Le bon état écologique des milieux marins et littoraux

Le bon état écologique des milieux marins et littoraux
Baie de Somme 3 Vallées - 23 Mars 2018 - 16h30
Force est de constater que les mesures de protection sont d’ores et déjà en place (cf. Loi Littoral, Loi sur l’eau et les milieux aquatiques, aires marines protégées, cadrage réglementaire des activités en mer et sur l’estran, mesures de la GEMAPI, …). En complément de ce corpus réglementaire, il est cependant nécessaire d’amener davantage à terre une vision de la mer.
Baie de Somme 3 Vallées - 23 Mars 2018 - 16h29
L’élaboration du document stratégique de façade maritime Manche Est – Mer du Nord, comme le mode de gouvernance du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale, constituent en la matière d’intéressantes démarches pionnières qu’il faut valoriser et, si possible, conforter.
Cherchant à contribuer à la connaissance et à la protection du milieu marin, tout en promouvant le développement durable des activités liées à la mer, elles représentent une opportunité pour la réussite des évolutions économiques et industrielles de la bande côtière et associent à la décision et à l’action l’ensemble des acteurs de ce "merritoire" (collectivités et établissements publics, associations, professionnels de la pêche et de l’aquaculture, entreprises, chambres consulaires, prestataires d’activités touristiques, scientifiques, environnementalistes, usagers de l’estran, habitants, …).
iR - 23 Mars 2018 - 12h29
Promouvoir les activités subaquatiques comme support de découverte et d’éducation sur la richesse et la fragilité des milieux naturels sous marins
iR - 23 Mars 2018 - 11h44
Encourager et valoriser les sciences participatives et les activités qui permettent de les déployer, outil de sensibilisation, mais aussi outils de contribution à la connaissance (exemples pour la plongée BioObs et Doris)
Locquirec Environnement - 21 Mars 2018 - 19h37
Même si des efforts sont faits, nous pouvons faire beaucoup plus pour que chacun comprenne mieux son environnement. Cela passe bien entendu par les enfants, mais pas uniquement.
Pour éviter certaines croyances, il faut acquérir de la connaissance et la partager.
Il faut donc :
- compléter les informations pour disposer d'un niveau de connaissance homogène sur le littoral
- mettre à disposition les données environnementales par " l'open data " et par un SIG (système d'information géographique) à la fois ludique et complet
- mettre à disposition des acteurs du territoire (écoles, associations, offices de tourismes, élus, citoyens, professionnels ...) des outils (et moyens si possible) pour faciliter le partage des connaissances sur le terrain
- travailler sur le long terme
AGIL - 21 Mars 2018 - 12h15
La création de zones sanctuaires non seulement en mer mais aussi sur l'estran sont des nécessités impératives si l'on veut laisser la possibilité aux espèces de pouvoir se reproduire. Les activités de pêche (pêche à pied comprise) et de chasse devrait y être rigoureusement interdites. Ces zones devraient être régulièrement disposées sur le littoral dans des zones repérées pour leurs intérets biologiques. Le preuves scientifiques du rôle positif de ces sanctuaires sont nombreuses. Ainsi l'on verra la biodiversité s'enrichir non seulement d'un point de vue qualitatif mais aussi d'un point de vue quantitatif, ce qui sera profitable à tous les utilisateurs de les amoureux de la mer et du littoral.
pipil - 16 Mars 2018 - 11h38
L'appellation "aire marine protégée" est trop ambiguë. L'intitulé laisse croire à la protection de la zone qui continue cependant à être soumise à la pression de pêche sous toutes ses formes et ses impacts. Elle est également exposée au transport de matières dangereuses, aux polluants divers, aux macrodéchets, aux armes chimiques immergées en fosse des casquets ...
Sa gouvernance semble surtout s'effectuer en zone interdidale.
Ce dispositif est à compléter par des zones stratégiquement définies, interdites de toute exploitation et préservées au maximum des autres risques.
Des récifs artificiels destinés à devenir des hot spots de biodiversité devraient être implantés. Ces récifs pourraient être l'objet d'études afin d'utiliser la faune comme indicatrice d'un bon état écologique. Ces réservoirs de biodiversité doivent permettre à terme d'alimenter en ressources exploitables les zones adjacentes.
