Les activités et usages

Comment voyez-vous l’avenir des ports et du trafic maritimes, qui sont intimement liés à l’identité de la Manche et à son économie ?

 
  • Les ports d’une façade maritime exemplaire avant 2030 :

    PADUNOR - 16 Mars 2018 - 08h53

    Les ports de Dunkerque et Le Havre seront reconnus pour leur dynamisme et leur efficacité dans les 6 domaines : le soutage GNL, / quais équipés pour le raccordement électrique des navires en escale / la massification des pré et post acheminements, via le développement du fluvial et du ferroviaire, y compris au-delà de leur proche hinterland / accueil des marins des navires en escale / Port Center _ lien entre le port et les habitants, la ville / smart port city Le Havre étendu à Dunkerque et progressivement aux autres ports de la façade.
    Une planification spatiale partagée contribuera au développement concerté des activités (transport maritime, pêche, culture marine, granulats, éolien en mer, plaisance,..).
    Les résultats d’études régulières successives entraineront l’amélioration des connaissances du milieu marin et l’adaptation permanente de la façade pour anticiper l’évolution du contexte économique, social et environnemental.

  • Pour une politique maritime ambitieuse

    acanayer - 15 Mars 2018 - 12h59


    Le port HAROPA, fruit du regroupement des ports du Havre, Rouen et Paris, dispose d’un atout majeur : il est situé à l’entrée de la façade maritime française et à l’embouchure de la Seine reliant ainsi le Havre à Paris, et offrant une possibilité d’un périmètre d’hinterland très vaste. Il est le 1er port d’Europe du Nord touché à l’import et le dernier port d’escale.

    Chaque port a ses propres atouts : le port du Havre est le 1er port à conteneurs du commerce extérieur français en termes de volume, et 1ère plateforme française pour l’import-export de véhicules neufs. Le port s’est doté d’outils de logistiques, et d’infrastructures de qualité.

    Le port de Rouen est le 1er port céréalier, situé entre l’estuaire de la Seine et Paris.

    Comme tous les autres ports, HAROPA est soumis à la compétition internationale. Les questions de domaine public, d’accès à l’hinterland, et d’investissements sont autant de sujets qui doivent être traités pour donner les outils aux ports français d’être pré

  •  La Gestion des Ports de Plaisance

    FNPA - 12 Mars 2018 - 17h34

    Depuis la promulgation de la loi NOTRe, la gestion des Ports de Plaisance revient le plus souvent au Département, qui se regroupe parfois avec la Communauté des Communes (CDC) ou d’agglomération (CDA) en un syndicat mixte.
    La loi n’a rien prévu pour associer les usagers (plaisanciers amateurs pour leur plus grande majorité) à cette gestion : Aussi nous demandons que le législateur corrige son oubli en modifiant le Code des transports, de façon à ce que les représentants élus des usagers aux Comités de Liaisons avec les Usagers des Parts de Plaisance (CLUPP, organismes purement consultatifs et souvent ignorés des gestionnaires des ports de Plaisance) deviennent des membres effectifs des Conseils Portuaires et puissent participer avec voix délibérative à la gouvernance de leur port de plaisance.

  • Les ports, au service du développement économique et de la transition énergétique

    GPMD - 02 Mars 2018 - 18h29

    L’autre point de la robustesse de des ports est leur capacité à s’appuyer sur les trafics créés par les circonscriptions portuaires. Les industries implantées sur les vastes domaines portuaires des ports du Range Nord sont à ce titre des atouts capitaux pour les territoires en termes de valeur ajoutée, d'emplois et de flux maritimes.
    Les ports de la façade peuvent donc s'appuyer sur de solides bases économiques et géographiques pour accompagner le développement du territoire, en renforçant encore leur impact à travers d'investissements pour développer les capacités portuaires autour des filières à consolider ou à développer et à travers des innovations adaptées.
    Le développement de la filière du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) dans tous les modes de transport, et en particulier au niveau maritime, constitue un jalon majeur dans le développement économique et écologique, en plaçant les ports, à travers l'existence de terminaux méthaniers, au coeur de la transition énergétique.

    doudou
    Na pas oublier les ports de plaisance
    • Pas d'accord
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  • ... au service d'une économie industrielle régionale en développement

