :
- La mise en place d’outils et la surveillance accrue des espèces, habitats et écosystèmes marins;
- Le déploiement d’aires marines éducatives sur la façade Nord Atlantique - Manche Ouest.
Ariane Ringenbach - 19 Février 2018 - 21h44
Après la tempête Eleanor, notre littoral à pris l'apparence d'une décharge à ciel ouvert. Pour pérenniser le tourisme et garantir un avenir aux futures générations, il faut agir maintenant et dans la durée, après chaque grande marée ou état d'urgence de marées « multicolores ».Dans l'urgence et avec peu de moyens, des solutions sont possibles!
informer, protéger, valoriser, s'impliquer, uniformiser
-reprise de la gestion de la plate forme INFO LITTORAL PROPRE.
-mise en place d’opérations de ramassage réguliers par les communes.
-valorisation des déchets ramassés grâce au recyclage.
-installation et vidage de bacs à marée attractifs incitant le public a ramasser (intégration dans le paysage ex : bac en bois).
-renforcement de la campagne de sensibilisation, d éducation et de transparence sur le traitement des détritus avec les mairies, O.T, écoles, médias,...
-mise en place d'une signalétique commune sur le littoral visant à sensibiliser aux abords des plages et sentiers.
Yveline le Moal - 17 Février 2018 - 18h29
Par l'éducation. et c'est difficile. Comment faire comprendre que nous dépendons des écosystèmes. Comment cesser l'attraction d e la mer, l'urbanisation et la multiplication des usages. Depuis 20 ans se succèdent une multitude de mesures: Natura 2000, Parcs naturels,
Conservatoire du littoral, loi littoral, znieff, sage, grand site.....mais concrètement ? Pourquoi les emplois écologiques ne se sont ils pas développés et encore maintenant. en inventaires, en gestion, en éducation..... On s'est jetté sur le numérique, l'automatisation, la modélisation, la génétique, l'exploitation des ressources. Mais quand comprendrons nous que nous avons besoin des services des écosystèmes, dont nous dépendons.
Yveline le Moal - 17 Février 2018 - 18h21
2 grands complexes dunaires persistent encore en Bretagne atlantique, celui de la baie d'Audierne , en Finistère et celui " d Erdeven". en Morbihan. On y trouve encore l'ensemble du complexe, dune embryonnaire , régulièrement remaniée l'hiver, la dune mobile , souvent protégée, la dune fixe. Sur Ces 2 complexes, ces zones s'étendent encore. Chaque système possède sa flore et sa faune spécifique. Sur la dune embryonnaire les plantes nitrohalophiles. Sur la dune mobile, les plantes constructives de cette dune. Sur la dune fixe, une multitude de petites plantes, calcicoles, propres à ce milieu. A cette organisation, il faut ajouter les zones humides, marais arrière littoraux, à valeur écologique inestimable.
Yveline le Moal - 17 Février 2018 - 18h12
aux champs de Laminaires, il faut ajouter les champs de blocs. C'est une structure ou s'empilent les blocs rocheux. Elle crée une diversité de micromilieux. et une grande diversité d'animaux benthiques, ombrophiles et cavernicoles. De plus ce sont les lieux de reproduction et les nurseries des crustacés décapodes comestibles," crabes, araignées...". De même , les champs de maerl fonctionnent de façon semblable. C'est une algue calcaire, à croissance très lente qui crée la structure vivante, où vivent polychètes , Crustacés...
Yveline le Moal - 17 Février 2018 - 18h05
parmi les systèmes remarquables des substrats rocheux, qui s'organisent en ststèmes avec présence de macroalgues, ou pas, en mode battu , par exemple. A citer d'abord la zone infralittorale exondable. zone des basses marées de vive eaux, exondables. ce sont des sites de grande diversité , où se rencontrent les éponges, les cnidaires, les oursins, les gros crustaces décapodes ( crabes) , les ormeaux...... Un milieu riche mais fragile. Régulièrement saccagé par la pêche à pied. Le système le plus divers et le plus productif, les champs de grandes Laminaires, des forêts sous marines, stratifiées, abritant toute une diversité d'algues rouges. une diversité d'animaux benthiques, se nourrissant ou se protégeant dans ces milieux vivants. Zone de ponte et nurserie de divers poissons. Très productifs, quel est le devenir? en raison de leur exploitation et des changements climatiques, car les laminaires sont des espèces d'eau froides en région tempérée.
