Les risques littoraux
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Les risques littoraux
CHLJO - 23 Mars 2018 - 18h21
Certaines communes littorales n’ont pas le choix. Il leur faut investir dans des digues et autres travaux de protections. En ont elles les moyens ?
Je lis que la loi littoral est bien faîte, mais qu’il faut l’appliquer avec rigueur.
Si ce n’est pas le,cas, que font les préfectures ?
Par ailleurs, face aux besoins, ne peut on recycler un organisme public existant pour centaliser des idées et des processus, à livrer, clés en mains, aux communes. Plutôt que chacun fasse individuellement, n’imprte quoi, parfois.
Dernier point, les moyens. Ces communes sont souvent envahies en juillet et août par des vacanciers, qui viennent profiter de tout ce que la commune a préserver pour eux. Alors, une augmentation des taxes de séjour, doit permettre de financer une partie de ces travaux de defense de la commune, face aux éléments.
LRlycéeBTS - 23 Mars 2018 - 14h43
Pour anticiper les risques liés à l’érosion, il faut déjà cibler les principaux facteurs qui peuvent être d’origines naturelles mais surtout humaines. D’un point de vu naturel on retrouve les tempêtes, la tectonique des plaques, et la part des activées de l’Homme représente l’épuisement des sédiments par l’extraction de sable, des barrages et irrigations, la destruction des dunes et les aménagements sur le front de mer.
Pour anticiper les risques de l’érosion il faut mettre en place des moyens comme la couverture des dunes aux moyens de branchages au système racinaire, la mise en place de barrière antipiétiennement.
D’autres moyens artificiels existent comme les digues de protection …
L’érosion en lien avec le changement climatique peut s’aborder par la montée des eaux qui est le résultat du réchauffement climatique à cause des pollutions humaines par l’apport en CO2 dans la mer avec le trafic maritime et dans l’air impactant les oiseaux marins.
benjiwave - 23 Mars 2018 - 14h31
Pour réduire les risques du changement climatique sur le littoral, notamment l'érosion côtière, la montée des eaux est un problème majeur pour de nombreux pays mais en particulier pour les îles et pour les régions à basse altitude. Pour freine cela il faudra soit déplacer les habitants plutôt dans les terres ou réduire l'avancer de la mer sur la terre à l'aide de digues (ex: New York à l'aide d'une barrière naturel d'huitres).
La buche - 23 Mars 2018 - 14h21
Pour se prémunir des risques liés à l’érosion des côtes, il faudrait réglementer certaines zones de passages du public où elles ne le sont pas encore. Aussi on pourrait durcir les réglementations mises en places dans les zones à risques, et les faire appliquer par l’intervention d’organismes comme le Conservatoire du Littoral. Rendre les zones à risques inconstructibles.
Une autre solution serait de faire des canaux menant à des réservoirs ou lacs artificiels, ce qui permettrait de réduire la force des vagues ou des tempêtes qui provoquent de fortes inondations par des crues importantes, sur les plages non-protégées par des récifs. Le commerce inter villes pourrait se faire sur les canaux navigables créés et par conséquent on pourrait réduire la pollution dû aux trafic routier.
le pecheur de 17 - 23 Mars 2018 - 14h19
Laisser la nature s'exprimer, la loi littoral est là pour éviter au maximum les soucis relatif aux habitat et au risque humain, il faut donc la respecter ( pas de construction sur des zones sensibles même en vue des retombés économiques ) . Dans les cas les plus sensibles, il faut privilégier des techniques respectueuse de l'environnement ( déplacement de sable, reforestation des dunes.. ) et dans certains cas où des villes sont concerné, utiliser les techniques d'endiguement pour limiter au mieux le phénomène.
thé-vert-equitable - 23 Mars 2018 - 14h07
Faire appliquer réellement la loi littoral quelque soit le lieu. Favoriser une lutte passive (transfert de sable, plantation) contre la montée des eaux pour les plages exposées à la montée des eaux, sinon utiliser la technique de l'enrochement (digue etc..). Au pire des cas utiliser le repli stratégique des populations plus à l'intérieur des terres.
