Les activités et usages
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Les activités et usages
Robert LAINÉ - 25 Mars 2018 - 09h34
On voit de plus en plus d'engins de grandes taille, cages à poissons, filières à moules ou huitres dans la bande côtière et qui réduisent les zones de navigation pour tous les autres usagers du domaine maritime. De tels installations doivent faire l'objet de l'accord de tous les usagers alors qu'a ce jour c'est le 'fait du prince' de l'administration, parfois au mépris des lois et jugements rendus. De plus la plus part de ces engins ne font pas l'objet d'un balisage lumineux sur tous le périmètre ce qui les rends dangereux pour la navigation de nuit.
Il faut revoir les règles associées à l'installation de tels engins, une signalisation diurne et lumineuse devrait faire parti des obligations imposées au propriétaire des engins et si elle est mise en place par la marine elle doit être facturée au prix coûtant pour ne pas être une charge pour l'état c'est à dire tous les autres usagers.
Gingembre - 23 Mars 2018 - 17h31
Je suis un navigateur à Ile-de-Ré (j’y ai une résidence) et je m’exprime ici pour protester avec force contre l’extension des parcs à huitres dans le Fier d’Ars ainsi que le long du chenal du Banc de Bucheron.
A part du fait que ces parcs sont dangereux pour les enfants et ados qui font de la planche à voile à marée haute ou à mi- marée dans le Fier, ils ralentissent sérieusement les flux des marées augmentant chaque année l’ensablement de ces lieux.
Idéalement, il faudrait faire enlever tous ces parcs déjà installés dont un certain nombre ne servent plus.
En tout cas, il faudrait surtout pas en rajouter et exiger des ostréiculteurs qu’ils enlèvent les tables qui ne servent plus.
Cordialement
Paul Verhoeven
thé-vert-equitable - 23 Mars 2018 - 14h51
Les activités nautiques tel que "jet ski" font trop de bruit, les pêcheurs de bord à la canne sont omni présent sur les plages landaises et perturbent ainsi les baignades (expérience personnel). Les interdictions de circuler en voiture dans les forêts landaises bordant la mer sont illogiques sachant que les chasseurs et les pécheurs peuvent y circuler en toutes liberté.
stbx - 17 Mars 2018 - 15h38
Les pratiques ostréicoles toujours annoncées comme traditionnelles ont cependant beaucoup évoluées depuis une dizaine d’années.
Une meilleure traçabilité des productions devient nécessaire. Lieux d’élevage et non pas seulement d’affinage et surtout distinction des huîtres naturelles (diploïdes) et des huîtres triploïdes issues de manipulations de reproduction dans les écloseries.
Les productions traditionnelles méritent d’être distinguées et préservées car risquant de disparaître face aux triploïdes bénéficiant d’un grossissement 30% plus rapide (pas de production de laitance car huîtres ne se reproduisant pas) et donc plus intéressantes économiquement à produire.
stbx - 17 Mars 2018 - 14h47
L’utilisation abusive et disproportionnée de moyens de pêche toujours plus performants, pour des profits économiques immédiats de quelques acteurs, conduit à une dégradation accélérée et durable du milieu naturel et une raréfaction des ressources.
Une réglementation plus contraignante et surtout correctement contrôlée devrait être appliquée. La pratique du chalutage à proximité des côtes ou sur des zones exceptionnelles (plateau de Rochebonne par exemple) ou des nourriceries ou embouchures d’estuaires devrait être proscrite, au profit d’autres techniques plus sélectives et respectueuses du milieu.
D’autre part l’implantation de zones de récifs artificiels devrait être développée dans la bande côtière dans des fonds de 10 à 20m.
RBLOIX - 16 Mars 2018 - 10h42
C'est une situation majeure en France. L'accès au littoral en bordure de mer doit rester libre au public. Ne prévoir aucune privation de cet espace dans le futur.