Il faut également améliorer la protection du Ridens de Boulogne
FNPA - 12 Mars 2018 - 17h42
Toutes les études montrent que la ressource en poissons « à haute valeur ajoutée », tels que le bar, le lieu, le maigre ou la dorade, se détériore rapidement: il est surprenant que dans la définition des enjeux 2030, l’administration n’aborde pas ce sujet
En effet, la carte des « Enjeux forts à majeurs spatialisables etc...» ne mentionne pas ces espèces. Ceci est d’autant plus inquiétant que le document associé produit par l’Etat Français: « Enjeux et objectifs de développement durable » chapitre 1, pêche maritime professionnelle, se fixe comme objectif de « Maintenir la capacité des organisations professionnelles à gérer la ressource en fonction de l’évolution des stocks ».
La FNPA s’oppose au maintien d’un tel conflit d’intérêt et demande qu’une vraie gouvernance de la ressource halieutique (comprenant aussi les organisations de loisir concernées et des personnes qualifiées dans la gestion de la ressource) soit mise en place et dotée des moyens législatifs et de contrôle adéquats.
Association T EAU T O PHIL - 11 Mars 2018 - 20h27
Oui : en protégeant les milieux marins des flux de déchets véhiculés par les émissaires d’eau de pluie par un statut légal au Déchet-Urbain-Migrant-Polluant (DUPM).
Partons des années 2000 avec « SOS-mer propre » et une définition du CEDRE du macro-déchet : « Par l'effet d'un geste de négligence, d'un coup de vent, d'une crue ou d'un accident malencontreux, les déchets sortent de leur cycle de traitement normal (...) Ce sont des produits hors la loi, échappant aux contrôles et aux systèmes en place ». 20 ans après... une prise de responsabilité politique par une action législative s'impose !
Et en attendant, toute aire urbaine peut déjà s’engager dans la propreté de son espace public et de ses réseaux pluviaux avec un impact immédiat positif : un DUMP récupéré à tout endroit des terres émergées, ce sont des milliards… gagnés demain pour le littoral et les océans.
Un DUPM « légalisé » agira 365 jours par an pour leur futur et des étés avec moins de rejets de l'océan sur nos plages !
pipil - 10 Mars 2018 - 15h13
Faire évoluer le système afin que l'ensemble des acteurs de la connaissance et de la préservation de l'environnement soient plus motivés par l'intérêt écologique de leurs travaux et moins par leurs impacts financiers personnels. La discipline permet l'usage inappropriée de mots dont la consonnance est favorisée au détriment de son sens. Ainsi par exemple, "la résilience" ou encore la "gestion intégrée" impliquent des états initiaux ou des états de réference mal définis ou trop flous et ne pas sont compréhensibles pour des non spécialistes. Un effort de clarté et de franchise se doit d'être effectué vers la population et les usagers de l'espace marin. Il faut également mieux prendre en compte la portée écologique des découvertes scientifiques dans leur évaluation.
pipil - 10 Mars 2018 - 14h18
Des munitions chimiques sont immergées dans la fosse des casquets située à l'entrée de la Manche Orientale (il me semble). Une étude à montré que la dégradation par corrosion de l'enveloppe protectrice de ces munitions allaient engendrer un relarguage des produits dangereux immergés. La cinétique d'érosion de l'enveloppe des munitions et la date de leur immersion semble indiquer que ce phénomène devrait arriver bientôt.
Il faut informer
Il faut étudier et mettre en place des systèmes de surveillance
Il faut mettre en place un plan d'action préventif
Il faut mettre en place un plan d'action curatif
pipil - 10 Mars 2018 - 14h06
Il faudrait avoir avant leur passage dans le détroit des échantillons des matières liquides transportées ainsi que leurs conditions de transport. Ces informations doivent permettre d'anticiper d'éventuelles défaillances potentiellement catastrophiques et de caractériser l'ensemble des produits transportés afin d'être en mesure de caractériser et de punir les contrevenants ou de responsabiliser les transporteurs en cas de pollution accidentelle. Une étude de l'ensemble des risques associés au transport des matières dangereuses peut également être menée selon leur nature. Une évaluation financière des conséquences des dégradations permettra d'ajuster le coût des amendes qui se doivent d'être systématiques. une surveillance renforcée entre autre par drones, par nuit et lors de vents forts (période potentiellement plus propice pour dégazer) doit être mise en place.
pipil - 10 Mars 2018 - 13h52
Oui évidemment. Il faut effectuer une synthèse exhaustive de la littérature scientifique sur l'impact du chalutage et du dragage. Cette synthèse doit permettre de vérifier l'impact de ces pratiques sur les espèces cibles et accessoires ainsi que sur la faune benthique.Il faut veiller que cette synthèse intègre bien sûr l'ensemble des stades de développement des individus. L'impact sur le relief benthique, les habitats, la productivité et les services écosystémiques peut également être étudié. Des études complémentaires un situ et en labo ou bassins d'essais peuvent compléter la connaissance de l'impact de ces pratiques et justifier leur maintien en l'état.
