Les activités et usages

Les activités et usages
Jean Edouard - 25 Mars 2018 - 12h10
en mer: rejet des sédiments du port de Rouen en baie de Seine. Non sens écologique et économique vue le coût d'utilisation des dragueuses.
à terre: non preservation des surfaces naturelles et/ou patrimoniales
Jean-Christophe Vandevelde - 20 Mars 2018 - 14h28
Une étape indispensable pour assurer un avenir durable au secteur de la pêche est de gérer les espèces exploitées (les stocks) à des niveaux qui leur permettent de se renouveler. Cet objectif est inscrit dans la Politique européenne de la pêche depuis 2014 : d’ici à 2020, tous les stocks doivent être exploités au rendement maximum durable (RMD).
Le problème est que la France ne met pas tout en œuvre pour atteindre cet objectif. Pour 2018, seulement 56% des limites de capture ont été fixées en accord avec les avis scientifiques, permettant de les placer sur une trajectoire soutenable. Près de la moitié des captures autorisées ne le sont donc pas. Les progrès restent trop lents pour que tous les stocks atteignent un niveau soutenable d’ici 2020, comme le requiert la Politique commune de la pêche. Les citoyens et les ONG ont un rôle essentiel de veille et d’alerte mais ce rôle est difficile à remplir du fait du peu d’écoute dont bénéficient les ONG auprès du ministère de l'agriculture.
Pittou - 20 Mars 2018 - 11h45
La zone littorale est le lieu de rendez-vous entre de nombreuses activités et une forte ressource halieutique et biodiversité. Le rôle fonctionnel de cette zone, notamment comme lieu de grossissement des juvéniles, est primordial. Ces activités, qu'elles soient professionnelles où de loisir accroissent pourtant d'années en années leur pression sur le milieu. Il est impératif d'allouer plus de moyen aux dispositifs de protection, de renforcer les aires marines protégées et éviter, comme c'est le cas de plus en plus, les dispositifs de "papier".
Pittou - 20 Mars 2018 - 11h34
Le droit européen interdit la pêche au chalut dans la bande côtière des 3 milles, malheureusement il autorise également de déroger à cette règle. Ce règlement est donc totalement inefficace : aujourd'hui les dérogations de chalutage sont devenue la norme. Pour prendre un exemple concret, un arrêté préfectoral récent (décision N° 138 / 2018) autorise la pêche de toute la flottille dans la bande des 3 milles autour de l'archipel de Chausey. Il est temps d'en finir avec ces pratiques.
Leruinemaniac - 16 Mars 2018 - 03h51
Depuis plusieurs années la réglementation en vigueur concernant la taille et les quotas se sont beaucoup durcit pour les pêcheurs amateurs néanmoins comme d'autres posts l'expliqueront mieux que moi la pêche en amateur est une activité qui ne prélève que quelques spécimens d'une espèce qu'ils recherchent un pêcheur est moins dangereux qu'un seul coup de chalut le quota d'un bar par pêche est en ce sens une aberration totale on ne prélève que ce que l'on peut manger et (pour les moins raisonnable) stocker donc je ne pense pas que prélèver une dizaine de bar tout les quinze jours soit un problème quand les jeunes bar sont littéralement anéantis par les chaluts. Il faudrait aussi interdire les viviers pour les pêcheurs professionnels certains crabes/homards s'échappe et meure faute de pouvoir s'alimenter à cause des élastiques sur leur pinces c'est du gâchis ! En temps que plongeur je constate ceci à chaque plongée et c'est à nous d'éparnier aux animaux ce sort cruel.
Leruinemaniac - 16 Mars 2018 - 03h51
Depuis plusieurs années la réglementation en vigueur concernant la taille et les quotas se sont beaucoup durcit pour les pêcheurs amateurs néanmoins comme d'autres posts l'expliqueront mieux que moi la pêche en amateur est une activité qui ne prélève que quelques spécimens d'une espèce qu'ils recherchent un pêcheur est moins dangereux qu'un seul coup de chalut le quota d'un bar par pêche est en ce sens une aberration totale on ne prélève que ce que l'on peut manger et (pour les moins raisonnable) stocker donc je ne pense pas que prélèver une dizaine de bar tout les quinze jours soit un problème quand les jeunes bar sont littéralement anéantis par les chaluts. Il faudrait aussi interdire les viviers pour les pêcheurs professionnels certains crabes/homards s'échappe et meure faute de pouvoir s'alimenter à cause des élastiques sur leur pinces c'est du gâchis ! En temps que plongeur je constate ceci à chaque plongée et c'est à nous d'éparnier aux animaux ce sort cruel.
