Autres commentaires sur la vision d’avenir proposée
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Autres commentaires sur la vision d’avenir proposée
Robert LAINÉ - 25 Mars 2018 - 11h05
Le domaine maritime français est immense mais mal partagé. Trop souvent les choix locaux se font au détriment de l'intérêt économique global. Un exemple, l'implantation de filières proches de côtes qui fait perdre l'intérêt loisir nautique d'une zone alors que ce loisir nautique génère par ailleurs une activité économique bien plus grande que celle du pro qui a installé "sa filière". Voyez ce qui s'est passé dans le fjords du nord de l'europe ou dans les rias du sud: espaces massacrés par les cages à poisson et devenus un repoussoir du tourisme nautique. Alors que les mêmes cages un peu plus loin auraient eu un impact bien moindre.
Je connais l'argument, ca aurai couté plus cher à exploiter! Mais peut être que les poissons auraient été de meilleur qualité?
Ne répétons pas les erreurs des autres, c'est juste une question de bon sens que d'admettre que les zones côtières proches sont des zones touristiques et de loisirs aux quelles tous les citoyens ont aussi droit.
CHLJO - 23 Mars 2018 - 18h36
Au fil des lectures des participants, j’ai trouvé des évocations de mille feuilles, des rappels à de multiples textes et lois souvent inappliqués.
Donc je souhaite que ce débat soit suivi d’une simplification des textes et des organes en charbge de leurs applications.
Ce sera un plus pour tous, usagers, décideurs, politiques et privés.
Si l’on prend pour base les CMF. Structure assez démocratique, à laquelle il faudra donner des orientations précises, avec les moyens nécessaires à leurs applications.
Il faudra rendre la participation des membres de cette noble assemblée quasi OBLIGATOIRE.
Avec des taux de participation qui vont de 46 à 66%. La qualité des débats ne peut être que remise en cause du fait de cet absentéisme.
Deux absences consécutives doivent signifier l’arret du mandat, cette personne devant être remplacée au sein de son collège.
Lorsqu’il s’agit du représentant d’un organisme tiers, tel que Fédération ou syndicat, ce dernier peut perdre cette représentation.
Association T EAU T O PHIL - 19 Mars 2018 - 07h19
Biodiversité et conscience citoyenne ne suffisent plus à combattre une fatalité publique assumée par le littoral et l’océan. Il est impératif d’associer au quotidien tous les citoyens à cet enjeu majeur abstrait.
Développons dans ce sens une industrie locale de l'eau de pluie urbaine : 100% gestion quantitative-100% restitution qualitative ! Que chaque citoyen vive au quotidien avec l'eau de pluie urbaine comme une ressource stratégique vitale… au sein de toutes aires urbaines. Avec aucun rejet de macro Déchet-Urbain-Migrant-Polluant (DUMP) de taille supérieur au mégot, cette industrie agira autant pour le littoral lointain que pour notre cadre de vie immédiat.
La façade Sud-Atlantique a la particularité de devoir relever ce défi intrinsèque, sous peine d’un nettoyage sans fin de ses plages.
PRIORITE n°1 omise : regardons le littoral et le large, mais impliquons bien loin à l’intérieur des terres !
Donnons ce jour un avenir à l’océan qu’il restituera demain à notre littoral !
FNPA - 12 Mars 2018 - 18h46
Les récents conflits d’usage de l’espace littoral entre les différents acteurs de l’économie bleue démontrent qu’ils ne conduisent qu’à d’interminables actions juridiques qui ne résolvent rien et coûtent beaucoup d’argent aux entités concernées.
Il serait surement plus satisfaisant de mettre en place un véritable processus de concertation entre tous les acteurs sous la forme d’un organisme reconnu pour son équilibre en termes de représentativité.
Cette entité pourrait être intégrée dans les Conseils Maritimes de Façades ce qui supposerait qu’ils soient dotés des moyens adéquats pour agir comme un véritable arbitre et prescripteur des conditions d’attribution de l’espace public maritime à un ou plusieurs porteurs de projet, sans possibilité de recours juridique systématique.
Il serait de plus souhaitable d’avoir préalablement revisité « l’empilage administratif » des organismes existants à tous les niveaux d’organisation de façon à éliminer les nombreuses redondances
Iturri - 12 Mars 2018 - 10h32
Les usagers des ports de plaisance ne sont pas pris en compte dans toutes ces réflexions. Les usagers sont représentés seulement à titre consultatif dans les conseils portuaires
L' UNAN 40/64 qui représente les ports de Capbreton Anglet et Hendaye demande une modification des règles afin de pouvoir disposer de voix délibératives au sein des différentes organisations portuaires
Cote basque - 11 Mars 2018 - 15h58
J'ai participé à l'atelier de Biarritz du 3 mars,. Le DSF doit être contraignant avec précision pour les SCoT et PLU. Curb L.129-1.
