Mixité sociale et capacité d’accueil sur le littoral
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Mixité sociale et capacité d’accueil sur le littoral
atepomaros - 25 Mars 2018 - 12h38
instaurer un quota de résidents secondaires sur les communes ou la pression foncière due au tourisme est forte ! un quota au 1/3 me semblerait raisonnable
Nicolas Ducos - 24 Mars 2018 - 12h14
Sur ma commune de 4 200 habitants à l'année, 7000 résidences secondaires sont fermées 10 mois sur 12.
Pour limiter la consommation d’espace, ne pourrait-on pas favoriser la multi propriété, l’habitat partagé ou encore l’habitat groupé par une réelle politique incitative, plutôt que de mettre en place une mesure impopulaire qui consisterait à taxer davantage les résidences secondaires ?
Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h37
Propositions de Bretagne Vivante :
- Veiller à une application exigeante de la loi Littoral sur l’ensemble de la façade NAMO, sans remise en cause.
- Séparer la question de l’adaptation des territoires côtiers au recul du trait de côte de la question immobilière sur les littoraux pour laquelle une réflexion permettra de proposer des alternatives à la consommation des espaces non encore construits.
- Mettre en place une méthodologie systématique qui vise à économiser l’espace pour garantir un littoral de qualité : si le besoin d’urbaniser un secteur ne peut être évité, il faut pouvoir trouver une contrepartie et restituer des terrains.
Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h37
Un urbanisme excessif a dégradé certaines parties de la façade NAMO et porté atteinte à la qualité des eaux.
Certes, quelques évolutions ont été constatées mais elles sont insuffisantes pour permettre des activités de loisirs de qualité.
Depuis quelques années, plusieurs rapports parlementaires et propositions de loi cherchent à apporter une réponse à l’érosion du trait de côte conséquence du réchauffement climatique mais veulent aussi assouplir les conditions d’urbanisation du littoral. Bretagne Vivante affirme avec force que la solution ne passe pas par une remise en cause de la loi Littoral.
jc.ménard - 19 Mars 2018 - 13h26
Quelques suggestions pour essayer(sans trop d'illusions) d'améliorer la situation existante et à venir !
- Arrêter de faire des schémas d'aménagement qui prévoient des augmentations de la population du littoral de 20 à 30% dans 20 ans et surtout des retraités !
- respect et renforcement de la loi littoral
- développer un tissu d'entreprise autour de la mer
- Préserver les terres agricoles (maraîchage, circuit courts)
- Favoriser l'économie circulaire (emplois locaux et innovation)réserver les rénovations (municipalités) dans les centres des villages côtiers pour les personnes qui travaillent à l'année et en saison (déplacements limités )
- Construire différemment, architecture et urbanisme adapté aux conséquences du réchauffement climatique, villages passifs voir autonomes, déplacements non polluants. - - - - travail numérique permettant installation d'entreprises.
- Trop de tourisme et de bétonnage tuera l'attractivité du littoral
COORLIT 85 - 15 Mars 2018 - 20h27
En 50 ans, le littoral a été très artificialisé pour développer le tourisme (construction sur dunes/forêts/marais/terres agricoles), au mépris de la qualité de celui-ci (vision à court terme, ignorance des enjeux relatifs aux milieux). Appétits immobiliers nuisant aux activités économiques en place, explosion des coûts du foncier expulsant les jeunes, bien que de nombreux logements soient souvent fermés : est-il trop tard pour y remédier ?
Tentons :
- moins de résidences secondaires (à taxer si jamais louées), de zones NA devenant AU, de construction de ports-parkings (sédiments bloqués, dragages répétés)
- plus de contrôles de légalité par l’Etat, d’aides au maraîchage bio (emplois, respect du sol), de moyens pour le Conservatoire du Littoral
Renforçons la loi Littoral, prenons en compte la capacité d’accueil du territoire : pression maximum supportable par les ressources de ce dernier (méthodologie existante).
