Les risques

Comment se prémunir des risques liés à l’érosion côtière et au changement climatique pour le littoral ?

 
  • developper une strategie pour enrayer la proliferation des meduses

    PIERRE H - 25 Mars 2018 - 19h15

    Les causes de la prolifération de méduses :
    1 – le réchauffement climatique
    2 – la surpêche qui élimine les prédateurs de méduses
    3 – les barrières artificielles qui protègent les plages mais sont des havres pour les larves de méduses.
    depuis quelque temps, les essaims, plus nombreux, sont présents tous les ans, et même durant l'hiver. Les activités humaines déplacent de plus en plus d'organismes vivants d'une région à une autre, parfois involontairement.

  • Faire respecter la loi Littoral.

    AVSANE - 24 Mars 2018 - 17h45

    • Éloigner les nouvelles constructions des zones d'érosion,
    • Détruire, quand cela est possible, les constructions (épis, digues, etc.) qui ont démontré leur nocivité sur l'érosion de la zone où ils sont implantés,
    • Ne construire des ouvrages maritimes côtiers qu'après études approfondies et simulation informatique démontrant leur intérêt.

    Il est clair que si le niveau des mers et des océans doit s’élever, il est illusoire de croire que l’on peut maintenir la ligne de rivage actuelle. L’exemple le plus clair est celui des îles volcaniques qui s’effondrent dans la mer et par là subissent des montées d’eau très rapide. Plus près de nous Venise subit de plus en plus de submersion de la place Saint-Marc. Cela, tiens au fait que le nord-adriatique est une fosse de subsidence dans laquelle se déposent les sédiments du Pô et qui enfoncent une croûte océanique mince. Le même phénomène se produit au Bengladesh dans le delta du Gange.

  • Pour maintenir les plages

    AVSANE - 24 Mars 2018 - 17h44

    • Planter des végétaux adaptés au milieu côtier et baliser les accès aux plages,
    • faire systématiquement vérifier par des bureaux d'étude spécialisés en hydraulique que tout ouvrage de type mur de soutènement de route en rive, ou enrochement ne perturbera pas d'autres endroits du littoral,
    • Faire en sorte que les banquettes de feuilles de posidonies mortes sur les plages et qui stabilisent les plages puissent être enlevées avant le saison balnéaire et stockées puis redéposées selon la technique "mille feuille" la saison terminées.

  • Houle sous-marine et de surface (courantologie) à l'origine de l'érosion

    Mairie Villeneuve-Loubet - 23 Mars 2018 - 09h09

    Dans ce cadre, un projet expérimental« Rebamb » est mené par le Conseil Départemental des Alpes Maritimes sur le territoire de la Commune de Villeneuve-Loubet
    Il s’agit d’immerger plusieurs rangées de bambous de grand diamètre, assemblés selon une architecture prédéfinie. Ancrées au large de la plage, elles sont sensées créer un récif artificiel souple capable de casser les vagues et d’atténuer l'érosion de la plage fortement touchée par les houles, avec recul du trait de côte de 10 mètres en 10 ans.

    D'autres expériences probantes pourraient être menées comme la création d’ouvrage artificiel sous forme de récif, en supplément de la limitation de l'érosion, qui permet de développer la faune et la flore en vue d’un repeuplement.

  • REVALORISATION DE LA LOI DU PROTECTION DU LITTORAL

    Frédéric Gidron - 22 Mars 2018 - 19h54

    Il est important de redonner de la valeur à cette loi en incluant la notion d'environnement, d'écologie, de transition, de changement climatique. Il faut faire respecter stritement la loi. Arrêter l'urbanisation de masse.