    GPMD - 02 Mars 2018 - 18h27

    Les ports sont essentiels à une activité économique industrielle pérenne, car ils garantissent aux entreprises la capacité de disposer de services compétitifs à l'import et à l'export.
    A titre d'exemple, le Port de Dunkerque représente, à travers son activité et le lien au territoire de la Région Hauts de France, un poids économique de 3,8 Mds d'euros de valeur ajoutée et de 25,000 emplois (données 2014 cumulant les emplois directs et indirects à l'échelle régionale).
    Les ports de cette façade sont des ports robustes car ils savent générer des flux avec cet hinterland, et traiter le transbordement vers des ports secondaires.
    Ce sont également des ports d’autant plus attractifs, qu’ils disposent d’infrastructures adaptées et que les échanges de marchandises y sont fluides. Les infrastructures fluviales, ferroviaires et routières y sont à ce titre très développées et assurent à ces ports une compétitivité importante et un temps d'avance pour une transition vers le report multimodal.

  • Un transport maritime en croissance continue....

    GPMD - 02 Mars 2018 - 18h25

    L'indice du commerce maritime mondial est passé de 100 à 250 entre 1990 et 2015, soit une croissance moyenne annuelle de 3,7 %. En 2015, le trafic martime mondial annuel a dépassé les 10 milliards de tonnes. (ÉTUDE SUR LES TRANSPORTS MARITIMES, 2016, CNUCED). Les perspectives de croissance du commerce maritime sont tout aussi optimistes : à titre d'exemple, les projections mondiales indiquent un doublement du trafic de conteneurs dans le Range entre 2017 et 2035.
    La Manche-Mer du Nord est actuellement la seconde route maritime mondiale avec plus de 600 navires de commerce par jour.
    L'hinterland (zone de chalandise d’un port) des ports de la façade maritime française (Ensemble des ports alignés le long du littoral) représente un marché de plusieurs dizaines de millions de consommateurs, et les ports constituent des portes d'entrées naturelles à l'exportation ou à l'importation pour cet hinterland, et pour les industries et les entreprises de ces territoires.

  • Et la marine à voile

    Manu Delcroix - 24 Février 2018 - 12h12

    La réputation de navigation de la Normandie s'est faite du temps ou les navires avançaient avec la force du vent, pourquoi ne pas faire revivre cette tradition qui préserve nos eaux ?
    Il y a également pleins d'alternatives au fioul pour faire avancer des navires, sachons être leader dans ces nouvelles technologies.

    Ivar
    Les piles à hydrogène par exemple , pourquoi ces innovations sont elles bloquées depuis des années ?
    • Pas d'accord
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  • PNA

    Ivar - 23 Février 2018 - 19h05

    L'entité Paris, Rouen, le Havre a , au sein d'Haropa , une logique indéniable . Il faudra bien en arriver à une gestion de PNA pour les autres ports secondaires , de Granville au Tréport - les ports du détroit ayant une autre logique - n'en déplaise aux barons départementaux et autres , qui veulent garder leurs petits prés carrés .

  • Cabotage maritime

    Ivar - 23 Février 2018 - 18h58

    Pourquoi nos voisins hollandais, allemands, danois, ont-ils des flottes importantes de caboteurs secs (hors citerniers) alors que nous n'en n'avons plus un ?
    Quand on parle de transition écologique , considérant que le transport maritime émet 6 fois de gaz à effet de serre que la route , quand allons nous nous ré-intéresser à cette activité ?

    Ivar
    6 fois moins de gaz ...
    • Pas d'accord
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  • Gouvernance

    PADUNOR - 23 Février 2018 - 16h25

    Les dispositions à mettre en œuvre d’ici 2025/2030 pour une façade maritime Manche Est Mer du Nord « durable au-delà (de l’échéance 2030) » passent par une gouvernance incluant d’une part les acteurs maritimes de la façade _ la pêche, les cultures marines, le tourisme, le transport maritime de fret et de passagers, les structures portuaires, l’énergie en mer – éolien, courants marins et fluviaux-, la recherche, l’exploitation des fonds marins -granulats, .._ en coordination / concertation avec les acteurs économiques, touristiques et sociaux de la bande côtière, fluviale et ferroviaire, et de l’hinterland à courte et longue distance. Le Préfet maritime semble le mieux placé pour animer cette gouvernance / coordination des acteurs en vue notamment d’une planification spatiale concertée et partagée.