Grégoire Rcs - 05 Mars 2018 - 18h00
Les mesures de protection existantes (loi Littoral, Loi sur l'Eau, mesure de la GEMAPI) sont déjà en place, il n'est pas utile de multiplier les outils tant que leur application n'est pas acquise ; c'est pourquoi il serait plus productif de multiplier les contrôles et surtout de faire appliquer les sanctions afin d'obtenir des résultats visibles.
GPMD - 02 Mars 2018 - 18h23
Les procédures réglementaires et institutions déjà en place actuellement, ainsi que le tissu associatif autour des enjeux environnementaux permettent de prendre en compte de manière adaptée les enjeux de protection des milieurs marins et littoraux.
Au-delà de ces actions réglementaires, des initiatives d'institutions ou d'entreprises contribuent déjà à la préservation de la biodiviersité.
C'est le cas par exemple du Schéma Directeur du Patrimoine Naturel du Grand Port Maritime de Dunkerque.
Ce schéma a pour vocation d'inscrire durablement les trames vertes et bleues dans le schéma d'aménagement du domaine portuaire, en identifiant les zones destinées à l'aménagement industriel et portuaire et celles devant recevoir les mesures compensatoires et les mesures destinées à la préservation de l'environnement et du patrimoine naturel.
ADEELI - CPIE FLANDRE MARITIME - 28 Février 2018 - 15h02
Il y a une grande importance à la préservation du milieu marin : le maintien ou la restauration du bon état écologique des milieux constitue un des fondements du développement de la façade maritime, et doit constituer une préoccupation constante des acteurs, dans une approche concertée des relations entre terre et mer.
GÉRARD - 26 Février 2018 - 15h39
Renforcer la loi littoral et donc le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres. Le conservatoire ne dispose pas des moyens suffisants pour parvenir à ces objectifs (la cour des comptes 4 mars 2013).
pipil - 26 Février 2018 - 15h07
Un travail le plus systématique possible visant à caractériser les sources de pollution doit permettre de punir les auteurs afin de les responsabiliser. Cette punition devra être pondérée selon la gravité de la pollution et son caractère volontaire afin d'être suffisamment dissuasive. Un contrôle du détroit par drones est envisageable.
Sinon la question pourrait faire sourire si le sujet n'était si grave : De "Comment renforcer la protection", j'opterai plutôt pour "comment arrêter la dégradation" ... Dans ce cas on pourrait dire d'arrêter l'utilisation des chaluts, de la pêche électrique, d'interdire la pêche en estuaires et sur les frayères, de limiter l'utilisation des plastiques, des emballages, des polluants ...
tendao - 25 Février 2018 - 16h06
Renforcer ?? pas forcément mais plus informer et dialoguer auprès des utilisateurs OUI !
Il faut donc renforcer la communication ! Aller vers le public utilisateur !
Sebastien Azzopardi - 25 Février 2018 - 14h26
Bonjour notre façade maritime pour ma part est la BAIE DE SOMME, tous les week-end je ramasse environ 20kg de déchets, principalement les morceaux de filets de pêche a 70% bouchon plastique a 20% bourre de chasse a 5% et divers déchets en majorité plastique , aucun point de collecte existe sur nos communes de la SOMME mm si un touriste ou une personne lambda ramasse il ne sauras pas ou laissés ses déchets ,les communes n ont aucune action contre ces pollutions pires, pour les dunes de galets entre Ault et le Hourdel ,les engins remontent les galets a chaque grande marée et enfouissent ces déchets sous les galets quand on observe tous les micro déchets ,c est une calamité.
Se qui n est pas ramassé repart a la MER .Il nous faudrait aussi des vigies pour signaler les points de pollutions et mobilisés des volontaires pour agir rapidement .
Robin des bois - 25 Février 2018 - 13h06
Par bon état des milieux marins et littoraux, il ne faut pas entendre seulement l'état de l'eau et du littoral : il y a aussi la qualité de l'air. Or la fréquentation de nos eaux et en particulier de nos ports par des navires qui brulent du fuel lourd ne participe pas à la bonne qualité de l'air, particulièrement lors des journées de grande chaleur, sans vent. Il n'y a qu'à voir le panache de fumée noire qui auréole certains navires.