Retrouverons-nous espaces libres, mixité sociale et générationnelle?
chouan - 15 Mars 2018 - 18h11
En 50 ans, le littoral a été très artificialisé pour développer le tourisme (construction sur dunes/forêts/marais/terres agricoles), au mépris de la qualité de celui-ci (vision à court terme, ignorance des enjeux relatifs aux milieux). Appétits immobiliers
nuisant aux activités économiques en place, explosion des coûts du foncier expulsant de fait les jeunes, bien que de nombreux logements soient souvent fermés : il est bien tard pour y remédier.
Tentons :
- moins de résidences secondaires (à taxer si jamais louées), de NA devenant AU, de construction de ports parkings (sédiments bloqués, dragages répétés)
- plus de contrôles de légalité par l’Etat, d’aides au maraîchage bio (emplois, respect du sol), de moyens pour le Conservatoire du Littoral
Précisons : la capacité d’hébergement est différente de la capacité d’accueil (pression maximum des activités+population supportable par les ressources du territoire). Retrouverons-nous : espaces libres, mixité sociale et générationnel
montois - 15 Mars 2018 - 10h15
je vis dans une commune ou il y a pratiquement 70% de résidences secondaires fermées 10 mois sur 12.Ces constructions obligent a surdimensionner tous les réseaux. Mais les élus continuent a favoriser ces constructions au détriment des espaces naturels; foret et marais pourtant classés espaces naturels. il est impératif de ne pas assouplir la loi littorale pour protéger le peu d'espaces naturels restant.
Dranreb - 14 Mars 2018 - 09h16
L'acquisition du tiers des côtes françaises à horizon 2050 est en marche année après année, en toute opacité pour les particuliers directement visés; c'est considérable, hautement contestable et excessivement lourd en ces temps d'argent public rare. Cette appropriation massive, pour l'essentiel sur des espaces privés, s'apparente à une nationalisation en cours alors même qu'aucun processus législatif ne l'encadre et que l'Etat français est en principe le premier garant de la propriété privée.
25 000 ha sont actuellement programmés à l'acquisition sur les 30 ans à venir en région NAMO. Puisse la CNP intégrer ce sujet dans sa synthèse, a minima dans l'optique d'une réelle proposition d'économie pour le budget de l'Etat. Il existe des alternatives innovantes à l'achat.
Il faut réorienter à la baisse le prochain contrat quadriennal d'objectifs Etat/Conservatoire 2021-2025
Sylvain LC - 08 Mars 2018 - 09h28
Je viens d'une commune de moins de 5000 habitants qui compte pas moins de 4 projets immobiliers d'envergure en ce moment, et dans laquelle il y en a constamment depuis ces 10 dernières années. Sur cette période de temps, la population y a quasiment doublée. C'est que, successivement, les maires élus et leurs conseillers sont aussi des propriétaires terriens (terres agricoles, zones inondables), dont les propriétés deviennent étonnamment monnayables et sont vendues à des groupes immobiliers au cours de leur mandat.
N'y a-t-il pas de loi pour interdire les conflits d'intérêt au niveau communal ? Si oui, il faut veiller à ce qu'elle soit appliquée ; sinon, il faut en créer une. Ces élus ne deviennent pas propriétaires de leur commune quand ils prennent leurs fonctions.
jaquotiere - 06 Mars 2018 - 22h55
Depuis les Congés Payés le littoral est devenu très attractif. Les promoteurs immobiliers le savent bien et en joue. Les élus des communes littoral sont très souvent confronter a des problèmes qui sont liés aux demandes l’urbanisation intensive et très souvent au péril de la loi littoral. Nous pouvons l'observer sur le département de la Manche. Les sénateurs députés utilise ces demandes locales pour détricoté cette loi littoral de 1986, nous en avons tous pour preuve récente. Non il na faut pas laisser les mains libre aux élus locaux, la maîtrise doit reste aux mains de l'état. Le loisir fait partie des enjeux mais la nature doit être respecté
VPBN - 06 Mars 2018 - 17h14
- Maintien et renforcement de la loi littoral
- Obligations de définir les actions menées en vue de respecter la capacité d'accueil du territoire littoral concerné, ainsi que dans tout nouveau projet d'aménagement de ce territoire, tant au niveau environnemental que sociétal (mixité sociale et générationnelle)
papyrus - 01 Mars 2018 - 21h42
un decret fin 2017 passé complétement inapercu,concernant les pouvoirs préfectoraux minorant les normes environnementales en matière d'urbanisme,projets économiques,etc..