laurent Dubost - 17 Février 2018 - 18h05
L'Agence Française de la Biodiversité et les PAMM promeuvent les mouillages permanents afin de réduire les impacts sur les habitats ( fonds sableux et rocheux, champs d'algues, ....). En tant que Fédération titulaire des délégations pour la gestion des activités subaquatiques ( plongée sous marine), nous avons demandé à nos clubs littoraux de s'emparer de cette question. L'investissement à leur charge est de l'ordre de 1500 à 2000€ ( matériels et mises en oeuvre), l'entretien et la maintenance peut représenter 500€ par an..... Alors que la réglementation ( article L2125.1 du code la propriété) prévoit une exonération des taxes de mouillage pour les structures associatives à but non lucratif ....nos clubs font l'objet d'un assujettissement à cette taxe pour utilisation du domaine maritime public ( plusieurs centaines d'euros)!
Incohérence de l'action de l'ETAT qui promeut les mouillages permanents.....pour mieux les sanctionner financièrement !
Titi Wattou - 16 Février 2018 - 23h29
De nombreux outils et réglementations existent déjà pour encadrer les pratiques. Il me semble qu'il ne s'agit pas nécessairement d'en "rajouter une couche" mais par contre de ne pas faiblir sur les engagements et textes pris. Exemple : mettre les moyens (financiers, ce qui suppose de les enlever d'autres politiques) pour atteindre effectivement le bon état écologique des masses d'eau sur lequel la France s'est engagée. Autre exemple : arrêter de reculer les échéances qui sont fixées dans les lois (5 ans de recul dans la loi biodiversité sur l'exigence de continuité des cours d'eau liste II). Mettons l'énergie et le temps du peu de fonctionnaires qui nous restent à faire appliquer les réglementations existantes, plutôt qu'à en inventer de nouvelles.
philippe - 16 Février 2018 - 22h55
On parles peu des conséquences des pratiques des pêcheurs sur les fonds marins, pourtant il est évident que des fonctions écologiques sont malmenées. Destructions de frayères, d'habitats marins, dispersion d'espèces invasives etc.
La pêche professionnelle des coquillages en plongée est à encourager notamment: préservation des fonds, faible consommation énergétique, pas de dispersion d'invasives.
De même, il paraît peu admissible que les dispositifs de pêche perdus ne soient pas signalés pour permettre une récupération. Certains continueront en effet de pêcher de manière fantôme pendant de longues périodes poissons et crustacés.
philippe - 16 Février 2018 - 19h48
L'Etat pourtant seul propriétaire du domaine marin, a bien du mal à promouvoir/développer un réseau d'espaces marins protégés efficient. Un manque de courage/volonté évident et ce d'autant plus qu'il n'y s'agit pas d'y interdire toutes activités mais seulement d'y réguler quelques unes portant atteinte à l'environnement.
Lolotte1329 - 16 Février 2018 - 14h51
Les pressions sur les milieux maritimes et milieux de transition entre la terre et la mer, sont fortes, tourisme, usine, développement durable sont difficiles à concilier. Au vu des dégâts irréversibles sur ces milieux, et de la dégradation actuels du milieux maritimes, il est temps de prendre des mesures "contraignantes" de gestion de l'espace pour tous! Ex : Si le conservatoire du Littoral (ou autres organismes de protection) impose un cahier des charges sur un milieu type, ce cahier des charges doit être suivi! Ex : organisation d’évènements sportifs sur des cordons dunaires accueillant plus de 10 000 personnes (imaginez les dégâts et la gestion de l'accueil de tous ce publics...)
GUERROT anne - 16 Février 2018 - 09h13
Respecter les fonds marins . Éoliennes en mer..A t' on pensé aux conséquences dans 20 ans quand elles seront hors d'usage. Prévoir un fond financier pour le recyclage. En regardant les fonds encombrés de câbles c'est désolant. Pire qu'un chalutier dans un cimetière à bateaux.