Mimizan avec passion - 17 Mars 2018 - 17h25
À Mimizan (Landes), nous avons un maire qui, depuis 2008, brave les interdits malgré les lois et ne se prive pas pour s'en vanter ! Il se permet de transformer une portion de route qui donne accès à la plage (passage de quatre à deux voies) sans l'aval du Département, détruit des hectares de pins pour bétonner sur des zones à risque, en pensant dur comme fer, que cela attirera plus de touristes !
Et malheureusement, d'après les futurs projets, cela va continuer.
Aucun respect de la nature, de l'environnement et du développement durable, lui l'ancien président d'une association qui défendait justement toutes ces causes...avant son élection !
Véridique !
Le constat est que nous sommes face des élus inconscients face aux risques littoraux.
On ne peut que le regretter malgré nous...
stbx - 17 Mars 2018 - 14h24
Les extractions de granulats et sédiments dans les lits des rivières et estuaires sont maintenant interdits après les constats des dégâts irrémédiables occasionnés sur les frayères et tenue des berges.
Il serait sage d’appliquer dès à présent une interdiction systématique de prélèvements de sédiments marins dans la bande littorale des 5 miles nautiques. Est-il nécessaire d’en rabâcher les raisons ?
danieldel - 16 Mars 2018 - 20h39
Et si on commençait à ne pas construire dans des zones susceptibles d'être submergées, a moins de 300 mètres des plage ?
et si on enlevait ( nettoyait) toutes ces constructions illégales diverses de types mobil-home, cabanes, caravane, véhicules qui sont là depuis des années sans que les communes concernées ne fassent appliquer la loi.
Romain Montaigne - 16 Mars 2018 - 13h45
Pour moi la solution la plus efficace serait de permettre à l'océan d'avancer dans les terres mais de manière canalisé : faire des canaux menant à des réservoirs/ lacs artificiels. La force de l'océan serait ainsi réparti sur les différents canaux. De plus, cela permettrait d'ouvrir du tourisme nautique dans des villes en declins qui auraient accepté de recevoir les "trop pleins" de l'océan. Le commerce inter villes pourrait se faire sur les canaux navigables créés et par conséquent on pourrait réduire la pollution dû aux trafic routier. On pourrait également faire de l'aquaculture à partir de ses réservoirs pour l'économie locale et pour repeupler le littoral en poissons. Ce qui implique une re-dynamisation de la pêche à pied et des activités sous marines . Protection du littoral + relance de l'économie + écologie du littoral en un seul projet. Si un jour quelqu'un ayant les "pouvoirs" lit ses lignes et trouve l'idée bonne, merci de m'inclure au projet de manière officiel.
lolo33 - 14 Mars 2018 - 19h49
quand je vois les millions dépensés pour planter des herbes, des pontons pour que les gens ne marchent pas dans le sable, les détours imposés aux gens pour protéger une dune qui sera balayée l'hivers suivant, il est grand temps de faire une consultation citoyenne et de stopper le gâchis de l'argent publique!
le seul moyen de réduire l'érosion des plages c'est en cassant les courants et les vagues avant qu'ils ne viennent se fracasser sur le sable et tout emporter. une touffe d'herbe n'a jamais stoppé une vague.
c'est certes utile pour freiner le sable quand il y a du vent mais c'est rien par rapport à la puissance de l'océan.
Alors maintenant, il faut chiffrer ce que pourrait coûter le nouveau mur de l'atlantique mais sous-marin cette fois :)
couler des rochers, des épaves sans prendre l'océan pour une poubelle on est d'accord...
manuoléron - 14 Mars 2018 - 18h36
bonjour, j'habite oléron /ouest, zone d'érosion sans submersion, mais habitat menacé à moyen terme en arrière du cordon dunaire (zone urbanisées et marais)
président d'une petite association de "défense" du littoral, je me suis plongé dans les textes, responsabilités, programmes, PAPI, GEMAPI, Actions des Elus. Je découvre ( sans surprise) le mille feuille des responsabilités, organismes, textes, susceptibilités,etc. et l'inertie qui en découle
la stratégie littoral 2030 semble enfin être une démarche de vision d'ENSEMBLE du cordon littoral, en particulier sur le littoral de nouvelle aquitaine, particulièrement impacté.
nous souhaitons des études d'experts approfondies avant de décider d'abandonner un territoire ou de le défendre, et dans l'attente, un entretien de l'existant et des mesures de protection et d'information homogènes sur notre littoral; trop de disparité entre communes ou CDC, sans véritable vision d'ensemble.
bernards - 13 Mars 2018 - 11h21
il est illusoire de luter contre les éléments
la bande côtière est longée de zones inondables naturelles - il conviendrait de laisser la mer prendre possession de ces zones .
la course contre les éléments est illusoire , coûteuse et parfois mortelle (voir les épisodes cyntia).
