Respecter les avis scientifiques pour les limites de captures (TAC)

Jean-Christophe Vandevelde - 20 Mars 2018 - 14h28

Une étape indispensable pour assurer un avenir durable au secteur de la pêche est de gérer les espèces exploitées (les stocks) à des niveaux qui leur permettent de se renouveler. Cet objectif est inscrit dans la Politique européenne de la pêche depuis 2014 : d’ici à 2020, tous les stocks doivent être exploités au rendement maximum durable (RMD).
Le problème est que la France ne met pas tout en œuvre pour atteindre cet objectif. Pour 2018, seulement 56% des limites de capture ont été fixées en accord avec les avis scientifiques, permettant de les placer sur une trajectoire soutenable. Près de la moitié des captures autorisées ne le sont donc pas. Les progrès restent trop lents pour que tous les stocks atteignent un niveau soutenable d’ici 2020, comme le requiert la Politique commune de la pêche. Les citoyens et les ONG ont un rôle essentiel de veille et d’alerte mais ce rôle est difficile à remplir du fait du peu d’écoute dont bénéficient les ONG auprès du ministère de l'agriculture.

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