Les risques littoraux

Les risques littoraux
Baie de Somme 3 Vallées - 23 Mars 2018 - 17h00
La Picardie maritime présente de nombreux enjeux, au regard des risques naturels (submersion marine, érosion du trait de côte, mais aussi inondation par remontée de nappe, ruissellement et coulées de boues), qu’il convient de prendre en compte dans les programmes d’aménagement.
La mesure 2.1.3 du Projet de charte du PNR (Anticiper les risques naturels sur les terres intérieures et la bande côtière), reprend l’ensemble des objectifs du territoire à ce sujet et précise la plus-value du futur Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime. En effet, les chefs de file sur ce domaine sont :
• L’Etat prescrivant les Plan de prévention des risques ;
• Le Syndicat mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard portant le PAPI (Programme d’Action et de Prévention des Inondations) Bresle Somme Authie ;
• L’EPTB Somme – AMEVA pour la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation.
Baie de Somme 3 Vallées - 23 Mars 2018 - 16h59
Le rôle du futur Syndicat mixte de Parc en la matière est néanmoins important avec :
• L’intégration de ces enjeux dans le Schéma de Cohérence Territoriale et dans la stratégie de développement du territoire, en tenant compte :
- des nécessités d’adaptation des activités humaines et de leur localisation ;
- des notions de solidarité territoriale entre la bande côtière et les terres intérieures pour ce qui concerne notamment les risques littoraux.
• La sensibilisation de la population et des élus aux solutions et recommandations permettant de réduire la vulnérabilité du bâti ;
• La sensibilisation des élus pour la prise en compte du risque dans les documents d’urbanisme (cf. mesure 2.1.2) et les projets d’aménagement (cf. mesure 2.1.4) ;
• L’accompagnement des communes dans la recherche de solutions innovantes et résilientes en matière d’habitat, d’aménagement d’espaces publics, ...
Baie de Somme 3 Vallées - 23 Mars 2018 - 16h57
L’élaboration d’un Plan Climat Energie Territorial permet de compléter la contribution du futur Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime pour répondre pleinement à l’objectif de lutte et d’adaptation au changement climatique. Il comporte dans son diagnostic un volet "Etude de vulnérabilité du territoire au changement climatique" et dans son plan d’action un volet "Adaptation au changement climatique".
JP Larue - 18 Mars 2018 - 14h15
La protection du littoral, le développement économique et touristique, la transition écologique sont autant de points qui se doivent d'être traités de façon coordonnée car ils interagissent les uns sur les autres et toute action non coordonnée risque de déstabiliser d'autres points de façon importante.
Un exemple est visible sur les plages de Barneville-Carteret. La création du musoir du port de plaisance a impacté les courants qui ont eux-mêmes impacté l'ensablement et la protection du littoral. On a donc développé le port pour des raisons économiques et touristiques mais l'impact n'a pas été évalué et conduit maintenant à la nécessité de réaliser des enrochements massifs afin de protéger la dune et les habitations et infrastructures littorales. Ces mêmes enrochements provoquent un abaissement de la plage et l'apparition de cailloux d'où impact sur le tourisme. Nous avons les connaissances pour traiter tout dans son ensemble et amener des solutions durables et efficientes. Allons y !!
Leruinemaniac - 16 Mars 2018 - 04h17
Je parlerai ici d'une petite plage Normande pas loin de chez moi, pas beaucoup de gens, pas d'infrastructures quelle qu'elle soit, du soleil bref un petit paradis perdu et protégé pourtant malgré sa conservation on y constate un net recul et pourquoi ? Car les marée et les tempêtes la façonne en permanence les animaux s'en accommodent très bien les usagers aussi et pourquoi ? Parce que l'environnement à toujours changé nous sommes sensé être en période de glaciation pourtant on bat encore des records de température d'ici cent ans si on stoppe toute émission de gaz à effet de serre ( la bonne blague) le niveau de l'eau monteras d'un mètre et il faudrat faire avec les plage sont des endroits qui vont disparaitre et aucune digue ne changera ça nous ne faisons que payer nos erreurs. La nature obéit à des lois précise il fallait peut être y faire attention il y a quelques années.
acanayer - 15 Mars 2018 - 13h03
Soumise depuis 1986 à la loi Littoral, la Côte d’Albâtre doit allier à la fois préservation de son patrimoine naturel unique et développement de son économie, de son territoire.
Cette bande littorale s’est donc engagée volontairement dans une démarche de développement de son économie autour de la valorisation de son patrimoine naturel et architectural, fruit de son histoire agricole. Les communes ont bâti leur projet de territoire autour de la valorisation, et la préservation de ce terrain, sont donc soumises à la fois à une législation stricte, mais doivent également prendre en compte les projets économiques, touristiques et agricoles..