Les fonds sont à protéger et donc impliquer au maximum les grosses sociétés qui utilisent le fond marin . Pas de consessions en mer. Nous en sommes tous propriétaires et donc responsables.
vigibaie - 15 Février 2018 - 19h11
Interdire toute autorisation pour le stationnement des véhicules sur le Domaine Public Maritime et sur les espaces littoraux non aménagés pour du stationnement. Stop au stationnement sauvage. Les camping-cars doivent stationner sur les espaces publics ou privés équipés pour la collecte des eaux usées. Favoriser l'accès littoral par déplacements doux. Harmoniser la réglementation pêche à pied. Supprimer les remorques (passagers) derrière les véhicules pour accéder aux lieux de pêche. Moratoire pour zones d'espèces en danger. Police maritime insuffisante. Sanctions plus dissuasives. Moyens supplémentaires au Conservatoire du Littoral pour gérer les espaces littoraux NATURA 2000. Relance du projet de PNM Normandie-Bretagne. Sensibilisation - Information : Pas uniquement les enfants, les adultes surtout, principaux prédateurs. Les assos environnementales, plus écoutées et respectées par les Collectivités et l'Etat. Un Etat beaucoup plus régalien pour la gestion du Littoral.
Yveline le Moal - 15 Février 2018 - 19h09
en poursuivant l'organisation spatio-temporelle de l'interface terre-mer, après les estrans, les marais maritimes, apparaissent des milieux continentaux contigus, soumis aux influences marines et associés. Ce sont les milieux dunaires, les pelouses aerohalines et les fourrés des falaises, les boisements, les peuplements subhalophiles, prairies humides, boisements marécageux. Chacun de ces milieux est riche des communautés spécifiques , originales, dues aux adaptations écologiques propres à ces interface terre-mer. Très méconnues, elles sont souvent négligées.
Yveline le Moal - 15 Février 2018 - 19h08
en poursuivant l'organisation spatio-temporelle de l'interface terre-mer, après les estrans, les marais maritimes, apparaissent des milieux continentaux contigus, soumis aux influences marines et associés. Ce sont les milieux dunaires, les pelouses aerohalines et les fourrés des falaises, les boisements, les peuplements subhalophiles, prairies humides, boisements marécageux. Chacun de ces milieux est riche des communautés spécifiques , originales, dues aux adaptations écologiques propres à ces interface terre-mer. Très méconnues, elles sont souvent négligées.
Yveline le Moal - 15 Février 2018 - 19h01
les estrans sableux, ou vaseux, déja riches écosystèmes, peuvent se couvrir d'herbiers à zostères. Déja évoqués. plus haut si la dynamique spatiotemporelle naturelle est respectée, s'installent alors les marais maritimes, d'abord par les spartinaies, puis les salicornes mélées, puis au dela des pleines mers, l'obione. Tous ces végétaux marins sont des halophytes originaux, liés uniquement à ces conditions écologiques extrêmes. ces prairies maritimes sont très productives en matière organique et enrichissent les sédiments des estrans, comme les champs de laminaires, autre milieu remarquable. Ces marais maritimes sont encore des habitats ornithologiques, des aires de repos, de nidification. Actuellement j'observe souvent une érosion de ces milieux, par la montée naturelle , du niveau marin, amplifiée par les réchauffements climatiques. De plus, le développement de ces systèmes se heurtent souvent à la fixation du littoral , par son artificialisation: digues, murs, urbanisation...
Yveline le Moal - 15 Février 2018 - 18h51
au fonds sédimentaires que j'ai déja évoqués, s'ajoutent la corrélation avec d'autres communautés interactives. Ce sont par exemple: les remarquables champs de Zostères, en régression, sur l'ensemble des côtes atlantiques. pourtant ces végétaux marins complexifient les écosystèmes benthiques et apportent divers services écologiques: fixation des sédiments, densification des réseaux d'espèces et diversité. ils sont utilisés par divers migrateurs herbivores. ils sont un élement fort de ces migrations ornithologiques, ou halieutiques. Nombreuses pratiques humaines impactent directement ces milieux, échouages, mouillages, aquacultures, pêches.