sur une période déterminée certes,ces mêmes préfets auront toute lattitude de décider comme bon leur semble,en évitant les considérations de protection du littoral.quelles seront les marges de manoeuvre des élus concernés par de tels projets ?
la pression foncière échappe complètement aux citoyens,aux élus tellement les enjeux financiers guident la raison de la sphère immobilière et du BTP.
arrêtons ce discours hypocrite et mieleux car nous avons tous que les pouvoirs restent concentrés dans les mains de quelques décideurs avertis et totalement cupides.
michelk - 01 Mars 2018 - 18h53
Tous les matins des flots de voiture convergent vers la cote; c'est les artisans et commerçants qui viennent travailler car il ne peuvent s'y loger. Tous les 10 ans, la commune réalise des lotissements pour loger ces gens qui achètent des programmes immobiliers pour eux. Quelques années après, ils ont déménagé, divorcé,...le logement est revendu... à des touristes. Il faudrait établir un organisme genre HLM qui construit et loue des logements à ces artisans commerçants en en gardant la propriété de façon à qu'ils restent disponible pour des travailleurs locaux à l'année.
chouan - 01 Mars 2018 - 15h56
Les communes littorales privilégient le développement du tourisme au travers de l'urbanisme à outrance. La commune où je réside a presque 70% de résidences secondaires qui lui rapportent mais lui coûtent peu. Il faut instituer un contrôle plus strict des PLU et donc des PC ainsi que de la Loi Littoral souvent détournée au prétexte de "dent creuse... " ou autre.
En plus du recul du trait de côte, on continue à construire près du littoral. N'autorisons plus une construction à moins d'un km du littoral pour laisser l'océan et la nature reprendre leurs place !
Camille Berthou - 28 Février 2018 - 17h01
Des jeunes de mon territoire littoral local, je suis l'un des seuls y résidant de manière permanente et à avoir fait des études supérieures (Licence, Master). Loin de moi l'idée d'établir des généralités, la très grande majorité des diplômés de ma génération vit aujourd'hui en ville. Cela a pour conséquence, entre autres, un manque de dynamisme culturel et social pour les 25-35 ans. Comme si les territoires littoraux ruraux étaient condamnés à vivre uniquement de Juin à Septembre et subir le vieillissement de leur population. Ainsi, au delà des initiatives individuelles, l'attractivité du territoire pour les jeunes, notamment les jeunes diplômés, est, selon moi, un élément à mettre au coeur des stratégies de développement littoral. Il existe des outils et leviers (aides à la création d'entreprise, au logement, soutien du tissu associatif) pour attirer en milieu littoral rural et ainsi assurer une nouvelle génération d'acteurs du vivent, connaissent et enrichissent leur territoire.
ylc - 26 Février 2018 - 23h03
favoriser une population littorale sedentaire permet de faire vivre une commune : ecoles, commerces , services publics.
Les résidences secondaires occupent inutilement des terres agricoles, et une fois leur construction achevée , ne contribuent que tres peu a l'économie et l'emploi locaux.
Il serait preferable de privilégier des equipements collectifs de services, (hotels, campings, ect) createurs d'emplois, et les logements pour une population les occupant a l'année
colibri - 26 Février 2018 - 17h53
Trop de vision à court terme brouille la capacité de chacun à comprendre et respecter l'intérêt de tous. Les zones littorales sous pression d'une économie touristique ont subit une évolution trop rapide, ce qui a créé quelques développements anarchiques par les ambitions de prises d'intérêts immédiats. Un plan d'avenir correctement élaboré dans l'esprit d'une vrai démocratie participative porterait le consensus qui fait défaut à l'adhésion. Les grands projets dit d'Utilité Public devrons être élaborés sans partis pris, en partage et en totale transparence et pouvoir échapper aux lobis et aux avantages d'intérêts catégoriels.