  • S’appuyer sur la recherche publique qui développe de nouvelles solutions

    Clément AUBERT - 22 Mars 2018 - 17h28

    Si le recul stratégique est sans doute la solution la plus durable face à l’érosion, il reste impossible quand les activités humaines, ou la faune et la flore, sont menacées, et d’autres solutions doivent être envisagées.
    A Marseille, une équipe de chercheurs a développé ‘EcoDigue’, une nouvelle structure de protection côtière inspirée des métamatériaux, qui permet de lutter contre l’érosion, tout en préservant l’écosystème local et les courants marins.
    Nous avons testé et validé cette technologie dans un bassin de génie océanique. Elle a été conçue pour avoir une durée de vie plus longue que les digues existantes, qui demandent beaucoup de maintenance. De plus, les digues classiques perturbent les courants marins locaux et déplacent donc les problèmes. ‘EcoDigue’ pourrait apporter une solution innovante et durable, notamment pour les plages du Golfe du Lion en proie à l’érosion grandissante, pour d’autres écosystèmes à préserver, ou pour les zones portuaires.

  • Stop aux petits arrangements locaux

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h28

    Redonner du pouvoir au prefet

    Martine Balestié
    Au lieu de tout faire pour repousser la montée des eaux sur les côtes qui revient cher et est inutile, il vaudrait mieux s'adapter et construire construire des maisons sur pilotis comme en Hollande.
    • Pas d'accord
      0
  • Stop aux petits arrangements locaux

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h28

    Redonner du pouvoir au prefet

  • Stop aux petits arrangements locaux

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h28

    Redonner du pouvoir au prefet

  • Stop aux petits arrangements locaux

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h28

    Redonner du pouvoir au prefet

  • Stop aux petits arrangements locaux

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h28

    Redonner du pouvoir au prefet

  • Liste de mesures energiques et urgentes

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h27

    -demoustiquer
    -stopper l immigration etrangere
    -interdire tte construction nouvelle
    - demolir ce qui est trop proche du bord ds les zones a risque donc faire des choix de protection
    - reboiser
    - prevenir la population

  • Liste de mesures energiques et urgentes

    Isabelle Gouleret - 22 Mars 2018 - 06h27

    -demoustiquer
    -stopper l immigration etrangere
    -interdire tte construction nouvelle
    - demolir ce qui est trop proche du bord ds les zones a risque donc faire des choix de protection
    - reboiser
    - prevenir la population

  • risque sanitaire du moustique tigre sur les populations et mesures

    PIERRE H - 19 Mars 2018 - 20h29

    jusqu’en 2014 une vingtaine de départements, principalement du sud de la France, étaient colonisés et l’année 2015 a vu un accroissement fulgurant de cette colonisation et ce jusqu’en région parisienne.
    La particularité de ce moustique est d’être potentiellement vecteur de maladies
    virales telles que la dengue ou le Chikungunya. Afin de limiter le risque épidémique,
    l’État français a mis en oeuvre dès 2006 un plan anti-dissémination de la dengue et
    du chikungunya . Les départements colonisés sont compétents dans la veille entomologique et la lutte contre ce vecteur. Cependant les consignes élémentaires de base ne sont pas connus.

  • Application du corpus juridique existant

    Irène Cho Dan - 19 Mars 2018 - 14h09

    Un corpus juridique existe qui parait suffisant en l’état actuel car il régit également la cohabitation de réglementation contrairement à ce que peu dire certains élus. En ce sens je ferais confiance aux associations protégeant avec courage le littoral.
    L’état par contre n’a que peu d’agents sur place pour constater les infractions...
    L’idea serait des moyens humains conséquents (service d’état et de la justice pour une application plus rapide des sanctions en cas d’infractions)
    Pour des démolitions systématiques aux frais immédiats des fraudeurs et. On de l’etat (ce qui explique aujourd’hui le peu de démolition du fait du peu de moyens des préfectures)

  • Lutter en amont

    RaphNZ - 19 Mars 2018 - 08h29

    Comment se prémunir des risques liés à l’érosion côtière et au changement climatique pour le littoral ?

    Pour ce premunir des risque, il faudrait lutter en amont et prevenir/reduire le changement climatique.
    Les accords de Paris vont dans ce sens mais cependant peut de choses ont été mises en place pour reduire le changement climatique.
    Il faut que la France soit intransigeante mais aussi qu'elle fasse pression sur les autres pays europeens et les urge à faire de meme !