PIERRE H - 15 Mars 2018 - 12h38
Le Domaine Public Maritime est l'enjeu de pratiques commerciales fortes. L'état y propose des concessions pour l'utilisation de surfaces jusqu'a 20% de la plage naturelle ou 50 % des plages artificielles aux mairies ou autres moyennant un prix au m2 de 9,27 euros + % recettes (dans le var par exemple), qui elles-memes sous-traitent à des restaurateurs. Sur ces lots on y trouve des batiments, terrasses, chaises et tables sur le sable ou matelas parasol.. Le probleme : la surface des plages s'est errodée depuis des lustres et comprend tout et n'importe quoi, surfaces de rochers, enrochements , corbelle, banc, rampes,enrobés, escalier, embarcadères, murs de béton existants , passerelle démontable.. la bande de 3 à 5 mètres pieds-secs face aux lots pour la circulation des personnes. bref les surfaces où l'on peut poser sa serviette gratuitement sont restreintes et de plus en plus..c'est un sujet de mécontentement constant
Philippe GARCIA - 26 Février 2018 - 12h02
Le CHALUTAGE « artisanal » ou industriel doit disparaître. Technique auto-destructrice :
1. la moins sélective (captures rares/indésirées tuées pour rien)
2. taux de rejet inacceptable, oiseaux marins dépendants
3. prises accessoires d'espèces d'intérêt communautaire (DAUPHINS), impliquée dans la pêche des frayères de bars
4. dégrade les fonds marins (il faut attendre une centaine de jours pour que les habitants des fonds sableux de chez nous se développent à nouveau.)
5. la plus gourmande en énergie ( chalut de 12-18m :1,37 litre de gas-oil par kilogramme de poisson débarqué : il est subventionné pour ça. À terre on sanctionne à juste les pollueurs : incohérence et discrimination)
6. peu performants en terme d'emplois créés ( 2,8 ETP/navire)
7. La plus accidentogène « le métier pratiqué à la pêche le plus dangereux »
8. valeur économique de la production médiocre (poissons étouffés dans la poche)
FIN des FILETS à PIED sur l'estran (trafic, abus, sécurité et pratique non récréativ
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 10h12
Plus de 3500 dauphins se sont échoués sur la façade Atlantique entre janvier et avril 2017 d’après le centre PELAGIS. Dans leur grande majorité, ces dauphins ont été victimes de la pêche au chalut pélagique qui se pratique à cette époque au large des côtes françaises. Depuis plus de deux décennies, le niveau des captures de ces engins de pêche inquiète à juste titre les citoyens et la communauté scientifique. Il pourrait menacer la viabilité de la population de dauphins qui hiverne dans le Golfe de Gascogne. Les facteurs de risque ont été en grande partie identifiés et des solutions existent pour diminuer le nombre de captures accidentelles de dauphins mais elles ne sont pas mises en œuvre faute de volonté.
Propositions :
-Renforcer les contrôles sur les bateaux de pêche avec la présence d’observateurs indépendants qui vérifient si les chalutiers respectent les règles de la politique commune de la pêche;
-Mise en place de dispositifs de sensibilisation et de formation des pêcheurs.
vdr - 20 Février 2018 - 12h20
La pratique du jet ski devrait être plus sévèrement encadrée au regard de la nuisance du bruit qu'elle propage.
Le dragage des ports reste un problème de taille au regard du recyclage des métaux lourds quant au carénage des navires, il faut prendre le problème en amont au niveau de la composition des peintures.
titus-17 - 16 Février 2018 - 17h53
Il suffit de se promener sur les plages ou de voir les déchets déposés dans les bacs à marées pour constater la pollution liée à ces exploitations. Collecteurs plastiques et poches pour les huitres, filets à capeler et boudin en plastique, élastique, morceau de chambre à air, pour la mytiliculture. On en retrouve partout sur les plages, mais quelle quantité par à la dérive ou fini en micro plastique après être passée par les machines de nettoyage et de tri à bord. Il serait peut-être temps de revoir les méthodes et les consommables utilisés pour ces cultures.
Lavagnon - 15 Février 2018 - 16h50
Afin de concilier peche professionnel et pêche récréative de façon durable il serait bien de créer le long des côtes et au large des zones sanctuarisées avec des récifs artificiels et interdit à toutes pêche qui serait des nouriceries pour les zones autours
FAREA - 12 Février 2018 - 19h33
Les FaréVillages peuvent (avec l'accord du GVT) être installés sur les PPRI.
cela permettra à certains camping de rouvrir.Pour certainnes stations balnéaires de retrouver l'exploitation de zones devenues "inutiles".