Il serait donc souhaitable que la rêglementation et que nos ports, par une tarification favorable sur les droits de port et les différents services portuaires, favorisent les navires marchands équipés de systèmes de propulsion au GNL comme cela commence à se développer. Particulièrement pour les ferries passant un temps long dans les ports.
Egalement, afin de favoriser cette transition, il convient que nos ports s'équipent d'installations permettant de souter les navires en GNL.
Manu Delcroix - 24 Février 2018 - 12h08
Personne ne doit rester passif et spectateur devant des actes manifestes de dégradation du milieu, nous devons tous agir pour arriver à une auto-régulation. Nous ne devons plus tolérer ni supporter par nos actes ceux qui abîment la planète.
Bauduin - 22 Février 2018 - 17h32
Oui, en faisant déjà appliquer strictement la loi. Il n'y a pas de raisons que les activités économiques et les acteurs économiques se placent au-dessus des lois et obtiennent des dérogations. Il est donc nécessaire aussi que la gouvernance du littoral ne soit pas aux mains des pouvoirs locaux qui oeuvrent pour leur réélection et non pour le Bien Commun.
Laurent Colasse - 21 Février 2018 - 14h21
Il suffirait déjà de lire et d'APPLIQUER les Recommandations pour un plan coordonné de réduction des macrodéchets flottants ou échoués dans les fleuves, les ports, le littoral et en mer !
Le Grenelle 2009 a été une occasion très productive dans le domaine des macrodéchets en réunissant presque toutes les parties concernées par ces déchets solides dérivants.
On va pas refaire un rapport identique tous les 10 ans ???
Celui de 2009 ( Plan coordonné de réduction des macrodéchets ) est disponible en ligne sur le site de la présidence du groupe de travail, à savoir l'incontournable association ROBIN des BOIS... Tout y est !
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 11h04
Energies marines renouvelables, extraction de granulats marins, pêche… Ces activités maritimes se développent dans des espaces relativement mal connus. On estime aujourd’hui que l’on a décrit moins de 10 % des espèces marines. Cela implique donc une vigilance accrue car le développement de ces activités ne saurait se faire au détriment de la bonne santé du milieu marin et des services écologiques qu’il rend. Il est ainsi primordial de mettre en place des programmes d’acquisition de connaissances à l’échelle des façades maritimes pour préserver au mieux les habitats et les espèces.
Proposition : Mettre en place une stratégie de connaissance du milieu marin à l’échelle de la façade maritime Manche Est – Mer du Nord et organiser des campagnes régulières d’acquisition des connaissances.
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 11h02
Au sein des aires marines protégées, la pression touristique augmente, avec un boom de l’activité de plaisance, des sports de plein air et des loisirs motorisés. Ces activités affectent les habitats littoraux et la faune et la flore associées comme les oiseaux qui voient se réduire leurs zones de halte migratoire et de reproduction sur l’estran.
Pour que le développement des activités humaines dans les aires marines protégées ne se fasse pas au détriment de la nature, il est indispensable de mettre en place une évaluation des impacts de ces activités et donner la possibilité de les réduire voir de les interdire en fonction de l’importance de leurs impacts négatifs sur le milieu marin. En parallèle, il est essentiel d’informer et de sensibiliser le public sur ces enjeux
Propositions :
- La mise en place d’outils et la surveillance accrue des espèces, habitats et écosystèmes marins;
- Le déploiement d’aires marines éducatives sur la façade Manche Est - Mer du Nord
Chatô de Monchaux - 19 Février 2018 - 21h57
Après la tempête Eleanor, notre littoral à pris l'apparence d'une décharge à ciel ouvert. Pour pérenniser le tourisme et garantir un avenir aux futures générations, il faut agir maintenant et dans la durée, après chaque grande marée ou état d'urgence de marées « multicolores ».Dans l'urgence et avec peu de moyens, des solutions sont possibles!
OBJECTIFS: informer, protéger, valoriser, s'impliquer, uniformiser
gratuit :
-reprise de la gestion de la plate forme INFO LITTORAL PROPRE.
-mise en place d’opérations de ramassage réguliers par les communes.
-valorisation des déchets ramassés grâce au recyclage.