    Nous atteignons des records de temperature ces dernieres annees et la fonte des poles n'est plus a questionner. Il faut maintenant passer la vitesse superieure dans la lutte

  • Respecter le trait de côte naturel

    citoyenlittoral - 18 Mars 2018 - 14h09

    Le climat méditerranéen rend le littoral particulièrement vulnérable à l’érosion et aux inondations. Depuis des décennies on construit dans les zones inondables sans contraintes architecturales, on bétonne la bande littorale empêchant tout recul stratégique. Cette politique engendre des inondations de plus en plus graves et dramatiques.
    La modification profonde du trait de côte (ports, épis, enrochements, établissements balnéaires) et le calibrage des fleuves entraînent la diminution des sédiments et leur impossibilité à migrer le long du littoral. On déverse des milliers de m3 de sable pour que nos plages soient présentables quelques semaines par an. L’Etude « EUROSION » n’a eu aucun impact sur les politiques d’aménagement. Il faudrait se tenir à distance raisonnable pour installer des infrastructures que l’on souhaite pérennes, arrêter de transformer le trait de côte par des ouvrages en tous genres qui détruisent les équilibres naturels que nous ne parvenons plus à recréer.

  • Un ETAT INTRANSIGEANT

    DEBO - 15 Mars 2018 - 19h57

    Les services de l'état doivent faire appliquer sur les territoires classés en zone inondable la loi littoral, les PPRI à la lettre et arrêté de discuter les bouts de territoire encore urbanisables avec les communes du littoral. Ces territoires doivent cesser de croitre en population permanente et donc d'aggraver le risque pour les populations existantes.

  • Réaménager l'Espiguette et Port Camargue

    Kubagde - 15 Mars 2018 - 13h25

    Une des raisons de l'érosion des plages de l'Hérault est l'aménagement de la digue protégeant l'accès à Port Camargue. Cette digue, d'une longueur d'1 km a effectivement eu pour effet de prévenir l'ensablement de l'accès au port ; mais en bloquant la dérive sédimentaire littorale elle a également eu pour effet l'érosion des plages de l'Hérault.
    Le réaménagement de cet ouvrage, pour permettre à la dérive sédimentaire de reprendre son cours vers l'ouest, serait une manière écologique d'aider le littoral héraultais à affronter la montée des eaux et les tempêtes, et de se montrer résilient face au changement climatique.

  • Empêcher les velléités de certains d’assouplir la Loi Littoral

    Jahan - 12 Mars 2018 - 20h29

    Pas d’arrangements entre amis !
    Exemple le député LREM de Narbonne, Alain Perea, qui annonce qu’il souhaite l’assouplissement de la Loi Littoral... Au secours, urgences!

    DEBO
    100% d'accord partout sur notre cote cette loi est contournée, il faudrait même la durcir
    • Pas d'accord
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  • Du retrait stratégique des voies de communication

    Kubagde - 12 Mars 2018 - 10h59

    On parle beaucoup du retrait stratégiques des routes le long du littoral. Mais qui se soucie du retrait stratégique des voies de chemin de fer ?
    La seule ligne du sud de la France passe sur 30 km dans les étangs du littoral (aléa de submersion), et pour la branche partant vers l'Espagne, c'est 20 km de plus. La construction de la LGV (Montpellier-Perpignan), en dehors du fait qu'elle est nécessaire pour désengorger cette ligne saturée, participe également au retrait stratégique et permet de garantir que cette voie ne soit pas interrompue (ce qui serait catastrophique pour la région).
    Mais bon, voilà, faut-il encore qu'on la construise !