PIERRE H - 14 Mars 2018 - 19h20
Le Domaine Public Maritime est l'enjeu de pratiques commerciales fortes. L'état y propose des concessions pour l'utilisation de surfaces jusqu'a 20% de la plage naturelle aux mairies moyennant un prix au m2 de 9,27 euros + % recettes (dans le var par exemple), qui elles-memes sous-traitent à des restaurateurs. Sur ces lots on y trouve des batiments, terrasses, chaises et tables sur le sable ou matelas parasol.. Le probleme : la surface des plages s'est errodée depuis des lustres et comprend tout et n'importe quoi, surfaces de rochers, enrochements , corbelle, banc, rampes,enrobés, escalier, embarcadères, murs de béton existants , passerelle démontable.. la bande de 3 à 5 mètres pieds-secs face aux lots pour la circulation des personnes. bref les surfaces où l'on peut poser sa serviette gratuitement sont restreintes et de plus en plus..c'est un sujet de mécontentement constant
Grégoire Rcs - 05 Mars 2018 - 17h48
La pêche industrielle est un fléau dans les différentes mers du monde. L'Europe commence à prendre conscience de la menace qu'elle représente pour ses intérêts tant économiques qu'écologiques et a logiquement interdit la pêche électrique. Il faut à présent aller plus loin et durcir les règlements sur les méthodes de pêches destructrices type chalutage et non-spécifiques et surtout veiller à leur application.
Elisabeth Elizabeth - 02 Mars 2018 - 19h17
Les pêcheurs professionnels n'ont même pas de sac poubelle à bord !
C'est encore possible aujourd'hui de jeter bouteilles, emballages etc par manque de volonté ?!!
albert - 26 Février 2018 - 19h19
Une vie de pêche côtière sportive, enfant je pêchais toutes sorte de poissons du bord de belle taille et abondant, puis de moins en moins, j'ai acheté un petit bateau de pêche promenade, j'ai retrouvé quelques temps ce que je ne trouvais plus en surfcasting, aujourd'hui a nouveau plus de beaux poissons, et ceux qui en veulent vont très loin au large.
J'ai compté dans les années 90 jusqu'a 25 chalutiers qui raclaient le fond des mois entiers sur une zone aujourd'hui devenue parc marin, des amis plongeurs me disaient voir le fond de la mer avec des sillons comme dans un champs labouré, ce mode de pêche détruit et déstructure les fonds marins, n'est pas sélectif, preuve en est des vidéo ressentes montrant des tonnes de bars pleins d’œufs rejetés morts à la mer, et ce n'est qu'une partie de l'iceberg.
un moratoire sur les techniques de pêches durables laissant la population et la variété de poisson remonter à un niveau ou son exploitation laissera la ressource constante.
pipil - 26 Février 2018 - 15h48
Qu'il soit électrique ou classique le chalut est redoutable que ce soit pour les espèces adultes cibles mais aussi pour les espèces rares ou les poissons non matures. Outre cet impact direct sur la ressource, le chalutage déstructure les fonds et les désertifie en lissant les reliefs et en remobilisant le sédiment superficiel qui abrite de nombreux invertébrés. Avec les quotas, les marins pêcheurs sont amenés à rejeter à la mer des quantités importantes de poissons capturés involontairement et asphyxiés au fond du chalut.
Ce qui n'empêche pas l'Etat de parler de gestion responsable, durable, de résilience du milieu naturel ... coucou ... on se réveille ....
Ivar - 25 Février 2018 - 12h12
Dans toute activité humaine il y a une trace écologique , comment la faire aussi réduite que possible sans admettre de passer de l'intérêt individuel à l'intérêt commun ? comment passer de l'intérêt financier à l'aménagement et l'équilibre des territoires ?
Voilà un aspect du débat .
Ivar - 25 Février 2018 - 11h22
Il faut respecter le Domaine Public Maritime et la LOI LITTORAL dans leur destination et leur enjeux pour ne pas voir nos littoraux asphyxiés et défigurés .
Ivar - 24 Février 2018 - 18h40
Faisons l'inventaire des perturbateurs endocriniens , des PCB, des TBT, des composants des plastiques , des composants de pneus, de peintures et vernis, colorants , polluants biologiques divers et variés - et j'en oublie sûrement , vaste chantier - et établissons pour chacun les façons de les éviter et de les éliminer .
Manu Delcroix - 24 Février 2018 - 12h51
Une activité pose problème quand ses produits ne sont pas acceptés et que ses impacts ne sont pas corrigés. Dit comme ça tout peut poser problème...