Briser le cercle malicieux de la majorité qui dit avoir conscience de l'avenir par la protection de la nature et de l'environnement, la transition énergétique et le développement durables et qui comprend trop de décideurs qui agissent autrement.
vigibaie - 26 Février 2018 - 11h17
Dans toute urbanisation littorale, la « sacro-sainte voiture » pose problème. Parking flottant pour bateaux ou parking à terre pour voitures = mêmes dégradations littorales.
Créer volontairement des coupures vertes dans l’urbanisation littorale existante (démolition sans reconstruction) des stations aujourd’hui bétonnées et encombrées. Favoriser le stationnement rétro-littoral et l’accès bord de mer par déplacements doux dans les autres petites communes littorales.
Les P.C. sont signés par les maires, parfois sans vision à long terme, sans compétence, sans souci de cohérence. Un paysage peut être gâché. L’urbanisme des communes littorales de – 5 000 hab. désormais géré au niveau intercommunal, avec cahier de recommandations pour l’harmonie architecturale littorale. La police d’Etat de l’urbanisme doit être renforcée.
Plus de mixité sociale avec imposition sur résidences secondaires, un levier fiscal constituant un fond pour la création de logements abordables pour des actifs locaux
Rhizome - 22 Février 2018 - 16h10
Sur les Iles du ponant, les constructions nouvelles sont pour les 3/4 à usage secondaires. Et souvent dans des logiques de plus-values immobilières. Abimer le littoral et les paysages pour 1 à 2 mois d'utilisation par ans , cela a-t-il du sens ?
Que l'on soit clair, tout le monde est partie prenante, celui qui achète et qui fait un placement financier, mais aussi celui qui vent son terrain à la découpe, les artisans qui ont du travail, les communes qui voient le revenu de leurs taxes augmenter.
Mais c'est être de courte vue. A la fin, tout le monde aura à y perdre si les sites sont massacrés.
Une piste radicale serait d'interdire les constructions neuves en résidence secondaire, ou d'en dissuader financièrement l'opération. Une autre piste serait d'inciter financièrement à mettre en location les résidences secondaires, et en particulier pour les résidents annuels hors saison. Mais aussi soutenir les dynamiques économiques des autres activités pérennes comme l'agriculture et la pêche.
Miguelito - 22 Février 2018 - 08h58
Il est très bien de protéger les côtes de toute invasion et spéculation immobilière, individuelle ou de la part de grands groupes.
Par contre sous prétexte d'application aveugle de la Loi Littoral, rendre inconstructibles des terrains qui l'étaient jusqu'à présent, du fait qu'ils soient situés à plus de 500 m du bord de mer dans des hameaux, en "dent creuse" ou en bordure immédiate de ceux-ci, c'est inique et sans fondement quand le projet de construction est en plus écologique et respectueux de l'environnement.
Claude - 20 Février 2018 - 21h53
J'entends pouvoir continuer à promener mon chien sans laisse dans espaces gérés par le conservatoire. Éduquer les maîtres (à ramasser leurs crottes, respecter les lieux et periodes de nidification, etc) plutôt qu interdire et verbaliser. Le chien, par nature et pour son équilibre, à besoin de courir en liberté. De par sa politique, le conservatoire oppose les utilisateurs des sites et génère des réactions aussi brutales qu'epidermiques à ses décisions. Les propriétaires de chiens sont déjà tant stigmatisés. ..
Gilles B. - 19 Février 2018 - 21h43
Plutôt que de destiner les communes du littoral quasi uniquement au tourisme, il serait judicieux que d'autres activités économiques se développent localement. Cela permettrait qu'une population de résidents fasse vivre la vie et l'économie locale tout au long de l'année. S'il est compréhensible que des personnes qui travaillent dans les grandes agglomérations viennent se ressourcer et profiter de la mer, beaucoup appréciaient d'y vivre et travailler, les nouvelles technologies, les nouvelles façons de travailler ... sont des opportunités à saisir. Il s'agit d'aménagement du territoire, il est temps de réagir, les grandes agglomérations entrainent tant de pertes de productivité, de mauvaises conditions de travail, de stress des problèmes de circulation et de pollution... Cet aménagement ne peut pas être laissé aux seules communes, mais de manière concertée avec elles et avec les populations.