-installation et vidage de bacs à marée attractifs incitant le public a ramasser (intégration dans le paysage ex : bac en bois).
-renforcement de la campagne de sensibilisation, d éducation et de transparence sur le traitement des détritus avec les mairies, O.T, écoles, médias,...
-mise en place d'une signalétique commune sur le littoral visant à sensibiliser sur les sentiers et plages
Jacques Boinne - 19 Février 2018 - 15h12
S'engager à interdire la pêche électrique totalement au niveau national quelque soit la décision prise au niveau européen.
Axolotl - 13 Février 2018 - 12h55
Il faudrait multiplier les zones refuges avec un accès au littoral réglementé selon les saisons de reproduction, et l'interdiction totale de pêche à pied, côtière, de loisir ou professionnelle, jusqu'à 5 miles des côtes. La navigation de loisir sans prélèvements ni rejets pourrait échapper à ces interdictions.
Brouillard - 11 Février 2018 - 08h57
L'état a autorisé le rejet en mer des sédiments de dragage de l'embouchure de la Seine afin d'approfondir le chenal jusqu'à Rouen et y mener des vraquiers gigantesques pour charger les céréales des nouveaux silos de Rouen. Aux frais des contribuables en partie pour le plus grand bénéfices des céréaliers locaux.
Ces dragages exhument des polluants, issus de l'une des plus dangereuses zones Seveso, de toutes natures et déposés depuis des décennies pour les clapper au dessus d'une fosse disponible dans l'axe du courant (Machu)détruisant ainsi, physiquement, et écologiquement, un habitat indispensable à la chaîne de reproduction des juvéniles de toutes nature qui font la richesse de cette formidable nurserie qu'est la baie de Seine.
Signalons au passage que cette autorisation de déverser des millions de tonnes de sable et de sédiments polluants face aux plages de la côte fleurie pendant une durée de 10 années, pour commencer, est en infraction avec l'interdiction européenne d'une telle pra
Fouzes - 09 Février 2018 - 15h30
Les anglais réduisent progressivement les zones de pêche où le chalutage est autorisé. Cela me semble la première mesure à mettre en place afin, sur une dizaine d'année, de supprimer le chalutage, comme certains pays l'on déjà fait. Simultanément, il faudrait réduire les avantages (subvention) accordées concernant le prix du diesel. Enfin, s'impose une révision du fonctionnement des comités de pêche où les plus gros pécheurs font la loi, afin de pouvoir favoriser le retour à la pèche traditionnelle. Supprimer les subventions au plus gros pour les réorienter vers la pêche traditionnelle. Parallèlement, il va falloir réglementer de plus en plus la pêche des vacanciers, de plus en plus nombreux, tant sur les rivages qu'en mer.
Marie-pierre Salem - 08 Février 2018 - 17h32
Perplexité à la lecture de cette stratégie Manche Mer du Nord où il est beaucoup question de " compétitivité, d'accroissement, de filières performantes et durables" et que le bon état écologique ( BEE ) est lié à " un littoral attractif"...Dans ce chapitre, il est noté la forte couverture d'aires marines protégées - le lecteur en déduit une certaine satisfaction - que le BEE est " propice au développement du tourisme, à l'activité de plaisance côtière et aux loisirs nautiques" !!! ( le lecteur en déduit qu'il faut que la mer soit propre et belle pour que nous puissions continuer à la consommer..) - alors que l'enjeu de cette exigence internationale d'atteindre le BEE est autrement plus vaste que cela ! IL EN VA DE LA SURVIE DE NOTRE ESPECE HUMAINE...qui est au bout de cette chaîne trophique. Les DSF ont comme enjeu principal de concilier les usages avec cette exigence d'atteinte du BEE. La mer n'est pas à vendre, c'est un patrimoine. C'est plus qu'une "richesse", M. HULOT.
Starfish - 06 Février 2018 - 22h56
Les lois proposées ET votées ne sont pas toujours respectées ! Il y a souvent une certaine démission devant les infractions. Manque d'effectif, de conviction... Quand on dit "Espèces protégées" cela devrait automatiquement déclencher une réaction de respect pour tous. Mais c'est loin d'être le cas.La cause de ceci est sans doute un gros manque de moyens pour la mise en oeuvre, en commençant par l'information, l'apprentissage, l'aide sur le terrain. Je ne parle pas des contrôles !