Si vous voulez manger du poisson, il faut accepter d'en pêcher (avec un bateau en général). Si vous voulez cuire ce poisson, il faut accepter de produire de l’énergie (une éolienne au fond du jardin ou une centrale sur une falaise).
La seule activité qui ne pose pas de problème est celle que l'on ne fait pas...
La solution est donc dans la modération de nos activités, le partage de l'espace et de la ressources et le respect des autres.
Le vieux qui se plaint du bruit d'un jet ski sera sans doute content que celui ci lui pêche un poisson ou produise de l'électricité pour sa maison de retraite.
Le jeune qui fait du jet ski qui se plaint du vieux qui râle sera sans doute content que celui ci lui achète son poisson....
Nous ne vivons pas seuls et nous avons des besoins différents selon nos ages.
Respect et partage dans la modération.
PADUNOR - 23 Février 2018 - 16h51
Les dispositions à mettre en œuvre sur la façade MEMdN, concernant la pêche, les cultures marines, le tourisme, le transport maritime de fret et de passagers, les structures portuaires, l’énergie en mer – éolien, courants marins, la recherche, l’exploitation des fonds marins -granulats- impliquent une coordination / concertation avec les acteurs de la façade ATLANTIQUE MANCHE OUEST et dans un deuxième temps, notamment au niveau de la pêche avec les acteurs de la côte anglaise et les acteurs belges, sans oublier les Irlandais et les Pays Bas.
Laurent Colasse - 22 Février 2018 - 13h41
Autant qu’à terre, l’extraction des granulats est synonyme de destructions, de perturbations du milieu et de nuisances. Mais sous l’eau, c’est pratique on voit rien ? Enfin si, on entend bien que les stocks de poissons diminuent, que l’érosion littorale s’accentue, mais bon ? Le plus risqué et bruyant serait de tomber sur un des nombreux stocks de munitions immergés ? Mais j’imagine que ça ne creuse pas n’importe où ? Qu’il y a eu de nombreuses études d’impacts sérieuses ?
ailly - 21 Février 2018 - 22h58
Trouver des solutions pour que tous les spots de surf du littoral redeviennent accessibles.
ailly - 21 Février 2018 - 22h47
Tous les ans , des individus ne respectent pas la réglementation et viennent nous agresser avec le bruit de leurs engins , quand ce n 'est pas directement en ayant un comportement dangereux avec les baigneurs ou les surfeurs.
Ces engins doivent être complètement interdits à minima du 15 juin au 15 septembre et lorsque les spots sont fréquentés par des baigneurs où des surfeurs .
Margot Storez - 20 Février 2018 - 14h07
C’est incroyable le nombre de déchets que l’on retrouve sur la plage ayant été abandonnés par les pêcheurs. Il faut que les pêcheurs respectent leur habitat, et prennent conscience des conséquences de leurs actes.
Émile Gallo - 11 Février 2018 - 12h20
Le "pompage" sous marin de plusieurs milliers de m3/jr s'effectue sous la surface: aucunes conséquences? Surtout peu de personnes concernées par ce qu'elles ne peuvent pas voir. Aucune vue sur les consequences a long terme: le déplacement de sable pour venir combler ce pompage (la nature n'aime pas les vides) aura forcément pour cause l'érosion côtière, disparition de zones de frayeres et j'en passe pour la pêche et les plages touristiques. Recherche de sillice? L'angulosite recherché se retrouve dans le recyclage du verre (tout ca pour le BTP francais? Ou pour le moyen orient en manque de sable...) Le calcaire? l'amendement français s'effectue déjà par endroit grace aux granulats terrestres (rejets des carrières, ressource déjà produite et inutilisable). Tout est une question de transition écologique
et solidaire (Ou d'argent ?). Emploi? Ces structures autonomes n'embauche rien, elles ne font que se déplacer lorsqu'elles ont tout pompé... (réglementation Fr trop laxiste vs british)
envir - 06 Février 2018 - 15h35
Depuis des décennies, les différents ports de la façade maritime réalisent des rejets de résidus de dragage des ports dans l'espace maritime. Ces rejets appelés clapages contiennent en leur sein toute une flopée de polluants PCP, métaux lourds, pollution historique, ... qui se retrouvent remobilisées lors du dragage et du rejet. Par dilution et/ou par dispersion par les courants ces polluants contribuent à abimer l'environnement marin.
Retraiter ces boues à terre n’étant pas rentables pour les industrielles, la mer est donc devenu la poubelle de la terre.
Piotr Pile - 06 Février 2018 - 09h22
Depuis maintenant une dizaine d'année nous voyons chaque année revenir devant Dieppe en novembre et décembre des chalutiers géants dont les tailles font entre 100 et 146m.