Stopper l'Artificialisation:
Quand il n'y a plus de terres non protégées pour construire il doit s'opposer au déclassement des autres (naturelles, agricoles, SPR ...). Les PLU doivent indiquer une diminution (souvent en %) par rapport aux 10 années précédentes. C'est une hérésie et l'ouverture à tous les abus. Si les 10 années qui précédent sont un abus de consommation d'espaces, cela va continuer; Il faut se référer par commune des terrains encore l'également constructibles. Quand il n'y en en plus: s’arrêter et s'opposer aux élus qui veulent modifier.
Figer la zone urbanisée:
La fin de zone est celle d'un état réel. La loi littoral permet de construire en continuité avec la fin de la zone urbanisée c'est un non sens car chaque année la limite est reculée, une limite chassant l'autre d'une année à l'autre en prenant sur les terres protégées.
Philippe GARCIA - 28 Février 2018 - 12h03
L'huître triploïde paraît incompatible avec « le maintien des entreprises ostréicoles de taille artisanale » : c'est une nouvelle culture intensive. Un permis de pêche en mer en urgence pour la « pêche de loisir éco-responsable » pour 3 raisons: collecter les données (pression de pêche, captures, pratiques), éduquer (tailles minimales, quotas et règles, respect de l'environnement) et représenter plus de 2 millions de pratiquants. La « gouvernance des espaces maritimes et littoraux » par le Parc Naturel Marin du Bassin d'Arcachon est verrouillée à l'avance. 56 personnes siègent au PNM: à côté des 7 représentants de l'état, 48 des 49 autres personnes sont toutes nommées par le préfet. Quatre représentants d'associations locales de protection des milieux marins et 1 représentant pour la pêche récréative face à 7 représentants de l'état, 16 pour les collectivités territoriales ou encore 15 représentants pour les organisations professionnelles dont 9 reviennent aux pêcheurs commerciaux.
Philippe GARCIA - 28 Février 2018 - 12h00
Oui au développement des circuits courts et de l’économie sociale et solidaire pour la pêche à condition que de lutter contre l'économie souterraine (« Carte bleue refusée ») et d'assurer la qualité des déclarations de captures (perte du contrôle automatique par passage à la criée).
« Intégrer la gestion environnementale et les nouveaux usages maritimes à l’activité de pêche traditionnelle » signifie qu'il faut faire des choix et non des mélanges hasardeux voués à l'échec. Il faut par exemple distinguer les espèces exploitables commercialement de celles dont il faut favoriser la valeur récréative. Les usages se multiplient sur le littoral landais et girondin: il est grand temps de leur réserver une bande littorale de sécurité.
Philippe GARCIA - 28 Février 2018 - 11h56
Le « rendement maximal durable » priorise le maintien du chiffre d'affaire de la pêche commerciale sans tenir compte des intérêts de l'industrie de la pêche récréative. Les grands prédateurs (bar, saumon, maigre) doivent avoir un statut différent à cause de leur biologie spécifique et de leur valeur récréative. La seule frayère à maigre d'Europe est livrée à la pêche commerciale et l'AFB ne mentionne même pas cet enjeu comme majeur : responsabilité « européenne » pour l'esturgeon, mais pas pour le maigre ? On attend qu'il soit listé par l'UICN. Le silure qu'il faudrait « valoriser » est un concentrateur de polluants dangereux. Que soit publié le potentiel socio-économique des gaves réunis (confluents de l'Adour) hypothéqué par la pêche commerciale estuarienne qu'il est d'ores et déjà proposé de « maintenir ». Les filets sont exclus des estuaires américains depuis des lustres. Le chalutage fait partie de la « diversité des métiers de la pêche » mais n'est pas durable.
Philippe GARCIA - 26 Février 2018 - 11h43
Des « habitats marins propices » mais les chaluts labourent les fonds marins pour les criées de St-Jean-de-Luz et Arcachon.
Des « nourriceries grâce au panache de la Gironde», mais on autorise les chaluts d'arcachon à moins de 3 milles des plages, on livre la seule frayère et nourricerie du maigre aux filets, idem tous les poissons (bar et Rochebonne, royale, sole) dont la "saison" correspond honteusement au frai
Le "maintien des populations d’oiseaux marins", mais 15 cabanes de chasse au canard sont implantées dans la zone DO Natura 2000 FR7210031 du Courant d'Huchet
"Une zone importante pour les grands cétacés" mais les pélagiques continuent à les martyriser, leur cadavres jonchent nos plages tous les hivers
"La qualité de l’eau douce" mais les papeteries des landes déversent encore leurs eaux polluées dans la mer ou l'Adour (déversoir de Pichelèbe, Tartas)
« une pêche préservant la ressource halieutique » mais les longueurs de filets embarqués dépassent les 30 ou 40 km par navire
UNAN CM - 26 Février 2018 - 09h22
Il est incroyable voire inquiétant de constater que la vision 20130 des enjeux sur les Pertuis Charentais n'inclut pas comme prioritaire la Plaisance et les activités nautiques.