  • Habiter la mer

    Kubagde - 12 Mars 2018 - 10h47

    Si aujourd'hui, nul n'habite sur la mer, la question peut se poser pour demain. En effet, on voit fleurir de nombreux projets d'habitats sur ou sous la mer.
    Avec la montée des eaux, les aléas de submersion et d'érosion, une autre perspective, pour éviter d'avoir à déménager, est d'aménager de l'habitat sur pilotis, voire même des structures sur et sous-marines pour y accueillir habitats et activités.
    Si aujourd'hui, cela peut paraître choquant, ce sera peut-être une solution pour les générations futures. Aussi, il convient dès aujourd'hui de prendre cette possibilité en compte et d'aménager le littoral de façon à ce que plus tard cela soit possible.

  • Il est temps de choisir et d'intervenir

    Kubagde - 10 Mars 2018 - 19h54

    Le niveau de la Méditerranée va monter, nul doute n'est plus possible.
    Nous sommes déjà en mesure de prédire ce que cela induira comme impact sur les infrastructures du littoral et son économie. Alors que faire ? Continuer à faire l'autruche en se disant que demain un miracle résoudra le problème ? ou alors choisir et agir ?
    Choisir ou mais quoi ? Choisir ce que la collectivité va protéger. Si protéger une maison ou, pire encore, un cabanon n'a pas de sens économique, par contre la question se pose sérieusement pour la Grande-Motte (ville construite sur le sable). Aussi, il faut dès aujourd'hui choisir ce qui devra être protégé, y affecté les moyens nécessaires, et poursuivre l'aménagement de ces territoires pour y rentabiliser les investissements.
    Quant aux zones en-dessous de 2 m NGF, elles devront être rachetées par la collectivité pour être renaturalisées (zones humides) ou consacrées à l'agriculture (élevage, maraichage), et ainsi recréer un littoral résilient et attractif.

  • Organiser la résilience

    Cédric Dubois - 07 Mars 2018 - 16h47

    En tenant compte de la vitesse de hausse des mers et océans, ainsi que de l'aléa (donnant lieu à une cartographie), définir de nouvelles prescriptions d'aménagements du littoral pour restaurer les milieux d'interface, assurer les communications, mettre les populations en sécurité...

  • Adopter en Préventif les solutions écologiques, non impactantes et à moindre coût !

    CoLLecT-IF environnement - 06 Mars 2018 - 15h39

    L’érosion du littoral provoque des désastres écologiques, économiques, voire humains qui interpellent de plus en plus les riverains, les acteurs publics et privés en charge du littoral et les pouvoirs publics des pays disposant de côtes maritimes. Les solutions actuelles, souvent coûteuses et peu esthétiques, pourraient voir leur efficacité et durabilité largement améliorées.
    Il existe une solution écologique et esthétique qui génère de la matière contribuant à la résistance contre l’érosion et l’affouillement en continu
    Lorsque le site considéré est le siège de mouvements de sédiments, il n’est procédé à aucun apport de sédiments extérieurs. La mer se charge du travail : l’eau charrie les matériaux nécessaires qui viendront se fixer sur le support par électrolyse...
    Il n’y a ainsi pas deux "substrat" identiques d’un lieu à un autre, puisque les sédiments drainés par la mer ne sont pas les mêmes (nature, couleur, etc.).

  • Faire entrer en cohérence les TRI et l'urbanisme de Marseille

    keltoum chaouche - 04 Mars 2018 - 10h42

    Construire en zone inondable via une autorisation exceptionnelle de l'Urbanisme de Marseille est courant ces dernières années. Dans la zone du stade Vélodrome, un bassin tampon de la station d'épuration a été construit à 36 m de profondeur dans une zone cuvette (10 m d'élévation et à 1 km de la mer), en lieu est place d'un terrain qui aurait absorbé l'eau. Autour ? des habitations (des "barres d'immeubles" selon les documents du prestataire privé pressé de commencer son chantier), des écoles. Les eaux ? des rejets domestiques et industriels, parfois des eaux d'hopitaux, de ruissellement de routes sur 18 communes des BdR (dont Fos), il est attesté qu'elles contiennent des métaux lourds, des HAP, des éléments radioactifs en quantités supérieures aux normes. La Préfecture ? absente pour protéger les riverains, très présente pour donner toutes les autorisations nécessaires. Et pourtant les cartes de TRI qu'elle édite montrent bien que cette cuvette est inondable. Que de contradictions!

