Mixité sociale et capacité d’accueil sur le littoral
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Mixité sociale et capacité d’accueil sur le littoral
Louis - 21 Mars 2018 - 20h33
Pour se prémunir de l'érosion du littoral et du changement climatique (montée du niveau de la mer) il ne faut pas bétonner, mais observer le fonctionnement dans le passé.
Il a été construits des habitats en bord du littoral ...bien trop près ... ces bâtiments doivent être abandonnés et la mer va faire le reste.
Si on prend l'estuaire de la Loire, bien avant la construction des industries, il y avait autant au nord qu'au sud d’immenses espace pour qu'une sur-immersion puisse s'étendre. Il y a eu en 18?? une vague de 5 mètre qui s'est engouffré dans l'estuaire suite à un tremblement de terre sur Noirmoutier. 5ceci aété relaté dans une N° de la revue nantaise "Place Publique"
Je mets également un lien avec une spécialiste de l'estuaire, Martine Staebler : [lien supprimé]
Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h39
Depuis quelques années, plusieurs rapports parlementaires et propositions de loi cherchent à apporter une réponse à l’érosion du trait de côte mais veulent aussi assouplir les conditions d’urbanisation du littoral. Bretagne Vivante affirme avec force que la solution ne passe pas par une remise en cause de la loi Littoral.
Propositions de Bretagne Vivante :
- Veiller à une application exigeante de la loi Littoral sur l’ensemble de la façade NAMO, sans remise en cause.
- Séparer la question de l’adaptation des territoires côtiers au recul du trait de côte de la question immobilière sur les littoraux pour laquelle une réflexion permettra de proposer des alternatives à la consommation des espaces non encore construits.
- Mettre en place une méthodologie systématique qui vise à économiser l’espace pour garantir un littoral de qualité : si le besoin d’urbaniser un secteur ne peut être évité, il faut pouvoir trouver une contrepartie et restituer des terrains.
Sylvain MOREL - 08 Mars 2018 - 11h13
Le réchauffement est pour moi la cause majeur. Les tempêtes attaquent le littoral. Des moyens techniques existent pour les parties les plus faibles du littoral. Leur mise en oeuvre ne peut se faire que par une volonté politique forte. L'exemple des Nederland en est une preuve.
Oui il faut aussi réglementer les constructions. Allez voir sur la cote Méditerranéenne Espagnol ce qui se passe. C'est juste ce qu'il ne faut pas faire.
Il y a l'érosion naturelle, puis celle créer par nos activités. La modifier est la seule solution. Les projets impactant le litoral ne prennent en compte de manière trop importante les aspects financiers. Si l'on inclu combien cela va couter de recontruire des kilomètres de dunes ou de falaises les decisions seraient différentes.
COORLIT 85 - 06 Mars 2018 - 06h04
La façade NAMO présente des risques élevés d'érosion et de submersion, surtout sur des côtes sableuses qui reculent en dépit de coûteuses protections en dur ; les enjeux humains sont importants : population dense, nombreuses résidences secondaires, forte artificialisation du territoire limitant les espaces naturels tampons (comme les dunes...elles-mêmes urbanisées de manière irresponsable). Pour tenir compte des risques et des enjeux :
-élaborer des PLUi intégrant le risque érosion/submersion
-faire respecter les PPRL et la loi Littoral par un contrôle rigoureux restant sous responsabilité de l'Etat
-cesser d'enrocher les dunes de manière systématique et d'empiéter sur le DPM
-ne plus construire derrière les digues (utiles pour limiter l'invasion marine, sans garantie d'immunité)
-préparer dès maintenant la relocalisation du bàti dont la sécurité est menacée
-informer et éduquer (culture du risque, exercices, à mettre en valeur dans chaque commune par une journée annuelle dédiée)
albizia - 03 Mars 2018 - 12h18
A Brétignolles sur mer , il existe un projet aberrant de création de port de plaisance, alors que le site ne s'y prête pas. En 2011 , il a reçu 7 avis défavorables à l'enquête publique, en 2018, on représente le dossier. Il s'agit d'éventrer une dune protectrice, creuser un chenal trés long et très profond dans la mer pour lui permette d'entrer dans les terres. Tout ça à grand coup d'explosif, détruisant les rochers, les massifs d'hermelles, tuant les crustacés et affectant les mamifères marins présents dans le secteur. On coupe la plage en deux, on bloque le transit sédimentaire....et j'en passe. STOPPEZ les apprentis sorciers svp merci
vigibaie - 28 Février 2018 - 16h19
L’urbanisme littoral doit être géré au niveau intercommunal.