    Ivar
    Bien d'accord mais le PrefMar , s'il doit y participer , n'a pas à "gouverner" .
    • Pas d'accord
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    UNAN CM
    Les Conseils Maritimes de Façade devraient être revisités en terme de représentation plus équilibrée (moins d'écologistes militants plus d'usagers) et dotés d'un véritable pouvoir de contrôle des projets et de mise en oeuvres de solutions notamment sur le partage de l'espace littoral
    • Pas d'accord
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  • GPM et autres ports :

    PADUNOR - 23 Février 2018 - 16h21

    Mettre en œuvre sans tarder, d’ici 2025, une coordination commerciale et une politique concertée d’investissements entre les GPMH & GPMD qui devraient être fers de lance exemplaires entre autres au niveau du courant de quai et du soutage GNL, ET aussi via la massification des pré- et post- acheminements par le fer et le fluvial. Une coopération / coordination dynamique et volontariste entre HAROPA (les ports Le Havre Rouen Paris + Ports Normands associés (Cherbourg/ Caen / Dieppe) + les ports intérieurs sur la Seine et l’Yonne) et Nordlink (Dunkerque + les ports intérieurs Lille / Valencienne / Hauts de France) serait plus profitable à tous, y compris aux ports décentralisés de la façade et aux ports du détroit ( Calais + Boulogne).

    Ivar
    Granville dans PNA !
    • Pas d'accord
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  • Par un développement durable...

    Laurent Colasse - 22 Février 2018 - 10h35

    Les ports et le trafic maritime doivent respecter un développement durable et encore évoluer ! (qualité de carburants, seuil d'émissions, eaux usées...) Les rejets en Mer sont inadmissibles (déchets plastiques, paraffines et huiles de palme, fioul lourd et autres lavages de cuves en pleine Mer…), les nombreuses pertes de conteneurs aussi ! La circulation en Mer doit être stoppée par les autorités lors des tempêtes. Les installations portuaires et les contrôles doivent être augmentés (ce qui est synonyme d’emplois). La France doit faire pression sur l'OMI dans ce sens. Les zones industrielles et portuaires sont sales. Les bassins sont encore actuellement le triste reflet des professions industrielles et maritimes. Donnez des conditions de vie dignes aux personnels, marins et routiers pour qu’ils deviennent respectueux de cette interface maritime.

  • Un potentiel inexploité

    Menglazic - 09 Février 2018 - 12h17

    Eu égard à sa situation géographique, porte d'entrée de l'Europe, relativement abritée, de la connexion avec la Seine, les ports français riverains de la Manche devraient être beaucoup plus développé.
    - Le Havre, malgré port 2000 : 6ème place seulement, derrière Rotterdam, Anvers et Hambourg - ce dernier port à 110 km de la mer du Nord ! -
    - Et que dire de Cherbourg, magnifiquement situé, mais au 14ème rang des ports français...
    Les solutions sont sur terre :
    - Une voie ferré plus performante entre Cherbourg et l'axe Seine. Je n'ose même plus parler du développement du ferroutage.
    - Un véritable désenclavement du Grand Ouest (promis par notre Président).
    - La facilitation du développement économique local, en dehors d'AREVA et de la DCNS.
    Pour Le Havre, c'est plus une question de compétitivité, car les équipements sont là, même s'ils peuvent être améliorés.
    La France est trop tournée vers la terre et ce historiquement.
    AY

    Ivar
    Et le cabotage ?... activité presque artisanale qui n'intéresse pas la finance . Regardons les flottes hollandaises, allemandes, si l'on considère leur rôle au niveau emploi et transition écologique .
    • Pas d'accord
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    Ivar
    Si on reparlait d'aménagement du territoire au lieu de rentabilité financière ? Ce serait beaucoup plus DURABLE .
    • Pas d'accord
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  • Modernisation et attractivité

    Hugo - 07 Février 2018 - 18h30

    L'arrivée des propulsions au GNL (Gaz Naturel Liquéfié) à bord des navires est imminente dans le cadre des progrès technologiques et environnementaux actuels. Les ports Français doivent se positionner en précurseurs dans le domaine du soutage de ces navires en proposant des solutions performantes n'impactant pas les opérations commerciales du navire et attirant ainsi armateurs et investisseurs. Ces innovations doivent s'inscrire dans une politique d'investissement massif pour la modernisation des ports et la construction d'infrastructures connexes performantes sur les plans environnementaux et économiques pour relier ports et métropoles françaises. Le dynamisme économique généré permettrait d'organiser les espaces de manière raisonnée et respectueuse de notre environnement local.