En effet, la carte page 22 du document intitulée "Identification des territoires maritimes et littoraux de la façade Sud Atlantique présente une grave oubli sur le libellé de la Zone 1 = Mer des Pertuis - estuaires Charentais: Plaisance et activités nautiques marqués ne sont pas mentionnés alors que ce territoire concentre plus de 50% des places de port (7000) de des mouillages (1500) de la façade. Pr comparaison, la zone 6 Bassin d'Arcachon et son ouvert, qui n'en concerne qu'à peine la moitié est caractérisée comme "marquée" pour la Plaisance et les activités nautiques.
Une correction s'impose et cette contribution la demande au nom de tous les plaisanciers de Charente Maritime, dont les associations sont regroupées au sein de l'UNion des Associations de Navigateurs de Charente Maritime (UNAN CM).
Etocco - 25 Février 2018 - 22h21
L'association CETASEA s'engage pour le mieux-être des espèces marines et a pour projet la création d'un refuge semi-naturel dans les Landes pour le soin et la réadaptation à la vie sauvage des animaux marins en situation de détresse (échoués, captifs ou maintenus dans des structures non adaptées). Des animations pédagogiques y seront également réalisées régulièrement.
Le projet est en bonne voie !
CETASEA organise aussi des événements pour la protection des océans et des ateliers dans les écoles."
[lien supprimé]
Klima - 16 Février 2018 - 09h34
Promouvoir les projets de résilience territoriale et développer l’approche paysagère comme solution d’adaptation au changement climatique. Utiliser les outils actuels de planification comme les trames vertes et bleues qui pourraient devenir des trames paysagères littorales évolutives permettant une structuration souple de ces territoires en transition.
FAREA - 12 Février 2018 - 19h37
Autoriser l’implantation de “FaréVillages” ([lien supprimé]) POUR :
Réduire la pollution liée au transport de la nourriture : Circuits courts (nouriture clients)
Valoriser les productions locales = Sécurisation des acteurs et création d’emplois L’entreprise FAREA ne travaille qu’en circuits cours et avec les producteurs locaux.
Faréa assure (avec le concour des circuits en place des communes) l’entretient des sites dédiés à son exploitation.
Faréa ne met aucun matériels plastique à disposition de la clientèle.
Les FaréVillages sont destinés initialement aux lacs, lagons, lagunes, fleuves et mers protégées. Ce sont des bateaux à 4 coques ou 2 coques, autonomes en EAU et en ELECTRICITE. Les Faréas n’ayant aucune liaison électrique ou circuit d’eau, ils sont autorisés (avec l’accord de l’autorité gouvernante, selon la dangerosité du PPRI ) à être installé sur ces terrains devenus inutiles.
Arnaud Tnt - 10 Février 2018 - 20h37
Pendant des années, les élus de l'ile ont signé des permis de construire à la volée pour des résidences secondaires. Ils ont également laissé les propriétaires de terrains de loisirs construire de véritables habitations en totale illégalité. Il est désormais quasi impossible de trouver une location à l'année sur Oléron quand 80% de habitations sont vides 70% du temps. Aujourd'hui, les élus de l'ile veulent faire payer le passage du pont pour financer l'horreur urbanistique et poursuivre le tourisme de masse. Seuls les propriétaires des résidences secondaires doivent payer pour financer les aménagements nécessaires à leur accueil.
Les habitants du 17 participent déjà aux investissements sur l'ile par leurs impôts locaux.
Aucun élu de l'ile n'a de proposition concrète pour la sauvegarde des rares espaces naturels préservés sauf à envoyer leurs ordures ménagères se faire incinérer à Echillais, une autre horreur économique et écologique charentaise!
Marc Rubio - 01 Février 2018 - 09h14
La pêche intensive et le pillage de toute vie marine monnayable par un groupe d’individus au prétexte de nourrir la population, n’est rien de plus évidemment que de l’enrichissement personnel subventionné par les consommateurs qui payent 2 fois leur poisson, sur leurs impôts et à l’etal du poissonnier.
Témoin tous les ans de la situation de plus en plus alarmante pour de nombreuses espèces qui ont quasiment disparues dans un déni général des instances scientifiques et politiques qui brillent par leur absence sur le terrain, préférant confier la gestion au CNPMEM la gestion de notre océan. Ce comité n’a de cesse de privilégier les gros armements destructeurs sans avenir, aux dépends d’une petite peche artisanale plus raisonnable.
Par ailleurs cette pêcherie cible le rassemblement des poissons pour frayer pour remplir ses chaluts ou senne hollandaise.
Ainsi tous les hivers des milliers de dauphins sont pris au piège et tués, victimes collatérales de cette pêche insensée !