Yveline le Moal - 15 Février 2018 - 18h43
Ces écosytèmes interconnectés restent très méconnus dans leur fonctionnement, leur originalité, leur association, leur productivité. par exemple les écosystème benthiques , liés aux sédiments, que l'on ne voie restent méconnus. pourtant ils abondent en annélides polychètes divers, petits crustacés amphipodes, et bivalves. Ces organismes sont organisés en systèmes, soit filtreurs de plancton, soit déposivores, consommateurs de matière organique mortes. Ces organismes sont très structurant pour les communautés et aident un réseau de consommateurs, Poissons, Oiseaux. Impossible de faire de l'ornithologie , sans comprendre ceci, qui ne se voit pas.
anne drouet - 14 Février 2018 - 14h40
il conviendrait de contrôler davantage la pêche à pied notamment sur des sites comme le gois et d'interdire le stationnement des véhicules sur ces zones.
anne drouet - 14 Février 2018 - 14h38
l'implantation d'une centrale, c'est à dire d'une usine éolienne au large des iles risque de générer de fortes baisses de fréquentation touristique, dans la mesure où pour les iles de yeu et Noirmoutier, ce que les gens aiment, c'est la nature... personnellement, je n'irai pas me poser sur une plage ni même ne partirai en vacances en face d'une usine...
tout ce défaut de fréquentation fera forcément baisser l'activité de tous les corps de métiers et par conséquent, génèrera des emplois en baisse... il conviendrait de réfléchir aux conséquences d'une telle implantation et le fait que ces projets soient décidés de façon unilatérale par l’État, quant à leur implantation géographique est un non-sens, surtout en zone hautement touristique comme ces deux iles.
anne drouet - 14 Février 2018 - 14h31
il faut effectivement protéger nos réserves halieutiques, la faune et la flore marine mais aussi la qualité de l'eau.
comment dans ce cadre peut-on envisager l'implantation d'une usine (puisqu'il s'agit bien de cela) au large de deux iles restées sauvages et protégées que sont Noirmoutier et yeu.
ces éoliennes offshore vont engendrer une pollution massive à l aluminium, (et au passage poissons et coquillages) sans parler de la destruction des fonds, du bruit et de l'eau chaude reversée à la mer
c'est totalement incohérent et l'industrialisation de l'océan n'est certainement pas la solution pour protéger nos pécheurs et l'océan dans son ensemble.
il conviendrait de réfléchir à d'autres solutions, peut-être l'éolien flottant qui permet un éloignement beaucoup plus important des côtes, moins de pollution et moins de dégradation des fonds sous-marins... si tant est que l'éolien soit une solution quand on connait le côté intermittent du vent et l'impossibilité de stocker l'énergie.
jeandeRennes - 13 Février 2018 - 18h26
Les administrations qui ont pour mission de protéger le littoral ont elles réellement tous les moyens nécessaires pour résister aux lobbies des entreprises intervenant auprès des élus?
il serait judicieux de créer un contre pouvoir citoyen que nous pourrions appeler par exemple :
Les veilleurs du littoral , qui seraient bénévoles , dans chaque commune du littoral, lesquels parraineraient un enfant d'un collège pour sensibiliser nos enfants à l'importance de la préservation du littoral.
Les veilleurs , indépendants bien entendu, seraient les représentants des citoyens et l'interface entre les parties(administrations, associations etc...).ils seraient systématiquement consultés dans le cadre de nouveaux projets touchant au littoral.
ébihens 22 - 13 Février 2018 - 16h29
Bien que cela soit dans l'ère du temps, il faut arrêter de faire de la publicité à outrance dès que se pointe à l'horizon les grandes marées (grand coef ).Cette publicité attire beaucoup de personnes qui ne connaissent en rien d'une part à la pêche récréative ( destruction de la faune et de la flore) et pour certains n'ont aucunes idées des dangers encourus sur l'estran.
De plus les personnes étant habilité à faire respecter les régles sont en nombres insuffisant par rapport au territoire qu'ils ont à surveiller.Peut être que la solution passe par la création de brigade bleue, composée de volontaire et de professionnels du secteur conchylicole, ceux ci devraient avoir les compétences de sanctionner le cas échéant les contrevenants.