Estuaire pour Tous - 10 Mars 2018 - 16h56
Sous l'effet de la houle, des grandes marées, des tempêtes et de la montée globale de l'océan le trait de côte Sud-Atlantique est majoritairement en recul. Le péril concerne les côtes rocheuses comme le littoral sableux, l'enrochement et l'endiguement n'étant souvent que des solutions de pis-aller provisoire.
Le recul des plages, habituel en hiver , n'est plus compensé par le ré-engraissement estival. Le stock naturel de sable qui s'étend en mer jusqu'à une dizaine de kilomètres de la côte est appelé « avant-plage » par les scientifiques. L'« avant-plage » ne reçoit plus aucun apport exogène que ce soit du large ou du continent ( dire d'expert Eric Chaumillon Université de La Rochelle).
Ce stock marin non-renouvelable est mis en péril par les extractions massives de granulats proches du littoral . Une mesure simple et de bon sens devrait être prise rapidement par les pouvoirs publics: INTERDIRE LES EXTRACTIONS DE GRANULATS MARINS A MOINS DE 5 MILES NAUTIQUES DES COTES ( 9 km).
sapientia et labora - 06 Mars 2018 - 14h16
L'ancien lit de l'Adour s'étend approximativement entre Vieux Boucau et Tarnos / le Boucau. Cassini le relève sur sa cartographie. Il n'a quasiment pas fait l'objet de comblement, il est encore bien visible.
Je ne vois aucune mention ni protection particulière de ce vestige. De ces oublis devrait naitre des interrogations, particulièrement :
1/Que se passera-t-il en cas de pénétration des eaux dans cet ancien lit en particulier depuis Vieux-Boucau qui semble être le maillon faible ?
2/Il ne parait pas anormal que cette particularité géologique fasse l'objet d'un intérêt particulier, d'une simulation hydraulique, d'un inventaire précis des urbanisations réalisées dans ce vestige.
3/ Et enfin d'exprimer des conclusions.
Kevin Dupuy - 04 Mars 2018 - 10h14
Le problème pour certaines station balnéaire est urgent face au recul de la côte. Chaque hiver des vagues massives fracassent les dunes et l'été le réengraissement naturel des plages ne suffit pas à combler le manque perdu l'hiver.
Pour l'instant les solutions trouvées sont des enrochements de fortune provisoire mais très chère avec un recul des villes entières à plus long terme extrêmement chère aussi.
Solution 1: grosse digue comme au pays basque pour protéger de l'assaut des vagues et donc du recul des côtes. Possibilité de créer des ports par la même occasion.
Solution 2 (ma préférée) : créer un récif artificiel à 500m au large qui permet de casser les vagues comme dans les îles. Y aurait des bonnes vagues pour les surfeurs et un lagon calme sécurisant et avec une riche vie sous marine pour le plaisir des pêcheurs et baigneurs.
Kevin Dupuy - 04 Mars 2018 - 10h13
Le problème pour certaines station balnéaire est urgent face au recul de la côte. Chaque hiver des vagues massives fracassent les dunes et l'été le réengraissement naturel des plages ne suffit pas à combler le manque perdu l'hiver.
Pour l'instant les solutions trouvées sont des enrochements de fortune provisoire mais très chère avec un recul des villes entières à plus long terme extrêmement chère aussi.
Solution 1: grosse digue comme au pays basque pour protéger de l'assaut des vagues et donc du recul des côtes. Possibilité de créer des ports par la même occasion.
Solution 2 (ma préférée) : créer un récif artificielle à 500m au large qui permet de casser les vagues comme dans les îles. Y aurait des bonnes vagues pour les surfeurs et un lagon calme sécurisant et avec une riche vie sous marine pour le plaisir des pêcheurs et baigneurs.