    keltoum chaouche
    [lien supprimé]
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    keltoum chaouche
    [lien supprimé]
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    pierre 17
    pourquoi les liens sont-ils toujours supprimés ?
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  • 2030 mais il faut préparer 2050 et 2100

    jean marc - 04 Mars 2018 - 09h54

    Les effets du changement climatique sur l'atmosphère, les milieux marins et terrestre ont une telle inertie qu'il faut se projeter au delà de 2030. Pour le littoral, on commence à envisager pour 2100 des élévations bien supérieures à 1m, couplés à des événements extrèmes de plus grande intensité en méditerranée. Les risques de submersion sont sans doute plus élevés que ce nous imaginons à ce jour. Il faut donc effectivement commencer à organiser un repli stratégique pour les résidences et activités du front de mer, et un peu au delà. Prévoir un fond public pour dédommager à minima les propriétaires, mais surtout arréter les projets immobiliers qui continuent à fleurir, malgré les contraintes des PLU et des plans climats energie territoriaux. Aux risques de submersion s'ajoutent les risques d'inondation (étang qui ne s'évacuent pas vite suite fortes pluies), de salinisation ou même sanitaires... gérer les étangs (plus salins) comme zones tampons, de type mangrove ailleurs...

  • L'érosion est inexorable

    pierre 17 - 03 Mars 2018 - 19h12

    L’érosion est un processus géologique inhérent aux cycles biogéochimiques, elle n’a pas à être combattue en tant que telle. Si des aménagements côtiers ou fluviaux l’aggravent en créant des courants plus forts (permanents ou lors de crues) ou en limitant l’apport de sédiments (Rhône endigué qui ne “nourrit” plus la Camargue - [lien supprimé]), il faut supprimer ces aménagements et restaurer une ligne côtière naturelle ou un tracé fluvial naturel.
    Quand aux conséquences sur les biens, toute construction dans la frange des 100m étant une erreur du passé appelée à être éliminée, il n’y a qu’à laisser la nature faire son œuvre… De même dans l’hypothèse d’une hausse du niveau marin : la frange des 100m (qui devrait d’ailleurs être augmentée à 150 ou 200m) sans aucune construction se suffit à elle-même pour “absorber” la progradation.
    Cessons de raisonner contre la nature : dompter le fleuve, dompter les vagues, dompter le niveau marin…

  • Consolider la loi Littoral et anticiper les risques littoraux

    FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 09h44

    Tandis que l'urbanisation galope sur le littoral, l'élévation du niveau de la mer, elle, grignote peu à peu le rivage. Pour faire face à cette double pression, préserver les citoyens des risques littoraux et sauvegarder notre magnifique patrimoine naturel, il n'existe aujourd'hui qu'un seul outil juridique : la loi Littoral. Il est capital que la France veille à sa bonne application et réfléchisse avec les acteurs locaux à des propositions ambitieuses et opérationnelles sur le long terme qui consolident cette loi. L’information et la sensibilisation des élus et citoyens, qui ont été relativement oubliées jusqu’ici, s'avèrent essentielles afin de mieux intégrer la culture du risque dans les différents outils de gestion des risques littoraux.
    Propositions :
    - Mettre en place un contrôle de légalité rigoureux des préfets sur la bonne application de la loi Littoral ;
    - Mener une campagne à l’échelle de la façade méditerranéenne pour sensibiliser élus et citoyens aux risques littoraux.