Il faut plus d'information et d'échanges entre nous tous : consommateurs, usagers, professionnels... quelque chose de constructif. Et enfin Écouter les gens de terrain, scientifiques, chercheurs sans oublier tous les bénévoles. Leur donner la parole et les moyens d'informer.
Faciliter leur tâches.
aveta - 04 Février 2018 - 22h02
Je suis effarée devant le gaspillage de certains pêcheurs occasionnels comme professionnels.
Occasionnels : certains "pillent" littéralement la plage, en prélevant des spécimens bien trop petits tout en raclant le sable n'importe comment.
Professionnels :
- combien de fois ai-je entendu sur la VHF des pêcheurs professionnels disant qu'ils étaient obligés de remettre à l'eau des tonnes de poisson (morts bien évidemment !) parce qu'ils avaient dépassé leurs quotas ??? dans ce cas, pourquoi les pêcher ?
- interdire le dragage, qui détruit tout sur son passage ! c'est une désolation de voir les dégâts que font ces engins sur les fonds marins à marée basse
- faire appliquer la loi concernant la taille minimum des espèces : j'ai halluciné lorsque j'ai vu au rayon poissonnerie d'un supermarché des coques de moins de 10 mm de diamètre alors que le minimum pour un particulier est de 35 mm
vaaa - 04 Février 2018 - 18h33
Soutenir la création et le développement de chantiers d'insertion qui peuvent entretenir les plages régulièrement, cela permet d'allier insertion et environnement.
Flr - 03 Février 2018 - 19h41
Que l’on ne jette plus de déchets en ou bord de mer
Une pêche raisonnée qui ne racle pas les fonds
Un ramassage citoyen organisé et auxquels tous participent (selon santé), mais peut-être plus encore les « cas à problèmes « .
CHEMIN Bernard - 01 Février 2018 - 09h19
Imposer à chaque commune un nettoyage régulier des plages et des rivières afin de récupérer un maximum de déchets polluants.
Franck Aupee - 31 Janvier 2018 - 19h10
Attention a ne pas interdire tout sous prétexte de la protection de l'environnement
la loi littorale est déjà bien complexe !
il ne faut pas oublier ceux qui travaille ou qui vive sur le littorale. il faut composer et trouver des axes de protections en commun.
les pollutions doivent être punis, la chasse surveillée mais pas interdite, la pèche aussi
bref les loisirs, les activités doivent être encadrés mais aussi surveillés.
Odile - 31 Janvier 2018 - 18h31
Ne pas accorder de dérogations par rapport à l'application de la loi.
Renforcer la priorité des chemins côtier par rapport aux propriétés privées.
lily - 31 Janvier 2018 - 17h47
j'habite prés de la plage vers les hemmes de marck et pratique souvent le footing , je ramasse à chaque des fois des déchets plastiques-filets...pourrais t'on obliger les communes à nettoyer les plages régulièrement avec des emplois jeunes - travail de réinsertion ... faire prendre conscience que la plage n'est pas une poubelle, si chaque promeneur ramasse un déchet les plages seraient propre ( faire une campagne de pub ) .
pour protéger la faune et surtout les oiseaux , embaucher plus de garde chasse - faire contrôler la réglementation en vigueur , contrôler les chasseurs , ici c'est un vrai massacre des petits oiseaux de bord de mer ( les petits échassier ont disparus du bord de cote ) pas assez de vrai gibier trop de chasseurs alors ils vident leurs fusils sur ce qui est à porté de fusil .
Geangean - 29 Janvier 2018 - 13h35
Les moyens alloués à la protection de la biodiversité marine ne permettent pas de surmonter la crise écologique à laquelle nous faisons face :
- En France, 90% des espèces et habitats marins évalués sont en état défavorable (MNHN 2013) ;
- Au niveau mondial 30% des populations de poissons sont surexploitées, et 60% exploitées au maximum (FAO 2009). En Europe 50% des populations évaluées sont exploitées au-delà du taux soutenable (CIEM).
- Les rejets de substances chimiques vers la mer restent problématiques pour les 2/3 des substances évaluées (OSPAR) ;
- Les eaux marines se réchauffent et s’acidifient ce qui perturbe l’écosystème marin dans son intégralité.
Le protection des milieux marins est donc une priorité.
Les estimations du Grenelle de la mer, indiquaient un besoin de 170 M€ pour gérer 20% des eaux en aires marines protégées contre 60 M€ aujourd'hui.
Le protection des milieux marins passe donc par une augmentation du budget qui lui est allouée.