Le bon état écologique des milieux marins et littoraux
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Le bon état écologique des milieux marins et littoraux
Véronique ROBERT - 25 Mars 2018 - 23h37
Il faut, au contraire de ce qui est mis en avant par des élus aux visées de spéculation immobilière, renforcer la loi Littoral si l'on veut protéger nos habitations de l'érosion marine. penser à l'avenir et s'y projeter en les rendant pérennes.
Il s'agit d'empêcher les nouvelles constructions en bordure de littoral, en particulier en bordure de zone N, comme sur la dune sud de Soulac sur mer (33780) qui aurait pu être mieux protégée si seulement il y avait eu une volonté municipale en ce sens : en effet, en 2000, cette forêt basse dunaire d'origine avait pu être sauvée d'un projet immobilier qui l'aurait arasée (Pierre et Vacances) par la mobilisation des riverains en association ("Vivre à Soulac"), 3 espèces protégées y ayant été identifiées par cette association (astragale de Bayonne, oeillet des dunes, linaire à feuille de thym).
Depuis, malheureusement, de nombreuses "villas" ont été autorisées en bordure de zone N, ce qui réduit l'habitat de ces espèces en voie de disparition.
environat - 24 Mars 2018 - 09h50
Le littoral est vaste et changeant, en complément des études par les scientifiques, forcément ponctuelles et localisées, les sciences participatives, par une pratique de nombreuses personnes sur de nombreuses zones, pourraient compléter et aider ces scientifiques.
En développant des projets déjà existants (BioLit, Pelagis, CapOeRa, FishWatchForum, etc...) ou d'autres dans un principe de travail commun sur une plateforme comme VigieMer, les participants pourront contribuer massivement à une meilleure connaissance du littoral et de la mer tout en étant sensibiliser à cette biodiversité.
CHLJO - 23 Mars 2018 - 17h20
Voilà une belle mission pour tout nos enseignants. Inculquer à toutes nos jolies petites têtes blondes ou pas, et dès son plus jeune âge, le respect de la nature, de toute la nature. Que ce soit à la mer ou à la montagne. Que ce soit papa ou maman, ou un tiers qui pollue, chaque enfant doit pouvoir défendre son avenir.
Nous devons lui reconnaître ce DROIT. On peut l’inscrire dans la constitution.
Chaque enfant a le droit de savoir que les rejets des boues rouges, ailleurs, ou bien les rejets des eaux noires des villes de la côte, comme le mégot sur la plage ou la protection solaire mal adaptée au milieu marin, sont des atteintes, parfois irréversibles, au milieu naturel.
Chaque enfant doit comprendre que son action d’aujourd’hui et de demain participera au bien être de toutes les générations futures.
LRlycéeBTS - 23 Mars 2018 - 14h43
Bien sur qu’il est évident de renforcer la protection des milieux marins et des littoraux en sud Atlantique.
En effet plusieurs enjeux existent ;
Des enjeux économiques ; c’est le cas de la conchyliculture ou la détérioration de l’eau impacte les productions ostréicoles et limite le rendement financier par exemple. Pour cela il serait nécessaire de veiller au maintien de la bonne qualité de l’eau. La solution serait de réduire la consommation d’énergie en diesel des navires dans cette zone.
Des enjeux environnementaux ; c’est le cas des oiseaux marins ou la façade atlantique joue un rôle majeur pour le maintien des populations d’oiseaux marins. Il est donc nécessaire de réduire les activités humaines dans ces zones pour assurer la viabilité de ces territoires.
benjiwave - 23 Mars 2018 - 14h08
Non , je pense qu'il faut renforcer la protection des milieux marins et littoraux des réseaux, Natura 2000 sont très bien organisés au niveau de la protection des espace marins (ex: l'île de Ré) mais il faut sensibiliser d'avantage la population à ce niveau là afin qu'elle se rendre compte de la dégradation des littoraux en matière d'espèces marine.
le pecheur de 17 - 23 Mars 2018 - 14h06
Les littoraux sont aujourd'hui suffisamment protégé ( loi littoral, directive oiseau, Ifremer...), beaucoup de scientifiques et de professionnels du milieu travaillent dans un objectif de développement durable et savent imposer des limites là où il doit y en avoir. L'objectif est maintenant de bien faire appliquer les lois en vigueur plutôt que d'en créer de nouvelles.
thé-vert-equitable - 23 Mars 2018 - 13h56
Les restrictions actuelles sont suffisamment assez importante , les interdictions de mouillages comme de pêche sont très présentes en sud atlantique. Mais ils faudrait aussi crée plus d'AMP (aire marine protéger), et réduire les contraintes soumise par les AMP comme autorisé la pêche sportive par les plaisancier mais non la pêche professionnel qui elle a un impact beaucoup plus dévastateur.