Veiller à la bonne application de la loi Littoral.
Contrôle de légalité exhaustif et rigoureux de la part de l’Etat pour les délibérations et autorisations administratives.
Meilleur entretien, voire renforcement des ouvrages de protection au regard de la valeur de l’immobilier à protéger et laisser le trait de côte évoluer naturellement là où la protection n’est pas justifiée.
Des Plans de Prévention de Risques de Submersion Marine sur les secteurs littoraux où un PPRSM se justifie.
Adapter la conception architecturale.
Guillevic Yvon - 27 Février 2018 - 23h54
Propositions :
• Conserver intégralement les dispositions actuelles de la loi littoral ;
• Mettre en place un contrôle de légalité rigoureux des préfets sur la bonne application de la loi Littoral ;
• Faire confirmer par les scientifiques les limites réalistes des zones de submersion ;
• Exiger une prise en compte stricte des limites des zones de submersion établies par l’Etat avec le concours des scientifiques dans les PLU
• Mener une campagne pour sensibiliser élus et citoyens aux risques littoraux ;
• Etablir un catalogue des solutions techniques de protection des différents types de littoraux qui ont été utilisées par le passé. Proscrire les solutions qui ne marchent pas (exemple : enrochement). Promouvoir les solutions qui ont fait leurs preuves et l’étude de nouvelles solutions ;
• Informer et éduquer les élus et les administrations.
hughes blachere - 27 Février 2018 - 10h30
Notre société en évolution permanente ne supporte plus l'idée que les éléments naturels s'imposent à nous.
Trop nombreux sont ceux qui estiment que l'homme et notre société sont responsables de tout.
Tout doit être assuré, nous ne devons nous plus être exposé à aucun risque naturel; ainsi nous assistons, impuissants, à des décisions communales/préfectorales/nationales qui sont censés nous protéger alors qu'elles nous affaiblissent en développant des interdits au lieu de former la population aux risques.
Gabrielle Raynal - 21 Février 2018 - 22h32
Déconstruire là où les études démontrent des risques majeurs.
Investir les territoires dépeuplés et déjà construits
Définir des enjeux patrimoniaux culturels et naturels communs et sauvegarder ceux qui seront désignés collectivement comme prioritaires.
Surtout : dépolluer les zones industrielles côtières avant le... ravage...
FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT - 21 Février 2018 - 10h29
Fin février 2010, la tempête Xynthia s'abat sur la France. Si elle ne présente pas de caractère exceptionnel, Xynthia s'avère pourtant être l'une des tempêtes les plus meurtrières. L'enquête sur la commune démontrera une mauvaise application de la loi Littoral au profit d'une urbanisation irresponsable, mettant en danger les habitants de la commune. Cette loi Littoral est aujourd'hui le seul rempart législatif contre les assauts de l’érosion, des submersions marines et de l’urbanisation galopante. La France doit veiller à sa bonne application et réfléchir avec les acteurs locaux à des propositions ambitieuses qui consolident cette loi. L'un des vecteurs relativement oublié s'avère notamment être l’information et la sensibilisation des élus et citoyens aux risques littoraux.
Propositions :
-Mettre en place un contrôle de légalité rigoureux des préfets sur la bonne application de la loi Littoral;
-Mener une campagne à l’échelle de la façade maritime pour sensibiliser élus et citoyens.