Et pour les propriétaire de la Faute sur mer, de devenir propriétaire du premier hôtel, flottant, installé à terre sur PPRI.
[lien supprimé]
paysroyannaisenvironnement - 11 Février 2018 - 19h38
Le dragage du chenal entre l'entrée de la Gironde (BXA) et le port de Bordeaux a un impact important sur le milieu estuarien (faune, flore). Notre estuaire a même la double peine : la première en creusant les fonds (de 4 façons avec 4 types de drague), la deuxième par le dépotage (rejet des sédiments collectés avec mise en suspension des polluants fossilisés en plus de la turbidité). La solution est simple : les bateaux ayant un fort tirant d'eau accostent aux ports en eaux profonde comme Le Verdon ou La Palice ( tirant d'eau supérieur à 7 m) et les autres peuvent remonter l'estuaire jusqu' a Bordeaux . Cela éviterai de creuser le dit chenal dans la partie amont de l'estuaire.
NB pour ceux qui trouveraient cette idée farfelue: lorsque le port de Bordeaux a été construit les bateaux de marchandises avaient un tirant d'eau de 3 à 4 m (voir L'Hermione ou Le Belém).
DMac - 11 Février 2018 - 15h57
Il est clairement établi grâce aux recherches réalisées dans l’Atlantique Nord et dans le Pacifique Sud que les chaluts de fond détruisent pratiquement toutes les grandes espèces non ciblées, perturbent les couches supérieures des sédiments (les panneaux peuvent laisser des sillons faisant jusqu’à un mètre de profondeur dans les sédiments meubles) et plus généralement, produisent des habitats pauvres en biomasse et en espèces.
Pour la protection de la pêche et des pêcheurs locau interdire cette pratique déstructrice.
Nathalie Morel Martineau - 05 Février 2018 - 17h34
L’exploitation des huîtres dans le bassin d’Arcachon est beaucoup trop importante et leurs qualités s’en ressentent énormément (huîtres trop maigres se conservant mal). D’autre part la circulation intensive des bateaux et autres véhicules motorisés à l’intérieur du bassin ne devrait être autorisée qu’aux professionnels pour réduire la pollution et protéger les cultures d’huîtres. Cela permettrait de redévelopper la navigation à voile. Le banc d’Arguin doit absolument rester interdit aux non professionnels afin de protéger la faune sauvage. Des ateliers pourraient et sont déjà mis en place pour un tourisme plus responsable, respectueux et protecteur de cet environnement.
Petrus - 03 Février 2018 - 16h22
Deux problèmes semblent être prioritairement dangereux pour le maintien et le développement des activités biologiques en mer. Le premier porte sur les opérations de clapage des vases marines en mer car ces dernières sont dispersées par les courants sur des distances très importantes et elles réduisent considérablement la pénétration de la lumière, donc la photosynthèse et la production de nutriments pour de nombreuses espèces. Le second est le non traitement des eaux douces qui arrivent sur le littoral chargées de multiples polluants qui détruisent inévitablement les réseaux trophiques.
Nicolas Gillion - 02 Février 2018 - 20h38
la pêche industrielle, et artisanale au chaluts pose des problèmes de ressource aujourd'hui. Un laxisme de nos autorité envers les lobbys industrielle pendant des décennies, puis leurs "compromissions envers ces même lobbys posent aujourd'hui un réel problème de désertification de nos ressources marines, pour le bien de quelques industrielles véreux qui ont détruit ces ressources pour s'enrichir, aider par nos élus et leurs acolytes européens... Il faudrait un moratoires de quelques années, et une interdictions des pratiques industrielles,le temps que les ressources se refasse.