    Ivar
    Pourquoi ne parle t on jamais de piles à combustible ?
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  • La Seine et ses ports, points d'entrés vers l'île de France, devrait être re-dynamisés

    Baptiste Taconet - 05 Février 2018 - 17h18

    L'activité maritime et portuaire en Seine Maritime (le département porte biens son nom) est un vecteur d'emplois directs et indirects, et donc de croissance économique pour la région
    - Favoriser les investissements des industriels sur les ports Normands
    - Développer de nouvelles filières de production d'énergie renouvelable (éoliennes en mer, énergies marines)
    - Développer des stations de soutage au gas naturel pour les navires du futurs aux systèmes de propulsions plus écologiques (navire de croisière / porte conteneur / ferry / barge propulsés au GNL)
    - La compétitivité des ports normands devraient être accentuée pour redonner l'envie aux affréteurs/armateurs de vouloir venir faire escale (privilège des dockers, interconnexion avec l'hinterland)
    - Ne pas laisser l'Ecole Nationale de la Marine Marchande du Havre s'en aller à Marseille

    Ivar
    ... Piles à hydrogène !
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  • Concurrence économique

    umgt - 02 Février 2018 - 11h16

    Ne faudrait-il pas développer davantage l'attractivité des ports de Le Havre et Dunkerque? Une grande quantité des marchandises destinée aux Hauts de France, ainsi que pour le reste de la France d'ailleurs, provient du port d'Anvers en Belgique. Déchargées des navires, les marchandises arrivent à destination par camions, augmentant d'autant plus l'empreinte carbone du transport. Rapprocher les lieux de déchargement des lieux de consommation permettrait ainsi de réduire cette empreinte, et de profiter à l'économie locale et nationale.
    L'agrandissement du port de Dunkerque va dans ce sens, mais les 400.000 conteneurs manipulés ne sont qu'une goutte d'eau comparée au 10.037.341 conteneurs manipulés a Anvers.

    Thierry Decocq
    Plutôt que de travailler sur la concurrence et la compétitivité, la priorité devrait être mise sur une coopération et une complémentarité transfrontalière incluant les ports français, belges et néerlandais coopération s'appuyant sur la multimodalité.
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  • Concurrence économique

    umgt - 02 Février 2018 - 11h16

    Ne faudrait-il pas développer davantage l'attractivité des ports de Le Havre et Dunkerque? Une grande quantité des marchandises destinée aux Hauts de France, ainsi que pour le reste de la France d'ailleurs, provient du port d'Anvers en Belgique. Déchargées des navires, les marchandises arrivent à destination par camions, augmentant d'autant plus l'empreinte carbone du transport. Rapprocher les lieux de déchargement des lieux de consommation permettrait ainsi de réduire cette empreinte, et de profiter à l'économie locale et nationale.
    L'agrandissement du port de Dunkerque va dans ce sens, mais les 400.000 conteneurs manipulés ne sont qu'une goutte d'eau comparée au 10.037.341 conteneurs manipulés a Anvers.

  • L'avenir est-il vraiment dans les ports ?

    Antoine Vansteenkiste - 01 Février 2018 - 11h18

    La marine marchande étant très dépendante du pétrole et gourmande en diesel, ne ferait-on pas mieux de re-ensauvager le littoral et d'y développer un tourisme vert et des trains se rendant dans les petites bourgades agréables des côtes normandes et du Nord ? Revenons à une sorte de protectionnisme européen vis-à-vis de l'Asie qui nous vole nos industries. Un t-shirt a-t-il vraiment besoin de venir de Chine ? Redeployons nos efforts autour du fret ferroviaire et protégeons nos eaux et notre environnement de marées noires potentiels et dss émissions de gaz à effet de serre gigantesque !