Titi Wattou - 17 Février 2018 - 17h30
S'attaquer à la cause, plutôt qu'à la conséquence. Si on ne change rien sur les émissions de GES, de toute façon les risques sur le littoral vont devenir des faits. QUand on vit au pied d'un volcan, on connaît les risques. Quand on vivait sur les bords du Nil, on connaissait les risques. On les acceptait car il y avait d'autres avantages. AUjourd'hui, il y a des avantages à vivre sur le littoral. Il faut accepter les risques. Ils sont connus (PPRL), portés à la connaissance. Et des stratégies d'alerte et de comportements en cas d'inondation sont en cours de mise au point. Ca devrait suffire. Les travaux coûtent de l'argent public qui est rare donc au lieu de construire pour des centaines de millions des défenses contre la mer, investissons cet argent dans des actions qui diminuent les émissions de GES (mise à disposition de voitures en autopartage, énergie renouvelable pour tous les bâtiments publics... Obligeons la construction de résidences secondaires à être à énergie positive...
Léonie Boudaud - 15 Février 2018 - 20h44
-envisager le recul progressif
-ne pas extraire les sédiments des plages pour l'urbanisation
-penser environnement et non économie
-stopper les constructions (distance calculée en fonction de la vitesse de l'érosion)
-limiter l'accès au cordon dunaire (touristes, vehicule...)
-davantage de préventions et de sensibilisations pour tous les acteurs
-stopper la circulations de véhicule polluants à moins de 100m du trait de côte
-une prise de décision par la gouvernance
-une réflexion sur le long terme et non sur le court terme du mandats des maires de communes littorales...
Bref. Faisant mon mémoire de master sur l'érosion, de nombreuses solutions peuvent être envisagées mais sur le long terme, le recul progressif est certe, délicat mais le seul moyen efficace et moins onéreux sur le long terme.
christian b 1 - 08 Février 2018 - 22h44
Faire en sorte que, lors de l'élaboration des PPRL, il soir fait une étude sur l"ensemble du bassin versant de cette ou ces communes pour ne pas surdimensionner les risques des communes littorales et laisser les communes rétro littorales sans prévisions de risques alors que ces communes encourent de gros risques en cas d'inondations importantes. L'exemple du marais breton où les communes littorales se voient affligées d'hauteurs d'eau incompréhensibles parce que le PPRL s'arrête aux limites des communes alors que les communes situées juste à côté n'ont aucune préconisation alors qu'elles encourent de gros risques. Par exemple, dans ma maison, à la côte 2100 ils prévoient une hauteur d'eau possible de 1.40m alors que c'est physiquement impossible. Je ne peux avoir que 20cm d'eau dans le pire des cas 'a moins d'un tsunami mais là, c'est la moitié de la VENDEE qui disparait.
Raez44 - 08 Février 2018 - 20h18
Permis de construire interdit sur les terrains dont l'altitude est inférieure à 10 mètres.
Tom - 08 Février 2018 - 18h19
- Stopper l'extraction de granulats
- Stopper l'artificialisation des cours d'eau et du littoral (marais littoraux, dunes,...)
- Stopper ou mieux anticiper les impacts physiques de constructions marines sur la côté (digue, ports, ...)
- Interdire la construction dans toutes zones proches de la côte et en zones humides. On évitera les catastrophes et les personnes inondées dans 10, 20, 30 ou 40 ans....
- Donner les moyens scientifiques d'étudier les territoires et d'identifier les zones à risque précisément
- Ne protéger (enrochement) qu'en cas extrême et à court terme. Ne pas protéger/entretenir un système qui sera de toute façon repris par la mer.
Loïck Le Roy - 05 Février 2018 - 18h52
Il faut arrêter de penser que l'érosion est le seul problème que l'on peut observer sur le littoral. La submersion et les inondations qui y sont liées, les tempêtes, les raz de marées (moins fréquents en France on est d'accord), mais aussi les marées noires. Tous ces risques doivent être pris en compte dans une approche de la gestion du risque en zone côtière.
C'est pourquoi instaurer une limite minimale de 500 à 750m entre la ligne de trait de côte et l'urbanisation serait un début et permettrait de diminuer considérablement l'exposition aux risques.
Et surtout : permettre des études sur ces questions et réfléchir avant d'agir. Ce n'est pas en agissant rapidement mais bêtement que l'on fera avancer les choses. Ainsi laisser une période de 2-3 ans à des chercheurs et étudiants dans ces domaines de faire des études pour connaître les besoins réels.
Jean-Yves Bourcereau - 05 Février 2018 - 16h17
Il faudrait que l'Etat soit plus rigoureux sur l'application des lois existantes.