    Jahan
    Former les élus, oui certainement. Le député de Narbonne LREM veut « assouplir » la Loi Littoral....il faut l’inscrire d’office, envoyez lui une invitation. Au secours!
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    PIERRE H
    la loi littoral ne s'applique pas en milieu urbain.. regarder les PLU...il y a imbrication de zone constructibles et DPM.. il faut mettre en zone non constructible tous les abords de plages sur une largeur de 50 m..
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  • Mieux penser le littoral

    Mafalda06 - 20 Février 2018 - 20h16

    Prévoir davantage de zones arborée en bord de mer qui empêcheraient un peu l'érosion et donnerait de l'ombre au lieu d'accumuler la chaleur ( voir le projet actuel aux Sablettes à Menton !!). Pourquoi ne plante t-on pas des arbres au bord des plages ? Est-il plus intelligent de griller en plein soleil puis de se badigeonner de crème solaire ( au demeurant peu efficace) ultra polluante ? Est-on toujours obligé d'être agressé par des parfums de synthèse sur la plage alors qu'on aspirerait davantage à respirer les embruns ( déjà bien difficiles à capter au milieu des vapeurs de diesels) ?

    pierre 17
    Dans les pays tropicaux, les arbres (Filaos, Cocotiers) poussent sur les plages et c'est bien agréable en effet... Laisser se végétaliser les plages est une idée, mais à condition de ne pas le faire de manière artificielle -espèces exotiques, alignements réguliers, peuplement monospécifique...) Le mieux serait encore de laisser les plantes germer et grandir naturellement...
    • Pas d'accord
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  • Barrages et seuils : des obstacles au transit sédimentaire

    LaureP - 19 Février 2018 - 18h10

    En amont, les seuils et barrages des cours d'eau continentaux sont des obstacles au flux sédimentaire et entrainent l’érosion de plages (ex : Camargue et Languedoc oriental) qui sont rongées par les courants littoraux peu chargés en sédiments...
    L’Agence Française de la Biodiversité(ex-ONEMA) avait recensé environ 60 000 ouvrages en France (barrages et seuils) dont la moitié n’aurait pas d’usages avérés. Il faudrait donc renforcer la politique de reconquête de la continuité longitudinale qui va dans le sens de l’arasement de certains d’entre eux (au cas par cas) afin de freiner l'érosion des plages méditerranéennes.

    De plus il faudrait renforcer la Loi Littoral, notamment au niveau de la bétonisation des berges.

  • Rétablir l apport naturel de sédiments par les cours d'eau

    Helene Rose Bitume - 17 Février 2018 - 15h44

    En amont, sur les cours, l apport de sediments est pertubé par les installations anthropiques. A l'heure des énergies renouvelables, j'aimerai croire que nous pourrons donner à la modernité ces lettres de noblesses et ne plus impacter les processus naturels de régénération.

  • Sensibilisation à l’importance de de la dynamique naturelle des plages dans le maintien du trait de côte

    Edouard - 12 Février 2018 - 10h17

    Sensibiliser, informer, former les communes littorales concernant l’entretien des plages (pour enlever les déchets) pour éviter de déstructurer la plage et la dune, avec une utilisation excessive et non adapté, des engins type herse et cribleuse.
    Mais aussi sensibiliser les populations locales et aussi hors Occitanie (touristes) qu’une plage n’est pas un bac à sable qui doit rester propre et lisse toute l’année, au risque de déstabiliser l’équilibre entre apports naturels (période estivale) et érosion (période hivernale). En effet, la déstructuration de la plage et de la dune, surtout en période hivernale (tempête et forts vents) pour conserver l’aspect d’une « plage de carte postale » favorise l’érosion et nécessite la réalisation d’un ré-ensablement avant la période estivale.
    Le système dunaire limite les effets de l’érosion côtière gratuitement (service écosystémique), à contrario des ré-ensablements annuels coûteux pour les collectivités.

  • Combattre le changement climatique

    Zelda Perret - 11 Février 2018 - 17h27

    Oui, il paraît aujourd'hui inéluctable que la température augmente et le niveau des eaux monte. Cependant, on peut encore essayer de limiter ces changements, avec bien sûr tout ce qu'on connaît sur la consommation, la pollution... Mieux vaut prévenir que guérir s'applique aussi sur cet aspect la .