Brigitte Perthuis - 18 Février 2018 - 19h12
l'augmentation des prix de l'immobilier dans les communes littorales ne permet plus aux jeunes résidents de demeurer dans ces communes. Les propriétés sont vendues à des touristes ou des sociétés immobilières qui privilégient les locations saisonnières, obligeants les jeunes actifs à s'éloigner du littoral et les communes à construire sur des terres cultivables.
Marie-Christine de Cacqueray - 18 Février 2018 - 14h28
J'étais présente le soir de la grande tempête du 10( ou 12?) mars 2008 sur le sillon de Saint Malo, à la Table d'Henri. Les dégâts furent terrifiants, la Brasserie du Sillon fût envahie par un bateau qui y est rentrée quoique fortifiée par des vitres blindées. Il y a eu des gens blessés, les serveurs et serveuses ont fini leur service terrorisés par ce qui c'était passé. Nous allons vers un changement climatique sans précédent (en 12000 ans 2° et durant nos 100 ans Entre 5 et 7°?). Les tempêtes à répétition de ce mois de janvier 2018 nous poussent à réfléchir le littoral autrement! Si l'eau se réchauffe, les vents seront plus violents, comment protéger les gens, les animaux, la côte, les sites de productions marins?
Marie-Christine de Cacqueray - 18 Février 2018 - 14h12
J'ai lu le message descriptif des beaux paysages du littoral de la Manche de la Baie à ...
Merci pour ce beau regard des côtes que nous ont laissé ceux qui parlaient gallo et qui travaillaient seulement pour élever leurs enfants. Ils étaient fiers de travailler dur pour pourvoir aux besoins des générations futures. leurs transmissions étaient structurantes: le respect de Dieu et des gens; le travail physique comme pouvoir énergétique de production (pêcher les crevettes grises au dranet; ramasser les moules à la main; le gouémon à la charette tirée par un cheval...). Nous vivons un siécle de revendications comme droit à... quel devoirs devons nous mettre en face? car les générations futures nous demanderont des comptes sur le capital vivant, la mer, ses côtes. La mixité sociale d'avant avait un même sentiment devant la grandeur et parfois la fureur de la mer: l'humilité. Elle avait cette crainte d'une création qui se déchaine, qui peut briser en un jour des mois de travail. Nos devoirs?
Jv - 17 Février 2018 - 21h28
Favoriser l'occupation de l'habitat existant et non occupé pour proposer une offre locative aux travailleurs/résidents locaux. Développer des mesures incitatives pour que les propriétaires y trouvent un intérêt. Ne pas sanctionner les propriétaires, mais plutôt les accompagner à cette prise de conscience.
Titi Wattou - 17 Février 2018 - 17h20
Comme souvent, un certain nombre de textes encadrent déjà bien les choses, mais c'est leur application qui est parfois problématique. Avec la réduction du nombre de fonctionnaires (d'Etat en tout cas) et l'augmentation de la frénésie d'activisme, on met plus de fonctionnaires à travailler à l'élaboration de nouveaux textes législatifs et réglementaires que de fonctionnaires à contrôler l'application des textes. Avec des choix différents (moratoire sur la création de textes et focus sur l'application des textes existants) on pourrait augmenter le contrôle de légalité et limiter ainsi les dérives.