La loi doit être assouplie, pour répondre aux projets de territoires, qu’ils soient agricoles ou touristiques.
jaquotiere - 06 Mars 2018 - 21h32
J'ai fait une fausse manœuvre mes excuses.
Notre planète est malade nous le savons toutes et tous. Le littoral subit a chaque grandes marées et vent cumulé des asseaux d'une violence inouï. Pourtant la pression immobilière sur le littoral est de plus en plus fort. Pour mémoire les anciens non jamais construit au bord de l'eau!! le recul du trait de côte et en forte progression y compris sur la côte ouest de la Manche.
Donc, il faudra bien évacuer lorsque le danger sera présent. Je voudrais vous rappeler que lors du Grenelle de l'environnement et de la mer en 2008 2009 sous l'autorité de Jacques CHIRAC trois députés de la majorité dont Alain COUSIN de la circonscription Coutances Granville ont sorti un rapport des 200 pages. Ce rapport et très positif car il pa
Grégoire Rcs - 05 Mars 2018 - 17h31
La conservation du littoral et la gestion des risques sont à mon sens trop éparpillées à différents niveaux de compétences (loi Littoral, compétence GEMAPI trop général). Au lieu de diviser le trait de côte selon le territoire auquel il appartient (que ce soit par communes ou par départements), pourquoi ne pas reprendre un modèle similaire au comité de bassin pour la gestion des bassin versant à l'intérieur des terres, modèle qui a fait ses preuves et permet d'être cohérent d'un point de vue écologique ?
D'un point de vue plus technique vis à vis de l'érosion, les reliefs naturels sont issus d'un équilibre écologique qui permet à la côte de résister, la modification des reliefs (création de dunes ...) me semble être à long terme contre productif ; la végétalisation des dunes existantes ne permettrait elle pas de "retenir" le sable plus efficacement ?
GPMD - 02 Mars 2018 - 18h38
- de disposer d'un "plan de gestion" du trait de côte et des emprises du littoral sur le long terme, en ciblant d'une part les travaux d'aménagement permettant de disposer de matériaux et les autres sources de matériaux (carrières, etc) et d'autre part une priorisation des zones à renforcer
Les activités portuaires permettent de contribuer activement à ces bilans et à ces analyses, en apportant une attention constante à ces enjeux et en engageant des travaux d'investissement ou de dragage d'entretien. Ces travaux permettent de disposer de matériaux (sables notamment) pouvant être réutilisés pour la protection du littoral (restructuration du trait de côte ou élévation du niveau des terres pour lutter contre le risque de submersion).
GPMD - 02 Mars 2018 - 18h37
Les courants marins naturels conduisent progressivement à une érosion des matériaux du littoral. De même, les risques de submersion sont des enjeux naturels à prendre en considération.
Il est nécessaire :
- d'assurer un suivi bathymétrique des fonds et des plages du littoral et un suivi piézométrique des eaux sur l'emprise terrestre du littoral
- d'assurer une analyse scientifique de ces suivis bathymétrique et piézométrique afin de comprendre les phénomènes observés et anticiper les actions à conduire pour se prémunir des risques liés à l'érosion côtière et au changement climatique
- de faire des analyses de risques, permettant de caractériser les enjeux et les aléas des évènements exceptionnels ou liés au réchauffement climatique, puis de construire des plans d'intervention d'urgence pour être prêt à parer à ces risques
marcel ghesquiere - 28 Février 2018 - 15h53
est-il prématuré d'envisager un plan de recul de l'habitat littoral et de préparer la reconstruction en arrière pays de certaines communes telles que Wissant, Wimereux et Merlimont, liste non limitative pour éviter des catastrophes liées à des tempêtes de plus en plus violentes?
Manu Delcroix - 24 Février 2018 - 12h55
un jour ou l'autre, non sans avoir été défigurée, souillée, pillée, la nature gagne, ça fait 3 milliards d'années qu'elle est là alors c'est pas trois maçons et deux industriels qui vont changer ça.
Tu construis ta maison trop près de la côte, une vague l'emporte, tu meurs (Nature 1 : Homme 0). Next.
Bauduin - 22 Février 2018 - 17h34
Il faut arrêter de vouloir contraindre la nature, la mer ; elle sera toujours la plus forte. Gérer le littoral = arrêter de construire habitations et entreprises sur le littoral (cad renforcer la loi Littoral) – travailler au niveau des bassins hydro-sédimentaires et non des limites administratives – éventuellement déplacer en arrière des zones d'activités. Cela induit que le pouvoir de décision ne soit plus seulement aux mains des élus locaux, il faut une gouvernance élargie à tous les acteurs du territoire (élus, milieux économiques et société civile, dont les structures environnementales).