    Nicolas Brunet
    100% d'accord avec cette proposition qui a par ailleurs l'avantage de sauver le monde !
    • Pas d'accord
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  • modifier l'usage du fond Barnier

    alain - 10 Février 2018 - 19h48

    Il doit être réservé aux catastrophes (donc imprévisibles)mettant en danger des vies humaines. Le recul du trait de côte, sableuse ou rocheuse, est certain et prévisible seule l'échéance de l'impact en en lieu donné n'est pas connu. Donc le fond Barnier ne doit pas être sollicité.
    L'indemnisation des propriétaires concernés doit tenir compte de l'usage de l'immeuble : habitation principale, secondaire, immeuble de rapport, commerce lié à la plage...et de la situation vis à vis du risque.
    Pour la financer :appliquer strictement la loi du 16 septembre 1807,augmenter la taxe de séjour ,permettre le bail temporaire dans les ZAART( PPLen cours de discussion)

  • Prévenir vaut mieux que guérir

    Loïc Olesc - 06 Février 2018 - 14h54

    1/ Éduquer les élus et les locaux sur les risques encourus d'une artificialisation et bétonnisation du trait de côte qui accentuent les effets de la houle en saison hivernale
    2/ Mettre en place une politique efficace de recul stratégique en subventionnant les particuliers/entreprises/mairies qui décident de quitter la zone littorale
    3/ Reconstituer des cordons littoraux naturels qui servent de milieux tampons
    4/ Permettre un meilleur flux de sédiments aux embouchures en stoppant l'artificialisation des berges des rivières et en arrêtant les prélèvements illégaux de sable (police de l'environnement)
    5/ Éviter la mise en place d'épis, de brises lames ou de digues qui accentuent l'érosion en aval des ouvrages et qui donc déplacent le problème
    6/ Mettre en place des parkings ou des aménagements routiers plus loin de la côte et de préférence perméable à l'eau (végétalisés) pour éviter le ruissellement et les inondations
    7/ Exproprier contre compensation financière dans le cadre d'une DUP

  • Anticiper

    Lilijuste - 04 Février 2018 - 00h07

    Le niveau de la mer monte. C'est une réalité. Il faut donc anticiper les dégâts prévisibles sur les habitations et les espaces. Créer des digues, exproprier si besoin, canaliser les eaux. Arrêter de construire des ouvrages qui perturbent les courants et déplacent les masses de sédiment. Lutter contre les inondations en canalisant les eaux, et les incendies. Le climat méditerranéen sera de plus en plus sujet aux aléas climatiques

  • Revoir la politique du littoral

    Rémi Hergé - 03 Février 2018 - 15h00

    Arrêter de bétonner la cote de draguer le sable et d’autoriser Les constructions sur le littoral

    PIERRE H
    les besoins en sable au niveau de la région Occitanie sont évalués à près de 6 millions de m3 régional à l’horizon 2020. 2 programmes Beachmed et Beachmed-e associant la France, l’Italie et l’Espagne, ont ainsi démontré l’existence de stocks de sable importants sur le plateau continental, au-delà des eaux territoriales (mais en deçà des 200 miles au large)
    • Pas d'accord
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  • Prévenir, mieux que guérir.

    lucien pudda - 03 Février 2018 - 12h05

    L'érosion fait et fera toujours partie du cycle de la vie.
    Le réchauffement climatique lié à l'activité humaine en amplifie les effets.
    Beaucoup de populations du littoral seront inévitablement contraintes de déménager. Regardons l'avenir tel qu'il s'impose à nous, avec objectivité. Préparons un plan national d'aide aux communes pour mener à bien la gestion de l'inévitable recul des côtes et le relogement des populations avant de nous retrouver dans l'urgence.
    Ma commune est toute petite. Le bord de mer sa principale richesse. Mais le niveau de la mer menace déjà. Nous savons que toutes les constructions de notre centre ville seront les pieds dans l'eau dans un futur assez proche.
    L'état doit donner aux communes les informations nécessaires pour faire face à cette catastrophe annoncée.
    Mais tout n'est pas négatif.
    Cette menace peut aussi être une source de relance de l'économie.
    Restructurer, réaménager, créer.
    L'urbanisation intelligente peut créer des emplois.
    .../... P1.