La buche - 23 Mars 2018 - 13h48
Il faut mettre en place des organismes surveillants les rejets de façon efficace. Cela pourrait permettre de réduire considérablement les pollutions marines, dont la pollution de l'eau par différents polluants (exemples: plastiques, carburants, engrais chimiques...). Les organismes auront à titre d'informer les populations, et en cas d'éventuelles récidives pourront faire une demande de sanction envers les autorités compétentes. Par ce fait la qualité de l'eau sera meilleure à l'avenir.
Locquirec Environnement - 21 Mars 2018 - 19h43
Même si des efforts sont faits, nous pouvons faire beaucoup plus pour que chacun comprenne mieux son environnement. Cela passe bien entendu par les enfants, mais pas uniquement.
Pour éviter certaines croyances, il faut acquérir de la connaissance et la partager.
Il faut donc :
- compléter les informations pour disposer d'un niveau de connaissance homogène sur le littoral
- mettre à disposition les données environnementales par " l'open data " et par un SIG (système d'information géographique) à la fois ludique et complet
- mettre à disposition des acteurs du territoire (écoles, associations, offices de tourismes, élus, citoyens, professionnels ...) des outils (et moyens si possible) pour faciliter le partage des connaissances sur le terrain
- travailler sur le long terme
Liliane Lamalle - 20 Mars 2018 - 16h35
Sur l île de noirmoutier les écosystèmes ont été privilégiés jusqu'à présent. L océan a été
Toujours respecté. : pêche maritime, pêche à pied, plages....
Certes il y a l erosion du littoral depuis quelques temps. Nos élus ont veiller a protéger l ile.
Mais aujourd'hui nous avons peur pour l écologie de l île et la protection de la mer.
Un projet de centrale de 62 eoliennes gigantesques va ravagé l océan :
Produits toxiques répandus dans la mer (huiles, néodyme, alumine. .. électromagnétisme. ...
Ce projet est situé sur une zone sismique!
Pollution lumineuse va gâcher le ciel étoilé de noirmoutier
Plus de tourisme
L etat a t il décidé de sacrifier l île et l océan
NON AUX EOLIENNES
francis martin - 19 Mars 2018 - 21h23
Monsieur le Ministre,
Je vous remercie de préserver notre beau pays.Nos enfants doivent pouvoir profiter des zones natura 2000 dont les paysages marins sont partie prenante.Les activités autour de cette beauté sont plus productives d'emplois que les promesses des destructeurs des fonds de l'océan.
Bien sincèrement
Francis Martin
JL - 17 Mars 2018 - 09h17
augmentation des déchets par an 5% 4% 3% 2% 1% -1% -2% -3% -4% -5%
BILAN dans 10 ans 62,89% 48,02% 34,39% 21,90% 10,46% -9,56% -18,29% -26,26% -33,52% -40,13%
15 ans 107,89% 80,09% 55,80% 34,59% 16,10% -13,99% -26,14% -36,67% -45,79% -53,67%
20 ans 165,33% 119,11% 80,61% 48,59% 22,02% -18,21% -33,24% -45,62% -55,80% -64,15%
ex : si on augmente chaque année le volume de nos déchets de 3%, alors dans 15 ans le volume des déchets aura augmenté de 55,80%
ex : si on diminue chaque année le volume de nos déchets de 2%, alors dans 15 ans le volume des déchets aura diminué de 26,14%
lolo31 - 17 Mars 2018 - 09h15
oui evidemment! ca passera par une meilleure education de tous et par de vraies punitions pour ceux qui violent les regles notamment de degazage en mer
La diversité de notre environnement c est notre patrimoine commun
Landey - 14 Mars 2018 - 20h18
Le Japon a une longue expérience des récifs artificiels, qui servent à abriter et à préserver une ressource alimentaire indispensable aux habitants de ce pays. Ces habitats artificiels servent d'abris et de nurserie pour toute la faune bentique et halieutique, et également pour des espèces pêchées. Certains récifs pourraient constituer des réserves marines. D'autres des aires potentielles pour une pêche encadrée. Bien sûr, des recherches sont indispensables : formes, tailles et matériaux des récifs, et études des effets sur les populations marines (vérifier qu'on ne construit pas de piège écologique !). Encore une fois, au Japon, la technique est utilisée depuis des siècles, et ces dernières décennies les connaissances scientifiques se sont accumulées. Ce serait dommage de ne pas au moins tester et étudier quelques types de récifs artificiels le long de nos côtes atlantiques et méditerranéenne, ou en outre-mer dans des récifs coralliens abîmés.