Laurent Colasse - 22 Février 2018 - 09h47
Les riverains du littoral sont conscients d’avoir une place de privilégiés « les pieds dans l’eau », Il faut assumer le risque pris. Nous ne voulons plus payer une plastification massive du littoral pour protéger des grands propriétaires-électeurs. Il est débile de vouloir lutter contre les déchets marins et en même temps autoriser l’installation MASSIVE de grandes bâches plastiques (Géotextiles imitant le tissu) sous les enrochements, en protections de dunes et stabilisations de plages. (Et de l’autre, extraire du sable et des granulats marins devant la côte ?) Le résultat attendu n’est pas du tout à la hauteur (sauf pour un mandat électoral) ! En moins de 10 années, ces digues plastifiées sont TOUTES disloquées, fragmentés et nos impôts finissent en lambeaux sur NOTRE littoral. J’ai pu l’observer largement sur tout le littoral durant la DCSMM et sur les fleuves. Notre environnement aquatique n’est pas assuré, la sagesse impose le recul de tous face aux dangers (dont les ICPE) !
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 10h50
Avec l'élévation du niveau de la mer et l’érosion des côtes, plus de 50 % du littoral de Normandie et des Hauts de France reculent. La mer grignote le rivage et l'urbanisation galope sur les côtes. Face à cette double pression, il s'avère capital de préserver le littoral, protéger les populations et de repenser intelligemment l'aménagement du territoire. La loi Littoral est le seul outil qui permet de résister à la fois aux assauts de l’érosion et des submersions marines et à ceux de l’urbanisation. La France doit donc veiller à sa bonne application mais aussi réfléchir avec les acteurs locaux à des propositions ambitieuses qui consolident cette loi. L'un des vecteurs relativement oublié s'avère notamment être l’information et la sensibilisation des élus et citoyens aux risques littoraux.
- Mettre en place un contrôle de légalité rigoureux des préfets sur la bonne application de la loi Littoral;
- Mener une campagne à l’échelle de la façade maritime pour sensibiliser élus et citoyens.
Antoine Billet - 11 Février 2018 - 19h52
Le principal obstacle auquel se heurte la protection du littoral est la question de son financement. En parallèle, se mettent en place en mer des activités économiques nouvelles souvent mal acceptées par les riverains.
Nous proposons que ces activités nouvelles (de type équipements énergétiques ou extraction de matériaux) contribuent à la protection du littoral au large desquels ils exercent via une taxe. Ceci contribuerait à l’objectif de protection du littoral, en même temps que cela faciliterait l’acceptabilité sociétale de ces activités.
Antoine Billet - 11 Février 2018 - 19h51
Nous proposons :
- Que la compétence "protection du littoral" du niveau des Pouvoirs Publics désigné soit une compétence obligatoire, à concurrence du financement maximum prévu par la loi ; toute communauté de communes confrontée à un problème de protection du littoral doit y répondre, jusqu’à ce qu’elle y ait consacré l’intégralité des ressources fiscales dont elle peut disposer, ou, si elle ne le fait pas, avoir à supporter les conséquences financières de dommages aux biens que son incurie aura provoqués.
- Qu’une priorisation des territoires dont le littoral est à protéger soit accordé aux zones urbanisées et aux zones porteuses d’activités économiques et d’emplois.
Antoine Billet - 11 Février 2018 - 19h50
Il nous paraîtrait souhaitable de ne disposer que d’un nombre limité d’interlocuteurs sur la compétence "protection du littoral". Il est en outre souhaitable que le niveau désigné ait toutes les compétences nécessaires sur ce domaine. La loi GEMAPI, dans sa première version, attribuant l’ensemble des compétences de protection du littoral aux communautés de communes ou d’agglomérations, nous avait un court laps de temps sembler répondre à cette préoccupation. Mais son amendement de Décembre 2017 a malheureusement opacifié le dispositif en permettant aux régions et départements de se réintroduire dans cette compétence. Pire, elle prévoit la possibilité pour les communautés de communes ou d’agglomérations qui le souhaiteraient de déléguer à un « établissement public compétent », leur rôle dans ce domaine, ce qui crée un niveau administratif supplémentaire susceptible de diluer davantage encore les compétences.
Noemie - 09 Février 2018 - 15h43
En adoptant une démarche de planification urbaine audacieuse!! Par exemples : dessiner et projeter le repli urbain des villages côtiers (anticiper l'érosion marine) , accompagner les agriculteurs pour mettre en œuvre des pratiques culturales qui préservent la fertilité des sols et limitent l'érosion des sols (le non retournement des sols).