Aujourd'hui, l'Etat semble accompagner les collectivités dans leur projet d'aménagement du littoral avec beaucoup de laxisme, pour ne pas créer de conflit.
Ce sont les projets d'aujourd'hui qui ne respectent pas les lois et les règles environnementales qui vont créer les problèmes de demain
L'exemple type est le projet de port de plaisance de Brétignolles qui bafoue la loi littoral et qui, s'il se faisait, aggraverait l'érosion des plages environnantes. De plus, faisant entrer la mer dans les terres, ce projet va à contre-sens dans la perspective d'un changement climatique avec une montée des océans. Ce n'est pas un projet d'avenir pour les générations futures.
papyrus - 04 Février 2018 - 22h57
un décret paru au journal officiel le 31/12/2017,donne la possibilité à certains préfets de prendre des arrétes ou décisons ne respectant pas la réglementation en vigueur, en matière d'environnement,agriculture,urbanisme,aménagement du territoire,etc...
ce décret d'expérimentation d'une durée de deux ans sera dérogatoire et applicable en région bourgogne franche comté,le bas rhin,pays de loire,creuse,mayotte,st martin et st barthélemy.
ce droit à déroger fera la part belle aux aménageurs et certaines dérives locales sont à craindre sous le prétexte de faciliter des aménagements ou activités économiques.
comment dans ce cas respecter "les engagements européens de la France " si le droit environnemental, dont 80% des mesures sont le fruit de transpositions du droit européen,est mis entre parenthèses ??
Jean-Luc GUILLIER - 04 Février 2018 - 11h58
C'est inexorable le niveau de la mer va monter au cour du XXI e siècle. des zones seront inondées je pense que ça coûtera plus cher à terme de vouloir contenir la montée des eaux que de s'adapter en favorisant le départ des population exposées. Nous ne sommes pas dans les conditions des Pays Bas .
fanfan50 - 02 Février 2018 - 21h58
La nature reprend ses droits avec en prévision davantage de tempêtes et des tempêtes plus fortes .Dans ces conditions il me paraît illusoire de déplacer des tonnes et des tonnes de sable et de blocs de granit ; d'avoir l'outrecuidance de tout saccager pour faire changer le cours de la rivière au niveau de l'estuaire de la Sienne... Ces millions qu'il est prévu de dépenser pour sauvegarder un camping et quelques constructions ne devraient-ils pas être consacrés à une lutte contre le dérèglement climatique ; contre l'acidification des océans, contre le CO2; les gaz à effet de serre ? Tout ce qui contribue à dérégler le climat .
Marie - 01 Février 2018 - 18h38
Obliger les collectivités à ne plus investir à fonds perdu dans la protection de construction publiques ou privées trop proches du littoral et détruites à chaque tempête. Les inciter à trouver avec les propriétaires des solutions alternatives. être dans l'anticipation plus que dans la réaction et prendre les devants avec une programmation sur 10 / 20 ans , des constructions de zone à risque à libérer
Pour tout permis autorisé sur ces zones obliger la collectivité qui autorise le permis à provisionner une somme équivalente au risque de reconstruction pour ne pas en laisser la charge aux assurances.
Suly Bian - 01 Février 2018 - 00h00
J indemniserai les propriétaires pour les encourager à laisser leur territoire à la nature. Demander au hollandais comment se prémunir. De tte façon l eau va monter alors à quoi bon bétonner gardons l argent pour les propriétaires et leur permettre de partir
koko - 31 Janvier 2018 - 20h49
la mer sera la plus forte....Pas la peine de bétonner pour empêcher des inondations.. c'est moche, ça coute cher à construire et encore plus cher en dégâts quand ça casse (car ça casse toujours tôt ou tard)...laisser faire la nature et déménager...
Koala - 28 Janvier 2018 - 15h25
Le salut est dans l’expertise et non en se campant sur la protection foncière qui est vouée à l’échec compte-tenu des prévisions d’évolution du trait de côte.
Les permis sont délivrés parfois encore au détriment du bon sens et des avertissements des services compétents. Les communes ne peuvent pas se défosser sur les assurances qui sont dans l’obligation légale d’assurer les biens quand le permis a été délivré.