fred40 - 13 Mars 2018 - 09h39
Depuis trop longtemps le synthétique a remplacé le coton et le chanvre portant vecteur d'activité locale et durable. Des milliers de km de filets de pêche, filets imputrescibles sont perdus chaque année en mer. Ceux ci se chargent de poissons puis coulent et s'accrochent sur les fonds marins. Ils continuent de capturer pendant des siècles tout crustacés et poissons de fond attirés par les appâts maillés. Ces filets perdus, jamais déclarés ne sont pas comptabilisés et pourtant il est facile de le faire, à l'échelle mondiale ou plus locale, il suffit de compter leur renouvellement. Chez nous, vu les courants de pente, on peut facilement imaginer l'état du gouffre dit "de Capbreton" qui s'étend très loin et très large entre les caps Finistère espagnol et breton. Je suis pour le retour du filet biodégradable à l'échelle mondiale.
fred40 - 13 Mars 2018 - 09h38
Depuis trop longtemps le synthétique a remplacé le coton et le chanvre portant vecteur d'activité locale et durable. Des milliers de km de filets de pêche, filets imputrescibles sont perdus chaque année en mer. Ceux ci se chargent de poissons puis coulent et s'accrochent sur les fonds marins. Ils continuent de capturer pendant des siècles tout crustacés et poissons de fond attirés par les appâts maillés. Ces filets perdus, jamais déclarés ne sont pas comptabilisés et pourtant il est facile de le faire, à l'échelle mondiale ou plus locale, il suffit de compter leur renouvellement. Chez nous, vu les courants de pente, on peut facilement imaginer l'état du gouffre dit "de Capbreton" qui s'étend très loin et très large entre les caps Finistère espagnol et breton. Je suis pour le retour du filet biodégradable à l'échelle mondiale.
FNPA - 12 Mars 2018 - 17h44
Toutes les études montrent que la ressource en poissons « à haute valeur ajoutée », tels que le bar, le lieu, le maigre ou la dorade, se détériore rapidement: il est surprenant que dans la définition des enjeux 2030, l’administration n’aborde pas ce sujet
En effet, la carte des « Enjeux forts à majeurs spatialisables etc...» ne mentionne pas ces espèces. Ceci est d’autant plus inquiétant que le document associé produit par l’Etat Français: « Enjeux et objectifs de développement durable » chapitre 1, pêche maritime professionnelle, se fixe comme objectif de « Maintenir la capacité des organisations professionnelles à gérer la ressource en fonction de l’évolution des stocks ».
La FNPA s’oppose au maintien d’un tel conflit d’intérêt et demande qu’une vraie gouvernance de la ressource halieutique (comprenant aussi les organisations de loisir concernées et des personnes qualifiées dans la gestion de la ressource) soit mise en place et dotée des moyens législatifs et de contrôle adéquats.
Association T EAU T O PHIL - 11 Mars 2018 - 12h51
Oui : en protégeant les milieux marins des flux de déchets véhiculés par les émissaires d’eau de pluie par un statut légal au Déchet-Urbain-Migrant-Polluant (DUPM).
Partons des années 2000 avec « SOS-mer propre » et une définition du CEDRE du macro-déchet : « Par l'effet d'un geste de négligence, d'un coup de vent, d'une crue ou d'un accident malencontreux, les déchets sortent de leur cycle de traitement normal (...) Ce sont des produits hors la loi, échappant aux contrôles et aux systèmes en place ». 20 ans après... une prise de responsabilité politique par une action législative s'impose !