La pêche récréative ,oui , le massacre non!
jeandeRennes - 12 Février 2018 - 16h43
La France a signé des conventions internationales notamment OSPAR mais quels sont les organismes qui contrôlent le respect de celles ci lors des prélèvements réalisés par les labos?
Les boues de dragage sont toxiques et elles contiennent du TBT et du HAP produits cancerigenes... Le bon sens voudrait que les régions créent des usines de traitement de ces boues de dragage pour pouvoir réutiliser celles ci..
Celles ci seraient créatrices d'emplois avec des objectifs environnementaux précis dans l'intérêt de la santé des populations.
Qui contrôle aujourd'hui les obligations des concessionnaires des ports qui ont l'obligation de draguer ceux ci conformément au code des Ports maritimes?
il en va de même pour la Vilaine , qui lorsque le Barrage d'ARZAL est ouvert , à chaque grande marée les poissons s'en vont pendant quelque temps .
Voilà des grands travaux à faire pour que la biodiversité ne soit pas un vain mot
Hervé Lignelet - 12 Février 2018 - 16h22
Plutôt qu'interdire tout prelevement de bar pas les pêcheurs non-professionnels, il serait plus juste et judicieux de fixer un cotat et surtout de contrôler celui-afin d'avoir des statistiques fiables.
La pêche de loisir est une source de revenus pour beaucoups de professionnels et il est injuste de la confisquer pour d'autres.
Mais si vraiment elle fait autant de dégats que certaines études, soit -disante "scientifique" le prétendent, alors dans ce cas et seulement dans ce cas il faudra interdire tout prelevement.
Plijadur - 11 Février 2018 - 14h55
Savez-vous que les navires chimiquiers peuvent rejeter légalement leurs eaux de lavage au-delà des 12 milles des eaux territoriales, dans toutes les mers du monde sauf l’Antarctique, sous conditions de quantités , de type de produits, de vitesse du navire. Ceci en vertu de la convention internationale MARPOL Annexe 2; soit, c'est regrettable alors que tout le monde s'accorde à dire qu'il faut protéger les écosystèmes marins (directive européenne DSCMM). Ce qui est inadmissible c'est que personne n'a de données chiffrées sur les produits ainsi rejetés, quantités qualités zones de rejets. Alors que l'Agence européenne EMSA pourrait s'en charger pour un coût nul ( cf les boulettes huile au Guilvinec, suif blanches à Gris-Nez, et les gaz toxiques l'été dernier sur la côte sud anglaise, origines inconnues )
Sarah Fallon - 10 Février 2018 - 19h21
La mer a servi de décharge après les deux guerres mondiales. Des millions de munitions chimiques ou conventionnelles ont été immergées, des cargos remplis d’armes torpillés. Robin des bois estime qu’avec une vitesse moyenne de corrosion de 1 mm par an, entre 100 et 1 000 ans seront nécessaires pour que les épaves soient rongées par la rouille. Elles contamineront alors les fonds marins. Il faut les ramasser et les traiter comme on ferait de nos dechets dangereux ou atomique afin que cette bombe a retardement ne contamine pas fortement la mer bientot.
Alansined - 09 Février 2018 - 18h00
La protection du littoral doit devenir une cause nationale ; il est nécessaire de sensibiliser dès l'école maternelle et toute la vie scolaire , tous les enfants pour qu'ils deviennent des adultes responsables du patrimoine naturelle et pour qu'ils puissent le transmettre sans l'abimer aux generations suivantes .
Alice - 09 Février 2018 - 12h09
Ce n'est pas parce que un projet est mené par une grosse société qu'il est bon, ce n'est pas parce qu'il porte sur des énergies renouvelables qu'il est bon. Faire reculer les lobbys. S'assurer que son coût ne soit pas prohibitif par rapport aux gains attendus.
Ne pas oublier que le tourisme est une source importante de revenus des régions en bordure de mer et en tenir compte lors de l'analyse des choix afin de ne pas le pénaliser.