  • Interdire le dragage du sable au large.

    Tristan - 02 Février 2018 - 14h58

    Cette pratique qui consiste à prélever du sable en mer pour agrandir les plages érodées avant la saison estivale doit être interdite.
    Ça ne fait que renforcer le problème de l'érosion.

    lucien pudda
    El ça détruit la vie marine.
    • Pas d'accord
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    Phil
    Bonjour, je suis d'accord avec vous mais il faudra, aussi, faire accepter que Cannes, par exemple, n'ait plus de plage...
    • Pas d'accord
      0
    Helene Rose Bitume
    A essayer de fixer le littoral et d en user comme nous le faisons, nous perturbons les systèmes naturels de régénération des plages.
    • Pas d'accord
      0
    PIERRE H
    les besoins en sable au niveau de la région Occitanie sont évalués à près de 6 millions de m3 régional à l’horizon 2020. 2 programmes Beachmed et Beachmed-e associant la France, l’Italie et l’Espagne, ont ainsi démontré l’existence de stocks de sable importants sur le plateau continental, au-delà des eaux territoriales (mais en deçà des 200 miles au large)
    • Pas d'accord
      0
  • Il n'y pas de risques là où il n'y a pas d'enjeux

    larascasse - 02 Février 2018 - 14h26

    Arrêtons de bétoniser le littoral, commençons à penser au recul stratégique. L'érosion des côtes et la montée du niveau marin sont inévitables mais peuvent être anticipés.
    Quand les établissements de plages sont démontés l'hiver ils sont également moins exposés aux risques de submersion.

    BAST34240
    Oui arretons de depenser de l argent pour des quêtes inutiles, liee à la pression immobilière. L érosion est naturel et millénaire. Elle ne sera qu amplifié par le réchauffement climatique. Les châteaux de sable de mon enfance ont tous été engloutis, malgré mes efforts acharnés!
    • Pas d'accord
      0
  • Réglementer severement tout travaux sur le trait de côte et induire le débat.

    Franck CHAUVET - 01 Février 2018 - 08h14

    Marina, ports artificiels et aménagements sur le trait de cote entraînent nécessairement des perturbations du milieu marin direct, avec des apports alluvionaires perturbés ou des ensablements majeurs.
    A autant de changements qui agissent sur les flux marins et les dépôts de matières 

    Il apparaît évident que des études d'impacts très sérieuses doivent s'accompagner de débats dans la population avant tout travaux de ce type
    Et ne peuvent rester dans l'entre-soi des élus ou des préfectures

    MargauxM
    Développer la planification, qui rendrai plus stricte la règlementation sur les littoraux. Imposer des études d'impacts lors de la phase d'instruction de n'importe quel aménagement prévu (plus ou moins lourd en fonction de l'opération projetée) et à chaque projet, imposer une compensation pour l'environnement (et pas qu'une amende): comme la réalisation de travaux de réhabilitation des côtes ou re-ensablement si déficit dû aux travaux, etc.
    • Pas d'accord
      0
  • Réglementé severement tout travaux sur le trait de côte

    Franck CHAUVET - 01 Février 2018 - 08h07

    Marina, port artificiel et aménagement sur le trait de cote entraînent nécessairement des perturbations du milieu marin direct, avec des apports alluvionaires perturbés ou des ensablement majeurs

    Il apparaît évident que des études d'impacts très sérieuses doivent s'accompagne de débats dans la population avant tout travaux de ce type

    lucien pudda
    Tout à fait d'accord. Des études d'impacts très sérieuses doivent être réalisées. Et sans tarder.
    • Pas d'accord
      0
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