    Piotr Pile
    un seul porte conteneur aujourd'hui c'est l'équivalent de 20 000 camions le plus gros train du monde peut transporter l'équivalent de 1500 camions aujourd'hui comme hier rien ne peut remplacer la marine marchande. C'est un constat ! le transport maritime pollue infiniment moins à la tonne transportée que le transport routier ou ferroviaire.
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  • POLLUANTS

    CHEMIN Bernard - 01 Février 2018 - 09h29

    Quand on sait que les 20 plus grands navires polluent autant que toutes les voitures du monde, ne devrait on pas imposer dans nos eaux des bateaux plus propres?

    bdm
    L 'affirmation ci-dessus n'est pas crédible. De plus la proposition faite n'a aucun interêt car on est dans la zone SECA manche/mer du nord qui limite drastiquement la pollution.
    • Pas d'accord
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    Piotr Pile
    interdisons aussi les voitures et les camions ! je suis pour un retour au vélo pour tout le monde et au cheval pour le transport de marchandise...
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    Hugo
    Quand on sait que le transport maritime est le mode de transport le moins polluant par tonne transportée, on est amusé de lire de telles affirmations, qui, par ailleurs, sont étayées par des chiffres provenant de sources fiables et reconnues de tous. Comme le précise un commentaire précédent les navires empruntant les voies maritimes de la Manche sont soumis au régime SECA et utilisent donc des combustibles légers limitant la pollution de l'air en terme de composés souffrés.
    • Pas d'accord
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    Ivar
    Exact Hugo, mais pourquoi ne développe t on pas plus les énergies renouvelables, comme les piles à hydrogène par exemple ?
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  • Pas de privilège au HAVRE

    FLORENCE DC - 31 Janvier 2018 - 12h28

    Je réponds au message de l'internaute cherbourgeois, fier de sa ville, qui pense qu'elle est laissée pour compte au profit notamment du HAVRE.
    Quoique n'étant pas havraise d'origine, mais concernée par le développement des activités maritimes sur ce secteur, je souhaite rectifier cette affirmation.
    En effet, les ports de CHERBOURG et du HAVRE ne sont pas concurrents.
    LE HAVRE, dans son positionnement au sein d'HAROPA, est le port d'entrée des containers en provenance d'Asie, ce à quoi CHERBOURG ne peut prétendre.
    Il est essentiel, pour faire face à la concurrence des ports d'EUROPE du NORD, d'aider par une politique volontariste au développement des infrastructures multi-modales de transport des marchandises.
    CHERBOURG devrait peut-être se positionner sur d'autres activités, comme le soulève cet internaute, en matière de nautisme et de tourisme maritime.

  • Et si Cherbourg renaissait ?

    Fabrice JH - 29 Janvier 2018 - 21h15

    J'ai participé aux Assises de la mer 2017. Il n'y a très peu été question de la ville de Cherbourg. Une ville en déshérence maritime à qui l'Etat n'a su offrir dans le domaine de l'emploi que l'alternative entre le nucléaire et le rien ( l'éolien qui n'en est qu'à ses balbutiements sur place) . Comment une ville qui possède la plus grande rade d'Europe, placée le long du rail maritime de la Manche, dans un paysage parmi les plus beaux de France et les plus grandes dunes d'Europe se retrouve en total déclin ? Pourquoi n'y
    a t'il pas de plan de développement maritime et touristique : davantage de croisières , d'escales de liners , rassemblements nautiques d'ampleur ( grands voiliers, revues militaires navales ...), réimplantations de chantiers navals ? Cette ville est l' oubliée des pouvoirs publics au bénéfice du Havre et de Rouen.

    fredobillows
    Le port de Cherbourg n'est pas en déclin total, bien au contraire, c'est maintenant l'escale de plus de 38 croisières par an, l'endroit où se construiront les futurs éoliennes offshore et hydroliennes de la Manche et du Calvados et d'autres projets moins importants. Jamais le port de Cherbourg n'a reçu autant d'investissements, de la part de la région notamment (étant géré par celle-ci). Je pense donc que l'on peut être optimiste vis à vis de l'avenir de ce port.
    • Pas d'accord
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    aitamalo35
    Je me pose la question pour l'activité d'un port de commerce du pouvoir des dockers. Pourquoi n'avons-nous pas des grands ports comme Rotterdam , Anvers et Hambourg.
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