Clément - 28 Février 2018 - 19h42
Bonjour,
Pour rebondir sur l'importance des boisements sur le littoral, qui a déjà été mentionné, il existe de nombreuses études scientifiques qui donnent des indications sur les techniques de boisements. La végétation ne fait pas que retenir le sol, elle permet, quand elle est bien mise en place, de « nourrir » la dune.
Sans la végétation, lorsque le vent vient de la mer, le sable est transporté dans la plaine et ainsi érode la plage. A l'inverse, avec une végétation bien installée, le vent qui transporte le sable est ralenti et perd son énergie, le sable est relargué dans la végétation et la dune grandie progressivement jusqu’à la prochaine tempête.
Philippe GARCIA - 26 Février 2018 - 12h06
Ce comité scientifique dédié, élargi, et indépendant devrait pouvoir proposer ce qu'il est bon de faire ici ou là. Pour l'instant, les communes agissent individuellement, les initiatives vont dans tous les sens, certaines excellentes, d'autres condamnables. Cette affaire risque de devenir l'un des plus grands gouffres des finances publiques locales de tous les temps. En pure perte : il est clair que la seule façon de réagir est d'organiser un repli réfléchi. On est prévenu : la mer arrive, il faut prévoir le recul partout où les zones inondables en priorité ont été identifiées.
En corollaire, stop au ratissage excessif des plages qui majore l'érosion du ressac et du vent, qui empêche les gros déchets végétaux de renforcer les pieds de dune, qui artificialise les plages qui ressemblent à des moquettes et qui nous prive de ressources financières bien plus utiles ailleurs (travail de l'ONF sur la dune, remplacer la monoculture du pin par une sylviculture mixte caduques-persistants).
Jpltc43 - 24 Février 2018 - 18h49
En particulier l'été avec l'afflux de vehicules stationnés en foret sur des sols secs recouvert d'epines de pins, les pots catalytique surchauffes présentent un risque d'incendie non négligeable. Il serait souhaitable de ratisser les aires de stationnement près des zones d'accès aux plages et bien sur de rappeler par une signalisation adaptee l'interdiction de fumer en forêt.
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 10h01
Sur le littoral de Nouvelle Aquitaine, les crues fluviales s'ajoutent aux phénomènes d’érosion et de submersion marine. Malgré ces risques, l'urbanisation s'intensifie sur la côte. Face à cette double pression, il s'avère capital de préserver le littoral, protéger les populations et de repenser intelligemment l'aménagement du territoire. La loi Littoral est le seul outil qui permet de résister à la fois aux assauts de l’érosion et des submersions marines et à ceux de l’urbanisation. La France doit veiller à sa bonne application mais aussi réfléchir avec les acteurs locaux à des propositions ambitieuses qui consolident cette loi. L’information et la sensibilisation des élus et citoyens ont jusqu’ici été relativement oubliées dans les différents outils de gestion des risques littoraux.
Propositions :
-Mettre en place un contrôle de légalité rigoureux des préfets sur la bonne application de la loi Littoral
-Mener une campagne à l’échelle de la façade pour sensibiliser élus et citoyens
Pierre Chognot - 19 Février 2018 - 15h46
Les travaux doivent être coordonnées par une seule autorité compétente et non pas par initiatives isolées des communes. Cela donnerait plus de cohérences et générait des économies.
Martine Anne - 19 Février 2018 - 12h23
- par le piétinement des estivants : canaliser les flux des plagistes en créant systématiquement des "corridors" aménagés et protéger toutes les dunes en les clôturant strictement. Ne pas oublier d'informer sur place du pourquoi de ces mesures.
- par l'océan : réimplanter des plantes adaptées à retenir le sable ou autres mesures douces mais pérennes.
Marco33 - 19 Février 2018 - 12h08
Bonjour à tous et à toutes.
Les petits gestes qui font la différences localement devrait être étudié, banalisé et promus si il est avéré que cela fonctionne. Je pense notamment à la seconde vie des sapins de Noël landais qui terminent leurs vies sur nos dunes à retenir un maximum de sable au travers de leurs épines. Ce type d'actions pourrait, en respectant les spécificités locales de chaque écosystème, apporter une piste de solution complémentaire à tant d'autre que nous ignorons certainement.