Ces navires minotiers siphonnent toute la base de la pyramide alimentaire présente en Manche et en Mer du Nord.
Nul n'est besoin d'imaginer pourquoi les ressources des poissons prédateurs comme le bar s'effondrent quand on comprend que les nourriceries sont polluées, les zones de frayères sont pillées par les pélagiques depuis plus de 10 ans et les sardines, sprats maquereaux et chinchards sont aspirés pour aller nourrir le bétail.
Quand allons nous mettre en place une réglementation ferme pour interdire l'accès à cette mer fermée a tous les navires de pêche de plus de 24m ?
Baptiste Taconet - 05 Février 2018 - 17h42
Les jetskis, nuisance sonore et écologique !
Nicolas Gillion - 02 Février 2018 - 20h35
la pêche industrielle, et artisanale au chaluts pose des problèmes de ressource aujourd'hui. Un laxisme de nos autorité envers les lobbys industrielle pendant des décennies, puis leurs "compromissions envers ces même lobbys posent aujourd'hui un réel problème de désertification de nos ressources marines, pour le bien de quelques industrielles véreux qui ont détruit ces ressources pour s'enrichir, aider par nos élus et leurs acolytes européens... Il faudrait un moratoires de quelques années, et une interdictions des pratiques industrielles,le temps que les ressources se refasse.
David Dehame - 31 Janvier 2018 - 21h27
Il existe un stock de bar que les scientifiques évaluent chaque année pour la zone. Ce stock profite doit profiter à l'ensemble de la communauté. Problème : Il existe une législation concernant ce poisson qui n'est pas démocratique car elle ne s'applique pas à tous de la même façon ! Y aurait-il plusieurs sortes de citoyen français ? Je parle bien de tous les Français : du nord, du sud, de l'ouest, de sous le 48ème parallèle, de pêcheurs professionnels (chaluts, trémails, lignes); des pêcheurs de loisir (plaisanciers et côtiers). Pour ce poisson noble, que la législation soit la même pour tous en matière de prélèvement, de période de pêche (oui à une fermeture générale en hiver), de zone de pêche (création de sanctuaires) et de taille : 45 cm.
Pierre-yves Etesse - 31 Janvier 2018 - 21h14
La peche des poissons en train de se reproduire est une honte ! Par exemple la peche du bar en ce moment sur le plateau de rochebonne. Comment nous expliquer que le bar est une espece en declin , a proteger etc , demander aux amateurs et aux pecheurs sous marins, voire aux ligneurs pros de moderer leurs prises, et en meme temps, laisser des chalutier pelagiques ratisser des poissons vulnerables parce que rassemblés, et plein d'oeufs qui sont l avenir de l'espece? sans compter que la filiere "amateur" et " metier de l'hamecon" rapportent bien plus au total.
Franck Aupee - 31 Janvier 2018 - 18h51
les pécheurs professionnels non responsable sont un fléaux. des espèces sont en déclin comme le Bar. continuer à pécher durant la période de reproduction est stupide. et encore cela sont français je ne parle même pas des bateaux étrangers qui ne respectent rien !!
Mais pourquoi tout cela : pour 14€ le kg sur une étale à Paris pour un bobo en mal de Mer.
Michel Mariette - 30 Janvier 2018 - 12h53
En tant qu' habitant du littoral de la région " Hauts de France " je déplore l'absence d'une structure du même type que COLIMER en région Normandie , structure issue de membres du Comité de bassin et de membres extérieurs .
A titre d'exemple, la non prise en compte d'un volet marin dans le cadre de la révision du SCOT Flandre Dunkerque traduit bien le fossé qui existe en région entre le monde marin et les terriens ( l' Agence d'urbanisme n'a pas de spécialiste des questions maritimes autres que portuaires )
Comme les territoires qui affichent leur ambition maritime ( la Cornouaille ) cela aurait été l'occasion de recenser toutes les activités et préserver à terre les espaces économiques nécessaires à l'économie de la mer.
Michel Mariette - 29 Janvier 2018 - 14h15
En se plaçant à l'horizon 2030 ,compte tenu de l'importance que représentent les activités mytilicoles , estime t'on nécessaire de prendre en considération dans le DSF ,les conséquences éventuelles que pourrait engendrer un phénomène d'acidification significatif en MEMNo quant à résistance des coquilles des bivalves par déficit en carbonates (CO3-- ) dans la colonne d'eau avec la nécessité pour la profession d'adapter les moyens de collecte , de manipulation ( passage en bassin de purification par ex ) eu égard à leur fragilité avec un taux de casse des coquilles plus important rendant leur commercialisation plus délicate ? Faudrait il assurer une veille technologique face à ce pb?