Et en attendant, toute aire urbaine peut déjà s’engager dans la propreté de son espace public et de ses réseaux pluviaux avec un impact immédiat positif : un DUMP récupéré à tout endroit des terres émergées, ce sont des milliards… gagnés demain pour le littoral et les océans.
Un DUPM « légalisé » agira 365 jours par an pour leur futur et des étés avec moins de rejets de l'océan sur nos plages !
Enfantdesrois - 28 Février 2018 - 10h49
Bien entendu il le faut. Mais pour pouvoir protéger ces milieux, il faut d'abord identifier ce qu'il y a à protéger. Il faut mener des études mêlant plusieurs domaines (biodiv, paysage, hydrologie que sais-je encore) afin d'identifier les zone d'intérêts que ce soit en terme de paysage, d'érosion, ou de reproduction de la biodiversité. Vouloir protéger nos côtes de l'érosion, mais continuer à prélever des quantité astronomiques de sables en aval et couper l'approvisionnement en sédiments venant de l'amont revient à se tirer une balle dans le pied. Arrêtons alors d'essayer de renflouer les plages avec du sable importé, ou d'artificialiser les plages avec de gros rocs ne fait qu'empirer les choses et est extrêmement couteux. Il faut limiter notre besoin en sable en expérimentant de nouvelles techniques (verre broyé par exemple) Trop de choses à dire pour si peu de place. Vous avez mes coordonnées vous pouvez me contacter.
Kuttler Francois - 27 Février 2018 - 22h12
Les collectivités locales sont les plus à même de recueillir et rechercher l état écologique des milieux marins. En connaissance de tout les facteurs il faut appliquer des de nouvelles norme de pollution et surtout de dépollution des déchets nocif aux milieux marins.
Philippe GARCIA - 25 Février 2018 - 19h28
Une bande littorale de 0,5 mille devrait être définitivement fermée aux engins de pêche et aux navires de pêche professionnels au nom de la proximité de plus en plus dangereuse entre ces engins posés au plus près possible du bord et les usagers en tout genre, notamment les surfeurs. Pour les pêcheurs pros, les volume de captures ne changeront pas sur l'année mais la sécurité de leurs pratiques sera améliorée. Pour les poissons, ce sera un soulagement, pour les nourriceries de poissons plats et la migration des saumons. C'est une véritable Aire Marine Protégée littorale originale.
En mer, nous avons besoin d'un pouvoir de contrôle et de sanction à la hauteur de l'enjeu. Les moyens actuels et le peu de conviction de certaines des administrations concernées ne le sont pas. C'est un vrai service uniquement dédié à cet objectif qu'il faut créer de toute pièce, comme à l'amércaine (Fish and wildlife service) financé par "l'excise tax" et les permis de pêche (à créer pour les amateurs).
Nathalie Marty - 25 Février 2018 - 08h11
Une vie = une vie
Ne considérons pas là mer simplement comme une source de nourriture. Elle n'est pas faite pour cela. Notre société entame un grand virage technologique, mais aussi d'équilibre. Nos choix que nous devons faire doivent préserver la vie et l'environnement. Considèrer les espèces marine comme simple aliment ou ressources, c'est nier leur place et leur intelligence. Ne transformons pas la mer en ferme usine, mais modifions nos façon de vivre et de ńos alimenter. C'est plus simple et plus efficace.
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 10h09
Au sein des aires marines protégées, la pression touristique augmente, avec un boom de l’activité de plaisance, des sports de plein air et des loisirs motorisés. Ces activités affectent les habitats littoraux et la faune et la flore associées comme les oiseaux qui voient se réduire leurs zones de halte migratoire et de reproduction sur l’estran.
Pour que le développement des activités humaines dans les aires marines protégées ne se fasse pas au détriment de la nature, il est indispensable de mettre en place une évaluation des impacts de ces activités et donner la possibilité de les réduire voir de les interdire en fonction de l’importance de leurs impacts négatifs sur le milieu marin. En parallèle, il est essentiel d’informer et de sensibiliser le public sur ces enjeux
Propositions :
- La mise en place d’outils et la surveillance accrue des espèces, habitats et écosystèmes marins;
- Le déploiement d’aires marines éducatives sur la façade Sud Atlantique.
vdr - 20 Février 2018 - 11h42
Renforcer la protection du milieu marin, oui ! Mais attention à ce que les côtes ne deviennent pas des "musées". La nature avant tout, l'homme, qui en fait intrinsèquement partie doit y trouver sa place. L'éducation et la sensibilisation reste un enjeu fort à ne pas négliger pour une sauvegarde durable.