Tizef - 09 Février 2018 - 07h43
Cesser de raisonner géant mais préférer une multitude de petites structures plus faciles à gérer et plus démocratiques. Un ou plusieurs géants qui décident pour tout, ce n'est jamais bon.
CATHERINE KERMEN - 08 Février 2018 - 20h29
J'habite à Erquy, un très joli village maritîme bordé de très jolies plages; l'une des plus jolies d'entr'elles se trouve menacée par l'installation de cables électriques. Pour cela, la plage de Caroual sera désignée pour y insèrer ces cables, à l'endroit même où les enfants jouent tous les étés. Les risques sanitaires que provoquent ces cables ne sont plus à démontrer. Le public le plus faible que constituent les nourrissons et les personnes âgées se verra donc fortement impacté; la faune et la flore seront également complètement ruinées. Erquy, capitale de la coquille Saint-Jacques, ne sera plus que l'ombre d'elle-même. A quoi cela sert-il de reconnaître un site naturel comme celui qui relie Erquy au Cap Fréhel, si c'est pour le saccager de la sorte? Le tourisme fait vivre cette ville, il n'en sera évidemment plus question après la venue de ces éoliennes.
Je dis donc avec force, non à la spéculation et oui à la raison!
Tom - 08 Février 2018 - 17h25
Renforcer la protection des milieux marins et littoraux passe par :
- amélioration de l'éducation et du sens civique des jeunes générations à leur intérêt pour notre santé et cadre de vie (enseignement scolaire + intervention spécialisée)
- doter à nouveau les services d'étude et de contrôle de l'Etat de moyens suffisants (Ifremer, Gendarmerie maritime,...)
- mettre en place des suivis réguliers des sites (physique, chimique, biologique), plus simples et plus facilement exploitables que les indices DCE ou autres
Thierry de Fougerolles - 07 Février 2018 - 20h11
Sur la préservation des ressources halieutiques
Education des consommateurs
- A l'école, avec au programme la découverte des différentes espèces, la fragilité du milieu marin, et une classe de mer pour l'appréhender sur le terrain
- Sur l'étal du poissonnier avec pour chaque espèce un indicateur d'abondance, la mention de la maille et de la méthode de pêche
- Davantage de promotion autour du site Internet Mr. Goodfish
Pêche
- Création / agrandissements des parcs naturels, temporaire au besoin, le temps que les stocks se reconstituent
- Mise en oeuvre de maille reflétant la biologie et le cycle de reproduction de chaque espèce (bar à 42cm, lieu à 41cm, ...)
- Incitations fiscales des professionnelles à l'utilisation de méthodes de pêche moins destructrice / plus sélective et promotion de la pisciculture
- Réduction du gaspillage, en améliorant les prédictions de consommation, et en ajustant les quantités pêchées
Véronique - 07 Février 2018 - 11h49
Oui, mais en concertation avec les différents acteurs locaux. On ne peut pas sanctuariser uniquement. Ça fonctionne comme un écosystème.
Sur la communication et l'éducation: beaucoup reste à faire pour aider les nombreuses initiatives locales! Une véritable volonté politique et des moyens de mise en oeuvre... Et probablement des sanctions plus drastiques et mieux appliquées sur les différents types de pollution (entreprises comme individus).
Un contrôle indépendant échappant à certains arrangements locaux (les excès du SPANC par exemple; les stations d'épuration de certaines communes encore très douteuses, etc).
Olivier PERRIN - 05 Février 2018 - 18h27
Les déchets sur les plages sont légions et l'océan en apporte tous les jours en plus de ceux directement apportés par le vent ou de la terre via les cours d'eau ou simplement les humains.
Il est urgent de faire de ce sujet un cause maritime pour que cesse cette pollution aux plastiques et autres détritus flottants ou coulés.
La faune marine est impactée tous les jours et désormais le poisson que nos mangeons contient des fibres de plastiques. Chaque cycle d’une machine à laver libère au moins 700000 fibres microscopiques dans l’environnement selon une étude réalisée par une équipe de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni.
Bref, il est plus que temps de mettre en place une grande politique coordonnée de réduction des déchets en mer et de lutte contre ce fléau pour les océans, du simple citoyen aux grands acteurs de la mer.