Titi Wattou - 17 Février 2018 - 17h16
Les PLU sont modifiables en fonction des évolutions de vision politique. C'est bien. Mais si on veut que certains choix soient figés, ne pourrait-on imaginer que certaines dispositions (comme c'est le cas avec le PPRL) soient prises après accord de la commune et de l'Etat et ne puissent pas être modifiées sans l'accord des deux parties? Pourquoi également ne pas revenir au COS pour les communes littorales, afin d'éviter la spéculation par densification (car les zones A et N sont assez bien protégées) ? Pourquoi toutes les communes à forte pression (sur des critères à définir) ne seraient elles pas soumise à l'obligation de logements sociaux (loi SRU) ?
valerie - 17 Février 2018 - 14h47
Dans les "petites communes côtières" limiter les prérogatives des Maires en matière d'attribution des permis de construire surtout face à des interlocuteurs comme les groupes financiers, immobiliers ou encore la grande distribution.
.
Chonchon - 16 Février 2018 - 21h01
Réviser la Loi Littoral qui permet toujours de construire en bord de plage Si celle ci est en zone U alors que nous à 20 km dans les terres on nous passe nos’ terrains en inconstructible sous prétexte de cette même Loi Littoral.
Édicter des lois pour protéger les bords de mer , c.est honorable, voir très bien maintenant si c.est uniquement pour « gener » les locaux à 20 km de la plage , il y a peut être un problème ?
Idem passer des terrains constructibles et construits en terrains inconstructibles et en zone Agricole , quel est l.interet ???
Hormis avoir son quota de terre agricole que personne n.exploitera jamais comme telle à part à exproprier les gens et à raser les maisons
philippe - 16 Février 2018 - 21h00
Bonjour,
Nombre de secteurs sont soumis à un aléas érosion fort. Pourquoi y garder un principe d'in-constructibilité de seulement cent mètres. Notre génération aura bien assez d'édifices a effacer, ne retransmettons pas le même fardeau aux générations qui suivent. il serait souhaitable d'élargir la bande des cents mètres en fonction des contextes.
toussaint plessis buet - 15 Février 2018 - 21h29
Pour limiter l'impact sur les milieux naturels il faut limiter le tourisme et non l'inverse. CQFD
Quand allez vous comprendre !!!?
toussaint plessis buet - 15 Février 2018 - 08h10
Depuis des années ( et ça continue ! Nouveau permis en 2017) on délivre des permissions d'extractions de sable, de granulats marins , 24h/24h, 7j/7j au large du Veillon ce qui équivaut à extraire 18 fois le volume de la dune du Veillon et parallèlement on s'étonne de voir la dune du Veillon disparaitre , on accuse honteusement Xynthia et on repaye pour rajouter du sable l'été !
Enfin on va transformer ce site en grand site de France et donc l'exploiter touristiquement pour l'éliminer définitivement. La boucle est bouclée comme d'habitude. Le VEILLON c'est comme les filons, plus on les exploite moins il en reste.
toussaint plessis buet - 15 Février 2018 - 08h02
On ne peut plus construire à moins de 100m voire 500m de la mer si on est en zone NH/ND mais les communes laissent construire des maisons au ras de la falaise ( 3 m) selon le principe des dents creuses! Remarquable ineptie . Cf Talmont St Hilaire près de Port Bourgenay. La loi du Littoral le permet.
toussaint plessis buet - 15 Février 2018 - 07h57
C'est simple...A ce jour, plus on labellise un endroit en ENS (Espace naturel sensible) ,EBC (espace boisé classé) Natura 2000 , zone ND et NH et plus on l'exploite parallèlement et commercialement par le tourisme ( plaquettes touristiques des communes, Départements, collectivités XYZ, Régions...) . Le pietinement sur les sentiers littoraux constituent l'érosion principale et première de tous nos sites. Le touriste est le PREMIER PREDATEUR de nos sites remarquables ;allons nous enfin le comprendre! Les sentiers littoraux c'est comme les grottes de Lascaux moins on s'y promène et plus on les protège! Si on est en ENS ou en Natura 2000 on limite le passage à certaines heures ou on fait payer le passage.
Mike - 12 Février 2018 - 19h32
Limiter la pression foncière, c'est interdire certaines zones littorales à la construction pour commencer.
- renforcer l'action du conservatoire du littoral
- accentuer la protection Loi littoral en définissant une bande plus large de protection.