Iturri - 19 Février 2018 - 14h07
Le respect du classement Natura 2000 ne peut pas s'arrêter avec une frontière telle que la Bidassoa coté mer. Il me semble nécessaire de traiter les problèmes de protection de la mer de manière européenne
Ji-soo Kim - 19 Février 2018 - 01h36
- maintenir l'interdiction de fumer sur les plages et des amendes pour les mégots jetés dans le sable
- De même que pour tout déchet plastique
Difficile en pratique mais ça reste un bon moyen de dissuasion !
- Rémunérer en poids de déchet ramassé
- installer des poubelles / tri
AG - 18 Février 2018 - 18h44
On retrouve es déchets plastique absolument partout... nettoyer les plages c'est bien mais c'est sans fin... il faut solutionner le problème à son origine.
Il faut envisager des solutions contraignant les industriels à trouver des alternatives au plastique de masse. Remplacer les bouteilles d'eau par les bouteilles en verre consignée, emballage plastique par des emballages biodégradables, interdire les plastiques non recyclable en France... les pollueurs (industriels) doivent trouver les solutions et on doit les y contraindre.
Klima - 16 Février 2018 - 09h13
Favoriser la restauration des milieux littoraux pour valoriser et augmenter leurs services écosystémiques face aux risques naturels. Restauration ces milieux, tels les marais salants, les massifs dunaires ou les mangroves, afin de réduire l’impact des aléas sur les côtes en brisant la houle ou en stockant l’eau lors de submersion marine. Créer des zones spécifiques d’adaptation au changement climatique dédiées à l’amplification des services écosystémiques.
FAREA - 12 Février 2018 - 19h27
Créer de l'emploi, tout en protégeant la nature, c'est le pari que nous avons fait chez FAREA. On ne doit plus mettre la nature sous cloche. On doit créer des sites touristiques harmonieusement avec les besoins et respectant les contraintes notamment celle de garder la nature intact pour les générations suivantes. Contrairement aux parcs actuels, il est bien plus utile de former les personnes à des comportement respectueux, chacun pouvant jouer un rôle direct sur la protection et la correction parfois dont la nature à besoin.
Toute la charte de comportement de Faréa porte sur ce principe. Et ça crée de l'emploi...
DMac - 11 Février 2018 - 15h49
A l'échelle de l'europe la publication de 2015 "Marine protected areas in Europe's seas" par l'Agence européenne pour l'environnement indique que la Baie de Biscaye / cote Ibérique n'ont que 3.2% de leur superficie en parcs marins. Hors, la mer du nord en a 17.9%, la Meditéranée occidentale en a 15.6%.
Les recherches à l'échelle de la planête démontre que les parcs marins sont les meilleurs moyens d'assurer une pêche pérenne, un tourisme aquatique, et un écosystème résiliant.
Je propose qu'une augmentation de la superficie de parcs marins, à l'abri d'une exploitation commerciale et du bracconage, soit mis en place avec une superficie qui s'aligne avec les autres milieux cités.
LUDJOE - 11 Février 2018 - 14h43
Renforcer les moyens du Conservatoire du Littoral. Lorsque je compare avec les pays où il n'existe pas, je constate que nous avons tout de même préservé des paysages côtiers magnifiques. Il faut continuer et renforcer cette action.
Il faut également accompagner les petits pêcheurs dans une reconversion vers la pêche durable. Ils n'ont généralement pas les moyens d'abandonner des pratiques de pêche délétères pour l'environnement. Il faut qu'ils GAGNENT à passer au durable.
Sylvie Honoré - 06 Février 2018 - 21h26
Il est possible de renforcer la protection des milieux marins par des mesures en amont : pratiques agricoles respectueuses, traitements des eaux, limitation des dépôts de déchets,...
Ce sont des mesures qui deviennent urgentes mais pas seulement dans notre région. Il serait bon de les encourager partout, sur tout le territoire. Car les rivières sont longues et l'eau rapporte tout à la mer, c'est donc des actions à l'échelle nationale qu'il serait bon d'envisager.