Jean-Yves Bourcereau - 05 Février 2018 - 15h39
Court terme : Renforcer le trait de côte par des actions ponctuelles là où c'est possible : alimentation en sable
Long terme :
Interdire toute modification du trait de côte, en particulier pour des opérations d'aménagement faisant entrer la mer dans les terres
Mieux protéger les estrans pour éviter toute destruction de leur biodiversité
Olivier PERRIN - 05 Février 2018 - 14h07
Le rôle clé des aires marines protégées est largement démontré, elles constituent des réservoirs à espèces qui peuvent se multiplier et alimenter en périphérie les zones de pêche.
A peine 3 % de la surface des océans est constituée de zones protégées et il en faudrait au moins 10 % pour commencer à permettre à voir les stocks de poissons se reconstituer (Bib : Océans, la grande alarme de Callum Roberts). Des opportunités existent, la création de parcs éoliens fixes ne pouvant constituer des zones de pêche, ils peuvent aussi devenir des zones protégées et les embases des éoliennes devenir des récifs artificiels (mais avec la question des vibrations induites sur la F+F toutefois à prendre en compte). Il faut donc créer plus de nouvelles aires marines protégées en complément des autres activités nautiques.
Yannick Cherel - 05 Février 2018 - 12h08
Encourager les filières de pêche vertueuses. (Bar de ligne, pêche à l ormeau en plongée...) offrir de nouvelles possibilités d exploitation pour des pêches aujour hui à l origine de beaucoup de dégâts comme la coquille st Jacques qui, pêchées par des plongeurs, permettrait une meilleure sélection et n aurait aucun impact mécanique sur les fonds (drague).
Réglementer la pêche au large plutôt que d interdire des pêches plus locales a cause des dégâts occasionnés par les hauturiers (pêche au bar, quotas zéro à cause de la destruction des ressources au large). Créer des zones de réserve de pêche. Même des petites zones peuvent être intéressantes. Créer des récifs artificiels sur ces réserves.
Matthieu EVENO - 04 Février 2018 - 20h41
Il est grand temps de moderniser l'action de l'état en mer en rassemblant les administrations qui interviennent pour notre protection comme les affaires maritimes, la gendarmerie et la douane maritime au sein d'un corps de Garde-côtes civil qui apporterait un peu de cohérence aux contrôles en mer.
Ariane Theoval - 03 Février 2018 - 12h33
Dans le 35, ils sont 6 agents pour couvrir TOUS les cours d'eaux et s'assurer qu'il n'y a pas de pollution humaine par les cours d'eau! C'est trop peu!
En plus les magistrats ne s'emparent des PV concernant l'environnement qu'en dernière priorité! Il faudrait des magistrats dédiés et formés à traiter les cas de délit contre l'environnement (et la santé) pour qu'on ait un contrôle et une répression efficace des industriels qui polluent impunément l'eau de Bretagne (et d'ailleurs).
Yann-Seb Ar Mat - 03 Février 2018 - 06h14
Surtout, nous devons protéger les dunes marines et stopper les extracteurs de sable coquillier pour maintenir l'équilibre de la biodiversité, sinon la faune et la flore, la pêche, le tourisme vont disparaître de nos côtes si magnifiques.
Raez44 - 02 Février 2018 - 22h35
Que les médias locaux diffusent les tailles minimum et quantités maximum de coquillages par personne au moment des grandes marées.
Frisette - 01 Février 2018 - 22h18
La sensibilation doit être très forte à l'école des le CE1 et la maintenir jusqu'au lycée. Pour protéger la nature, il faut la comprendre, donc augmenter les connaissances dans ce domaine.
Pour les adultes, de la com' dans les lieux publics, plages, campings , plus ou moins choc... Installer une police des plages.
La population du littoral se multiplie par dix, vingt, l'été. Les moyens doivent être très importants ....
Locquirec Environnement - 01 Février 2018 - 14h52
Même si des efforts sont faits, nous pouvons faire beaucoup plus pour que chacun comprenne mieux son environnement. Cela passe bien entendu par les enfants, mais pas uniquement.