Mademoiselle Didi - 01 Février 2018 - 21h33
C'est toujours l'excès qui est à l'origine des problèmes. Je ne mange pas de poisson car je sais que les ressources halieutiques sont en danger, mais je ne suis pas contre une exploitation raisonnable de la mer. Cessons de soutenir les énormes flottes qui déciment les mers et revenons à une pêche humaine en aidant les petits pêcheurs à vivre de leur activité. Mais attention, il faut rester très vigilant et défendre le milieu marin en autorisant ou interdisant certaines pêches selon la fragilité des espèces en cours.
Philippe Etcheverry - 01 Février 2018 - 11h53
Lors de la construction du Centre d'Entraînement de Golf d'Ilbarritz (Bidart) on a modifié la composition géologique des départs et des greens installés en tête de falaise. La terre arable a été remplacée par un mélange sable (75%) terre (25%). Résultat: l'eau de pluie atteint très vite la couche argileuse et quand il ne pleut pas, l'arrosage indispensable sur ce type de sol, prend le relais. Avec pour conséquence des glissement de terrain tel qu'il va falloir condamner cette partie du golf. Seule une imperméabilisation en sous-sol de ces terrains pourrait stopper le processus
Vincent17620 - 01 Février 2018 - 08h11
Promeneur régulier sur les plages de Charente-Maritime, je constate que la majorité des déchets ramenés par le laisse de mer proviennent des activités professionnelles de la mer : filets ou cordes en nylon, flotteurs en polystyrène, coupelles et tubes en plastique, sacs à huitres en plastique, cirés et bottes en caoutchouc, bidon d'huile de moteur... mais aussi beaucoup de cartouches de fusil.
Malheureusement, lors des campagnes de nettoyage de plages auxquelles j'ai pu participer, je n'ai pas beaucoup vu de pêcheurs, d'ostréiculteurs et de chasseurs. Mais peut-être œuvrent-ils en amont pour réduire leurs rejets. Par ailleurs, sont-ce ces mêmes acteurs qui prennent en charge les coûts liés au recyclage de ces déchets ?
Gabi Loubet - 01 Février 2018 - 07h41
La déforestation excessive des forêts du bord de mer me semble problématique. En effet, elle fixe le sable et c'est la seule barrière réellement efficace. Or l'ONF se devant d'être rentable est en passe de détruire cette barrière à en vendant trop de coupes en bordure de mer.
Pierre-yves Etesse - 31 Janvier 2018 - 21h26
pas mal de chalutiers pechent sans aucun respect de la legislation, tres proche de la cote . Ca presente un risue pour la ressource, mais aussi pour les baigneurs. Les qques bateaux qui pratiquent cette peche destructrice sont connus mais personne ne fait rien ( copinage ? pression? renvoi d'ascenceur ). Encore une foiis, ressource detruite et danger pour tous, au benefice de qquns
Sebastien Giudicelli - 31 Janvier 2018 - 20h51
L’activite qui pose un sérieux problème, pour la sauvegarde du bar, est la Peche professionnelle pendant la période de reproduction.
Il faudrait créer des zones naturelles sur toutes les frayères identifiées avec interdiction totale de toute forme de prélèvement.
Il faut réagir très vite et arrêter de croire qu’au sud du 48° les stocks sont intacts, le problème doit être traiter dans un ensemble.
Des quotas plus raisonnables pour la pêche de loisir comme un bar par jour et par pêcheur permettrait de ne pas tuer tous les acteurs économiques de la Peche de loisir.
L’exemple de gestion Des États-Unis Et de l’irlande peut servir de base d’etude A long terme
Sebastien Giudicelli - 31 Janvier 2018 - 20h51
L’activite qui pose un sérieux problème, pour la sauvegarde du bar, est la Peche professionnelle pendant la période de reproduction.
Il faudrait créer des zones naturelles sur toutes les frayères identifiées avec interdiction totale de toute forme de prélèvement.
Il faut réagir très vite et arrêter de croire qu’au sud du 48° les stocks sont intacts, le problème doit être traiter dans un ensemble.
Des quotas plus raisonnables pour la pêche de loisir comme un bar par jour et par pêcheur permettrait de ne pas tuer tous les acteurs économiques de la Peche de loisir.
L’exemple de gestion Des États-Unis Et de l’irlande peut servir de base d’etude A long terme