Klima - 16 Février 2018 - 09h30
Encourager les habitants à une prise de conscience des enjeux liés aux changements climatiques et restaurer la responsabilité individuelle de chacun, en plaçant le citoyen au centre des décisions concernant l’occupation de la bande littorale. Stimuler l’implication des Citoyens dans les projets de concertation entre acteurs et usagers, en simplifiant par exemple l’élaboration de schémas de mise en valeur de la mer et du littoral.
Anne LELEU - 12 Février 2018 - 12h47
bonjour,
Je suis vraiment surprise que l'homme puisse penser empêcher la mer de faire quoi que ce soit. La meilleure attitude est de la respecter, de lui laisser l'espace qu'elle revendique, et de ne pas chercher à l'empêcher d'envahir les espaces qu'elle conquiert. Nous savons que le niveau de la mer va monter. Nous savons qu'au moyen-âge elle allait bien plus loin dans les terres, Donc, déplaçons les villes de bord de côte au lieu de bétonner et de surélever les digues. La mer gagnera toujours…..Cordialement.
reg lac - 08 Février 2018 - 05h20
Le non interventionniste de l'état dans les affaires locales ne doit pas exister quand il s'agit du littoral.
Les communes font ou laissent réaliser des parking ou constructions destinées à la croissance économique locale court terme, le tout sur fond de destruction de forêt de bétonnage de dunes.
Il est nécessaire de garder ces remparts naturels (qui, finalement, coûtent moins cher que d'installer des digues qui désquilibrent l'érosion littorale) et les entretenir.
Une vision plus long terme des constructions doit être envisagée et non une politique locale court terme.
Pour cela, l'Etat ( pas les préfets mais un organisme indépendant et compétant) doit être decideur et non les communes.
candide - 06 Février 2018 - 08h27
La côte aquitaine ne doit pas être protégée au coup par coup seul l'état peut avoir une vue et une action sur l'ensemble. De même si de grandes opérations doivent être entreprises il faut une coordination pour ces travaux et pour le budget. Quand une commune laisse construire au ras de la côte, la voisine est bien tentée d'en faire autant. Elle sera critiquée par certains si elle ne le fait pas et par d'autres si elle le fait. Pour éviter ça une zone non aedificandi pourrait être tracée du nord au sud en large retrait de l'estran. Les constructions secondaires ou locations pourraient être autorisées encore en retrait de cette zone avec pour critère principal la hauteur. L'accès aux plages se ferait par cheminement à pieds, en vélo, avec transports en commun légers et faiblement polluants. Les commerces de plage seraient tenus à distance et ceux qui vendent de la nourriture participeraient au nettoyage des emballages et déchets.
Je vais réfléchir maintenant côté océan .... @++
Eupalinos - 04 Février 2018 - 06h16
Né en 1960, j'ai vu la Côte sauvage, j'ai vu le bétonnage des dunes dans les années 80, j'ai vu certaines stations aménager intelligemment (Carcans Bombannes), d'autres ne rien faire (le Porge), d'autres céder aux mirages du tourisme de masse (Lacanau)...
Avec les blockhaus qui se retrouvent dans l'eau, on sait aujourd'hui que l'eau et le vent sont les plus forts, que les millions d'euros dépensés pour tenter de "fixer" la dune à grand coup de rochers sont vains. Pourquoi ne pas anticiper et devancer les éléments naturels ?
Valorisons plutôt les spécificités de ces paysages et leur beauté sauvage : faisons table rase de ces vieilles visions du tourisme "avec vue sur la mer" et privilégions des installations de qualité en retrait de la Côte, des modes collectifs de circulation pour l'Océan (+ vélo, bien entendu) et des installations précaires pour la saison (équipements helitreuillés pour quelques semaines). Ne cherchons pas à sauver les baraques à frites minables qui s'accrochent !
Cadoan Sécardin - 02 Février 2018 - 12h55
Ouvrir le fond Barnier pour l'indemnisation des population victimes d'érosion sur côte sableuse ! Pourquoi permettre l'accès à ce fond sur les côtes rocheuses comme ce fut le cas à Ault par exemple et le refuser en Gironde et dans les Landes ? Le seul prétexte que le recul du littoral est "prévisible" dans ce type de milieux et ne constitue donc pas un "glissement de terrain brutal" est une injustice notoire.