Pour éviter certaines croyances, il faut acquérir de la connaissance et la partager.
Il faut donc :
- compléter les informations pour disposer d'un niveau de connaissance homogène sur le littoral
- mettre à disposition les données environnementales par " l'open data " et par un SIG (système d'information géographique) à la fois ludique et complet
- mettre à disposition des acteurs du territoire (écoles, associations, offices de tourismes, élus, citoyens, professionnels ...) des outils (et moyens si possible) pour faciliter le partage des connaissances sur le terrain
- travailler sur le long terme
Audierne29 - 01 Février 2018 - 11h10
Bonjour, j'habite Audierne et toutes les semaines passe le FINISTERRE, ferry de la BAI qui va de Roscoff à Bilbao en passant le Fromveur et le Raz de Sein.
Pour la BAI, c'est uniquement le coût économique qui est pris en compte.Pendant des jours et des jours et des mois, on nous a rebattu les oreilles avec le ferry COSTA CONCORDIA qui faisait du rase cailloux. Le problème est exactement le même, la BAI recherche une nouvelle marée noire si le FINISTERRE à un problème de barre ou de barreur ou de panne machine
Jusque quand ces passes droits
Philippe Denimal - 01 Février 2018 - 09h15
Dans les zones à fort courant de marée, comme le bassin d' Arcachon, le trait de cote est très fortement agressé. D' importants travaux sont engagés chaque année pour ré ensabler les plages du bassin ; au delà de leur coût, on peut se demander si ils ne déstabilisent pas les fonds marins par le déplacement de quantité impressionnantes de sable. Ne serait il pas plus pertinent de consacrer les ressources engagées à entretenir les digues perpendiculaires à la plage, autrefois construites par nos anciens et actuellement sans entretien, et aussi en construire de nouvelles ?
Alde - 31 Janvier 2018 - 23h15
Il faut laver le cerveau de nos jeunes avec la protection des milieux dès le plus jeune âge !
Et pour qu'un enfant s'intéresse à quelque chose il doit participer.
Il faut également plus de surveillance directement sur le terrain, mégots sur les plages, clous et bouteilles cassés , non respect des sentier, mauvaises pratiques de pêche à pied... surveillance en mer également.
Le film "Demain" doit être obligatoire.
Odile - 31 Janvier 2018 - 18h34
Cette loi a permis d'éviter le pire. Elle ne doit pas donner lieu à des dérogations.
Priorité aux chemins côtiers par rapport aux propriétés privées.
Odile - 31 Janvier 2018 - 18h34
Cette loi a permis d'éviter le pire. Elle ne doit pas donner lieu à des dérogations.
Priorité aux chemins côtiers par rapport aux propriétés privées.
Erwan Castel - 31 Janvier 2018 - 14h29
Pêcheur à pied, du bord de mer à la canne et en bateau depuis mon enfance, je n'ai jamais été contrôlé et j'en suis fort déçu. Je rencontre régulièrement des personnes en infraction et souhaite plus de moyens de contrôle sur les tailles et le nombre des captures particulièrement sur le littoral (pêche à pied).
Geangean - 29 Janvier 2018 - 13h36
Les moyens alloués à la protection de la biodiversité marine ne permettent pas de surmonter la crise écologique à laquelle nous faisons face :
- En France, 90% des espèces et habitats marins évalués sont en état défavorable (MNHN 2013) ;
- Au niveau mondial 30% des populations de poissons sont surexploitées, et 60% exploitées au maximum (FAO 2009). En Europe 50% des populations évaluées sont exploitées au-delà du taux soutenable (CIEM).
- Les rejets de substances chimiques vers la mer restent problématiques pour les 2/3 des substances évaluées (OSPAR) ;
- Les eaux marines se réchauffent et s’acidifient ce qui perturbe l’écosystème marin dans son intégralité.
Le protection des milieux marins est donc une priorité.
Les estimations du Grenelle de la mer, indiquaient un besoin de 170 M€ pour gérer 20% des eaux en aires marines protégées contre 60 M€ aujourd'hui.
Le protection des milieux marins passe donc par une augmentation du budget qui lui est allouée.