- valoriser les installations naturelles, responsables, collectives et respectueuses de l'environnement (réhabilitation marais salants qui permettent de soutenir une activité économique à l'échelle locale; moulins à eaux par exemple).
- lutter contre la multiplicité des résidences secondaires non occupées.
- interdire la privatisation des plages.
Réinvestir l'intérieur des Terres et revaloriser leur image.
SP - 09 Février 2018 - 15h18
Les territoires littoraux, notamment les stations balnéaires, pâtissent d'une occupation trop ponctuelle et insuffisante des logements. L'hiver il n'est pas rare de devoir passer devant 10 maisons fermées avant d'en trouver une aux volets ouverts. Sachant qu'en parallèle se loger à l'année en location est souvent compliqué sur ces territoires (expérience vécue en octobre 2017 : 0 annonce de logement type T2 à moins de 500€ sur la côte entre Plevenon et Erquy), ne pourrait-on pas mieux faire coïncider l'offre et la demande en obligeant les propriétaires de résidences secondaires occupées moins de 2 mois par an à les louer, en échange de l'entretien du logement par exemple. La contrainte pourrait passer par une augmentation des taxes foncières dans le cas où un logement ne serait pas loué, même ponctuellement, au cours de l'année. Avantages : plus de vie toute l'année sur nos côtes, donc un maintien des services et des commerces.
Raez44 - 08 Février 2018 - 20h11
Obligations d'occupation de ces logements, ce qui éviterait les fermetures d'écoles et autres services publics, les déserts médicaux, ...etc...
Raez44 - 08 Février 2018 - 20h06
Ne plus pouvoir construire entre la route existante actuellement, parallèle au littoral, et le front de mer.
Tom - 08 Février 2018 - 18h25
-Mettre en place une charte contraignante indiquant les possibilités d'installation pour des activités touristiques non impactantes (sports de plein air, ...)
-Développer un tourisme vert
-Confier à une structure objective et incorruptible la gestion de ces activités et autorisation
-Permettre aux activités humaines intégrées au paysage et peu impactantes de perdurer/exister, contrairement à l'intégrisme actuel du Conservatoire du littoral
- Appliquer les lois actuelles en bonne intelligence
Pragmatique - 08 Février 2018 - 11h02
l'aménagement du territoire en façade littorale est un véritable enjeu. Par contre les nouvelles lois d'urbanisation à travers les PLU et les SCOT ne sont pas toujours adaptées et même parfois contre-productives. En effet la "densification à tout va" entraîne un effet pervers en zone balnéaire: on se retrouve avec des petites parcelles avec de nombreux logements qui ne sont pas destinés pour les habitations principales et de ce fait font les "choux gras" des promoteurs de résidences secondaires. Le but recherché de protéger l'espace n'est pas atteint et la consommation foncière augmentée inutilement. Ces communes ont ainsi du mal à évoluer vers de l'habitat principal. Il faut proposer des projets d'aménagement structurants alternatifs à la construction de maisons.
Granit Rose - 06 Février 2018 - 16h36
Incitons les Maires à favoriser la préservation de notre patrimoine naturel plutôt que de laisser des promoteurs, qui ne recherchent que le profit, bétonner la côte pour augmenter le ratio nbre de lits disponible sur nbre d'habitants. Ou pénalisons les !!
A Tregastel on assiste "en ce moment même" à la destruction d'un superbe site à 20 mètres d'une des plus belles plages au Monde car le Maire a donné un PC a Belambra qui construit 45 logements avec vue sur mer..... Venez voir c'est horrible !!!
kb - 06 Février 2018 - 08h55
Les logements en bord de mer sont monopolisés par la même catégorie de population (retraités, parisiens...). En plus de faire flamber les prix de l'immobilier, ils militent pour la non construction sur la bande littorale (le comble !!!). Cette sélection par l'argent est lamentable.
Pourquoi la population de ma génération et de ma classe sociale n'aurait pas le droit de s'installer sur le littoral ?