Adeline P. - 07 Février 2018 - 10h39
L'important est d'améliorer la résilience chez la population. Accepter d'habiter en zone à risque c'est prendre conscience des enjeux derrière. La population littorale est nouvelle (retraités, résidents secondaires) et n'a pas conscience de la culture du risque. En outre, une gestion souple du trait de côte est à envisager, une dune est un espace mobile d'accrétion et d'érosion, c'est une protection contre les tempêtes car elle en atténue sa force. Réaliser des ouvrages en durs n'est pas toujours une bonne idée : un enrochement protège le bas de la dune ou falaise mais repousse la dérive littorale qui est plus forte et engendre une accrétion importante à la fin de l'ouvrage. Enfin, éviter les siffle-vent permet de réduire l'emprise du vent, canaliser la population pour éviter de piétiner la flore fixatrice des dunes sont des pistes à envisager.
Lecolo - 05 Février 2018 - 10h37
Une seul chose à faire !!!! reculer l urbanisation. Des emplois pour ramasser les déchets marins. Avec des usines de recyclage hydraulique. Je suis prêt à être le première embauché....tout le monde y gagne !!
Aladam - 04 Février 2018 - 23h32
Sur la côte de Seine maritime les courants ont commencé à se modifier à la construction du port d’Antifer puis ont été modifiés par les centrales de Paluel et de Penly, de ce fait il n’y a plus de galets aux pieds des falaises qui sont maintenant attaqués par la mer.
La seule solution c’est de construire des épis tous les 100m du Havre à Ault (80). Ces épis devront être en bois de façon à ce que les bancs de galets puissent bouger en cas de tempête sans casser les épis. Ou il y a des épis il y a des galets.
De plus la côte est lessivée par les produits mis dans leurs tuyaux par les centrales nucléaires pour empêcher les moules de s’y accrocher.
Daniel - 03 Février 2018 - 20h40
En attendant que l'homme devienne raisonnable, pourquoi ne pas essayer ce type de renfort côtier, permettant à la fois de piéger les éléments polluants, d'accroitre la biodiversité, tout en consolidant nos traits de côtes: [lien supprimé]
daniel.chateigner@ensicaen.fr
Hastrid PPernel - 03 Février 2018 - 09h19
Faire en sorte de recréer les dunes avec l aide de barrière de piquer qui retiendront le sable et ainsi le trait de côte reculera peut être moins vite
Eric Lompré - 02 Février 2018 - 21h05
Il est dommage de laisser faire les éléments .
Prenons exemple sur les Pays Bas qui savent gérer intelligemment les aléas des caprices de la mer .
Ce n'est pas défié la Nature mais créer une osmose intelligente .
Créer cette bande des cent metres c est bien mais quand on est propriétaire on doit gérer ses terres donc c'est important de la protéger et de faire de meme
Franck Aupee - 31 Janvier 2018 - 18h14
c'est un vaste programme que de vouloir réduire les effets de la nature.
il faut peu être laisser la nature faire à certains endroits, les marais asséchés retrouveront peu être leur rôles.
les brises lames de nos aïeux avaient une certaine efficacité.
les déblais des chantiers de terrassement pourraient éventuellement sous conditions servir à renforcer des zones érodées..
Fabrice JH - 29 Janvier 2018 - 21h02
J'ai travaillé sur le sujet et notamment sur les plans divers et variés de submersion. Est il envisagé un retrait à l'ntérieur des activités économiques et des habitations dans les zones inondables , toutes repertoriées dans les
« PPRI, PPRL, PAPI, PSR » ?
Pour ce qui est des zones humides et des plages grignotées par l'urbanisation dans le Calvados ( il n'existe dans ce département
quasi plus de plages au sens d'organisme mouvant autonome), peut être faudrait il qu'un moratoire soit prononcé sur les constructions sur le littoral.
Michel Mariette - 26 Janvier 2018 - 16h37
1il s'agit d'un enjeu proposé par les services de l' Etat en assemblée plénière du CMF MEMNo en date du 12 12 2017.
est ce que cette mission à caractère prioritaire sera confiée en application des lois MAPTAM et NOTRE à la GEMAPI dont une des compétences serait d'assurer la gestion du risque submersion sur le littoral mer du Nord en zone de polders ? Cette mission sera d'autant plus délicate que parallèlement à des phénomènes de submersion simultanée à des crues de l'intérieur susceptibles de venir de la Province de Flandre occidentale ( B ) peut venir se greffer un risque nucléaire ( CNPE Gravelines )ou (et) SEVESO niveau haut (cf PPRT Dunkerque et Calais ) ?
2 est ce que cet enjeu pourrait être de nature à renforcer la coopération avec le GECT Veurne et son groupe de travail eau ?
.