Marie-Odile Brault - 04 Février 2018 - 08h45
En tant que Marais côtier d'une grande importance tant par sa superficie, par sa biodiversité, que sur le plan du tourisme, le Marais Poitevin mérite d'être intégré à la réflexion sur les littoraux.
Classé Grand site de France il se trouve précisément à l'interface de la Terre et de la mer, dans un espace anthropisé. Les activité humaines doivent y être surveillées de près car le Parc Naturel Régional y note un net recul de la biodiversité aquatique notamment. Par exemple l'anguille, espèce protégée, est à la fois poisson de rivière et de mer puisqu'elle se reproduit dans la mer des Sargasses.. .
C'est pourquoi il faut intégrer le Marais Poitevin dans la réflexion sur les littoraux.
Toon - 03 Février 2018 - 00h15
Arrivés depuis quelques mois sur les communes de Boucau-Tarnos, limitrophes Landes/ Pyrénées Atlantiques, nous avons été extrêmement attristés de constater l état des plages, habituellement splendides, au moment des grandes marées. Le plastique est omniprésent, il y en a partout, sous toutes ses formes, la prise de conscience est cauchemardesque.
Nous nous sommes rapprochés des municipalités pour pouvoir participer à un nettoyage collectif, mais on nous dit qu il faudra attendre début mai, au moment des fêtes du printemps et de la nature, pour une opération de groupe.
Pourquoi rien n est envisagé, aucune communication ou action collective n est elle pas lancée ? Pourquoi laisse-t-on ces déchets détruirent la magnifique faune, cette nature somptueuse, ces dunes pendant des mois avant de réagir, et ceci de façon récurrente ?
Toon - 03 Février 2018 - 00h14
Arrivés depuis quelques mois sur les communes de Boucau-Tarnos, limitrophes Landes/ Pyrénées Atlantiques, nous avons été extrêmement attristés de constater l état des plages, habituellement splendides, au moment des grandes marées. Le plastique est omniprésent, il y en a partout, sous toutes ses formes, la prise de conscience est cauchemardesque.
Nous nous sommes rapprochés des municipalités pour pouvoir participer à un nettoyage collectif, mais on nous dit qu il faudra attendre début mai, au moment des fêtes du printemps et de la nature, pour une opération de groupe.
Pourquoi rien n est envisagé, aucune communication ou action collective n est elle pas lancée ? Pourquoi laisse-t-on ces déchets détruirent la magnifique faune, cette nature somptueuse, ces dunes pendant des mois avant de réagir, et ceci de façon récurrente ?
Jean Prou - 01 Février 2018 - 17h15
La qualité des eaux littorales, ce n’est pas que l’absence de pollution. Augmenter la protection c’est donc mieux connaître la spécificité des eaux côtières et océaniques. Et retrouver le lien continu qu’il y a entre l’eau douce et l’eau salée sans en faire dépendre systématiquement l’un de l’autre.
manu - 01 Février 2018 - 10h10
Serait-il envisageable de contraindre tous les propriétaires d'engins aquatiques motorisés à une visite régulière leur imposant vidange, vérification des circuits de carburant et d'huile ?
Une sorte de contrôle technique adapté aux différents usages et puissances de moteurs, ce qui diminuerait les dégazages sauvages ainsi que les écoulement permanent d'effluents, dus aux mauvais entretiens.
Geangean - 29 Janvier 2018 - 13h37
Les moyens alloués à la protection de la biodiversité marine ne permettent pas de surmonter la crise écologique à laquelle nous faisons face :
- En France, 90% des espèces et habitats marins évalués sont en état défavorable (MNHN 2013) ;
- Au niveau mondial 30% des populations de poissons sont surexploitées, et 60% exploitées au maximum (FAO 2009). En Europe 50% des populations évaluées sont exploitées au-delà du taux soutenable (CIEM).
- Les rejets de substances chimiques vers la mer restent problématiques pour les 2/3 des substances évaluées (OSPAR) ;
- Les eaux marines se réchauffent et s’acidifient ce qui perturbe l’écosystème marin dans son intégralité.
Le protection des milieux marins est donc une priorité.
Les estimations du Grenelle de la mer, indiquaient un besoin de 170 M€ pour gérer 20% des eaux en aires marines protégées contre 60 M€ aujourd'hui.
Le protection des milieux marins passe donc par une augmentation du budget qui lui est alloué.