Granit Rose - 05 Février 2018 - 23h31
Incitons les Maires à favoriser la préservation de notre patrimoine naturel plutôt que de laisser des promoteurs, qui ne recherchent que le profit, bétonner la côte pour augmenter le ratio nbre de lits disponible sur nbre d'habitants. Ou pénalisons les !!
A Tregastel on assiste "en ce moment même" à la destruction d'un superbe site à 20 mètres d'une des plus belles plages au Monde car le Maire a donné un PC a Belambra qui construit 45 logements avec vue sur mer..... Venez voir c'est horrible !!!
Ju22 - 05 Février 2018 - 23h26
Le Conservatoire du littoral a permis de mettre en valeur et de préserver de nombreux sites naturels littoraux partout en France. Son action est primordiale pour limiter l'urbanisation intensive, préserver les espaces naturels littoraux et réguler la pression touristique. Il faut renforcer ses moyens (humains et financiers) pour continuer à faire barage à la pression foncière pour que le littoral français reste accessible à tous et qu'il continue à être préservé pour les générations futures.
Loïck Le Roy - 05 Février 2018 - 18h40
Développer des terres moins chères et plus accessible pour la construction si elles ne dévalorisent pas le paysage (même si c'est une notion relative).
Introduire une marge entre le trait de côte et l'urbanisation d'au moins 500 à 750m : c'est penser aux générations futures dans un contexte d'évolutions climatiques et à une potentielle montée des eaux et une augmentation de la fréquence des tempêtes sur le littoral.
Consacrer un certain pourcentage de l'espace bâti d'une commune à des activités touristiques ou de loisirs en fonction des revenus qu'elle en tire (ex : la commune de XXX a généré 5M de revenus liés au tourisme, soit 80% de ses revenus totaux, donc 40% de son espace bâti peut être aménagé dans un but touristique). Cela permettrait de réduire les infrastructures trop coûteuses en espace et inutiles en période hivernale, et ainsi de consacrer une plus grande partie du territoire aux besoins réels des résidents principaux.
Jean-Yves Bourcereau - 05 Février 2018 - 16h06
Maîtriser l'urbanisation du littoral dans les plans d'urbanisme.
L'Etat doit mieux contrôler les plans d'urbanisme des collectivités et doit les inciter à préserver leur bord de mer de toute pression foncière
Pour mieux protéger les milieux et les paysages, il faudrait qu'ils soient classés.
Yannick Cherel - 05 Février 2018 - 12h28
L hiver le littoral breton est déserté et nombre de maisons seront vide pendant 10mois. Réglementer les ventes de ces maisons en favorisant les locaux avec des projets de vie locale, avec des tarifs réglementés eux aussi pour permettre aux personnes voulant vivre sur place de le pouvoir. Il est navrant aujourd hui de voir que des personnes travaillant sur la côte doivent habiter à 30km ds les terres pour pouvoir se loger. Ces résidences secondaires devraient aussi voir une obligation de mise à la location pour une période de l année. Cela permettrait entre autre à nombre de petits villages littoraux d avoir aussi une vie en hiver. Aussi bien socialement qu économiquement.
Philbhur - 05 Février 2018 - 09h02
Simple interdiction totale de construire à moins d'un kilomètre du rivage
Marie - 01 Février 2018 - 18h29
La multiplication des parkings flottants à proximité des ports est insupportable , d'autant plus que la plupart des coques plastiques ne sortent que très en mer.
C'est une nuisance détestable qui ne fait que se renforcer par l'inter financier des sociétés gestionnaires de ports.
Suly Bian - 31 Janvier 2018 - 23h57
Protéger les espaces verts et permettre la démolitions d édifices anciens et abandonnés sans rien reconstruire dessus. Puis renforcement la loi littoral et faire en sorte que les collectivités ne cèdent pas aux pressions des plus riches.
Odile - 31 Janvier 2018 - 18h39
Favoriser le tourisme à petit budget : terrains de camping par exemple.
Koala - 28 Janvier 2018 - 15h13
Les communes en charge de l’évolution de l’urbanisme sont un échelon trop petit et trop soumis aux pressions locales aux dépens parfois d’une politique cohérente à l’échelle littorale.