N'oublions pas qui mis en place la MIACA dans les années 1960 et acté pour le développement des stations balnéaires en Aquitaine : L'Etat ! Ainsi donc, ne serait-il pas normal que ce soit à l'Etat de payer (ou du moins participer) pour réparer les erreurs commises à une époque où les préconisations environnementales étaient absentes ? Je pense que si.
Au lieu de ça, ce dernier délègue l'entretien des ouvrages aux collectivités locales (Compétence GEMAPI - 2018). Arrêtons de reproduire des erreurs absurdes par pitié... Le recul du trait de côte est un risque urgent !
Reblanche - 01 Février 2018 - 22h21
Les digues servent à casser les vagues ainsi que les écluses et jouent donc un rôle primordial dans l'érosion des côtes. J'ai pu constater en 30 ans qu'elles étaient bien souvent laissées à l'abandon. Les nouvelles digues sont aujourd'hui constituées de gros cailloux en calcaire qui ne resistent pas longtemps à la force des vagues. Je ne sais pourquoi: problème de budget ou enjeux esthétiques?
Il est impossible d'empêcher l'érosion des plages mais nous pourrions la ralentir en réfléchissant à des moyens efficaces pour casser la force des vagues: digues, brise lame...
Le financement pourrait se faire sous forme de taxe touristique. En retour, il faudrait montrer aux touristes comment est utilisé l'argent photo à l'appui, créer des communautés, créer du lien. Un touriste devrait devenir acteur responsable et non plus passif voire nuisible dans bien des cas. Des balades thématiques sur la protection des côtes pourraient aussi être un moyen de sensibiliser et de rapporter des fonds.
Mademoiselle Didi - 01 Février 2018 - 21h26
Préserver la nature en bordure de mer, interdire toute construction. Le littoral ne doit appartenir à personne et doit faire l'objet d'une protection par l'Etat. Les populations doivent pouvoir s'investir dans cette protection. Arrêt total du bétonnage.
Jean Prou - 01 Février 2018 - 17h43
Vivre avec les risques plutôt que contre...apprendre à vivre avec les risques. Peut-être compléter les plans d’évacuation par des exercices réguliers qui visent à protéger les hommes en premier (avant les voitures et les maisons). Adapter les scénarios d’urbanisme vers du vivre avec les risques (pilotis, zones d’expansion...) pour adoucir les mesures de protection rigides (digues...). Et enfin aider les populations non résidentes à acquérir une connaissance de la mer ( qui connaît les marées?)
Sebarion - 01 Février 2018 - 14h14
Aujourd'hui, nous disposons de la loi Littoral pour protéger les boisements du littoral. Les boisements sont à la fois des réservoirs et/ou des corridors de biodiversité, mais ils sont surtout nos alliés pour la protection des sols (qui glissent et filent vers la mer à chaque orage), les inondations (qui se multiplient sur les côtes), les pollutions sonores ou aériennes, les pollutions de l'air et enfin pour la lutte contre le réchauffement climatique à venir. Sur la côte Basque, où la pression immobilière est forte, nous assistons à un grignotage inexorable des espaces naturels au profit de constructions (principalement pour des résidences secondaires), notamment des forêts et des prairies humides, et ce malgré la loi Littoral. Cette loi doit être renforcée pour que l'artificialisation des sols en zone littorale ne dépasse pas un seuil limite (50% par exemple). La réalisation d'un atlas pourrait obliger les élus à se sensibiliser à l'urgence de la préservation de la biodiversité.
Merbelle40 - 31 Janvier 2018 - 13h15
Bonjour,
Je passe beaucoup de temps sur la plage, pêche, promenade etc... Et cela depuis tout petit car né à Mimizan. Je vois qu'au fil du temps les baïnes sont de moins en moins profondes et tendent même à disparaître. Mon avis est que le nettoyage permanent avec des machines ameubli les plages et les marées lissent la côte. Je veux bien que la plage soit nettoyée mais pas utile de le faire toute l'année. Les bois , entre autres , permettent de fixer une partie du sable. C'est un sujet qui me passionne car la mer est mon élément et une merveille de la nature.
Je reste à votre disposition et écoute.
Bien à vous