Les activités et usages
Stratégies de façade maritime #MerLittoral2030
Les activités et usages
Soaz44 - 25 Mars 2018 - 23h26
S’engager sur la diminution puis la suppression des extractions, tout en développant la recherche sur de nouvelles méthodes de construction
RB - 25 Mars 2018 - 09h33
Les extractions de granulats marins sur nos cotes doivent être conservées. En effet cela permet de garder une exploitation réellement contrôlée, de donner une alternative aux matériaux extraits à terre, et aussi de conserver une activité économique.
Le sable est un matériau incontournable, autant l'exploiter de manière raisonnée, mesurée et surveillée.
jean-Sébastien Flinois - 25 Mars 2018 - 09h25
Toutes les industries extractives ont un impact. Le recyclage du béton en béton fait encore face à des verrous technologiques. L hétérogénéité du matériaux recyclé ne permet pas de répondre aux attentes en terme de résistance mécanique. Cf Projet national Recybeton.
Sans tenir compte des aspects économiques et de l'inévitable impact de toute production de materiaux, il faut relancer la production de pierre de taille (granite) et certains architectes relance les constructions en terre crue. L'écologie C'est ne pas produire, valoriser, mais aussi utiliser des matériaux peu transformés et naturels.
Bretagne Vivante - 22 Mars 2018 - 15h26
La dégradation récente du maërl est très rapide, et la croissance naturelle du maërl extrêmement faible : si rien n’est fait, les pertes massives constatées ces dernières années ne pourront plus être compensées. Le prélèvement de granulats marins peut, par ailleurs, largement affecter l’équilibre sédimentaire d’un système plus vaste que le site d’exploitation lui-même entraînant ainsi des dégradations sur des sites connexes plus fragiles.
Proposition :
- Prévoir des études d’impacts sérieuses et élargies. Les rendre publiques avant toute exploitation de sédiments marins.
- Interdire l’exploitation des bancs de maërl.
- Garantir un bon état de conservation des sites d’habitat fragile, dont le rôle est essentiel au fonctionnement des écosystèmes côtiers.
Pierre-Yves - 22 Mars 2018 - 12h43
Alors, que faut-il faire ? Assumer nos responsabilités en acceptant l’extraction réglementée de granulats marins à petite échelle permettant ainsi de faire tourner une économie locale en préservant des emplois ou se faire approvisionner par des pays beaucoup moins scrupuleux. Car il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas en arrêtant l’extraction de granulats marins en France que tout s’arrêtera. Il est tout à fait honorable de vouloir préserver les ressources pour la sauvegarde de l’humanité, et il faut travailler pour trouver des solutions mais cela ne se fait pas sans quelques sacrifices.
Pierre-Yves - 22 Mars 2018 - 12h42
Il ne faut pas non plus penser que l’érosion du littoral est du à l’extraction. Etant donné que les concessions accordées sont des zones très restreintes par rapport l’étendue du littoral français et qu’elles sont situées au large des côtes et par des fonds variant suivant les concessions de 25 à 40 mètres. Ce phénomène est du aux tempêtes et aux vents qui officient sur nos côtes depuis la nuit des temps. A cette échelle, l’extraction des granulats ne peut pas être tenue responsable de tout les maux.
L’activité d’extraction de granulats a aussi un autre aspect qui est celui du maintien de navires français sur nos côtes. La marine marchande française souffre déjà bien assez. Au fil des années, le nombre de navires et de marins français a déjà bien diminué au détriment d’autres nations. C’est donc un aspect économique qu’il faut prendre en compte. Les emplois de nombreuses personnes dépendent de cette activité économique.
Pierre-Yves - 22 Mars 2018 - 12h41
. La construction de véhicules électriques (pour exemple) demande une grande quantité de minerais pas très écolo, mais bon, l’extraction de ces minerais se fait en Chine, c’est toujours plus facile quand cela se passe loin des yeux.
On pourrait tout stopper et laisser faire d’autres pays beaucoup moins regardant sur la façon d’exploiter les ressources. Comme on a l’habitude de le faire en France. Tout le monde sera content d’habiter dans des maisons en parpaings, d’emprunter des routes et des ponts et autres infrastructures construits avec des granulats venant de l’étranger puisque cela ne se voit pas de chez nous…..Mais la France a un système de gestion des ressources très réglementé qui permet aux exploitants des concessions de pouvoir extraire sans pour autant nuire de façon conséquente à la ressource.
Pierre-Yves - 22 Mars 2018 - 12h40
Il est important de faire la part des choses. L’extraction de granulats marins ne se fait pas à la sauvage, les zones d’extraction sont réglementées et très surveillées. Il n’est pas possible d’extraire des granulats en dehors de ces zones. Chaque année une bathymétrie y est réalisée Afin de contrôler l’état des concessions. L’extraction des granulats marins est très inférieure à l’extraction des granulats terrestres. De plus, les navires qui travaillent sur ces zones ont des systèmes embarqués qui permettent de contrôler que les chargements se font bien dans le respect de la réglementation.
Malheureusement, beaucoup de gens se voilent la face, tout le monde veut des énergies vertes, mais personne ne veut d’éoliennes devant chez lui. Beaucoup de gens veulent rouler en voiture électrique mais ne veulent pas de centrale électrique devant chez eux. Pourtant pour produire ces énergies, il faut faire des sacrifices.
Louis - 21 Mars 2018 - 19h52
Il faut arrêter de faire des prélèvement non-renouvelable.
Il se développe en architecture, la technologie du ré-emploi lors de la destruction de batiments. cf Association Bellastock.
Travaillons sur la valorisation des déchets.
Yves ETIENVRE-LE PRIOL - 20 Mars 2018 - 20h32
Ne recommençons pas en mer le désastre que l'on fait sur terre; Il devient facile de détruire sans que cela se voit
Les extractions de sable sont au détriment du trait de côte, de la faune
chouan - 18 Mars 2018 - 16h24
L'extraction des granulats marins a des conséquences sur l'environnement, même si les experts font tout pour le nier. Ainsi l’extraction des granulats au large de la Pointe du Payré a-t-elle des conséquences sur le recul du trait de côte ?? Des études sérieuses et indépendantes doivent être réalisées pour démontrer que ce n'est pas le cas. Lors des réunions du CLIS tout le monde se veut rassurant...même si les élus et les associations environnementale font part de leur inquiétude.
Tomtom - 08 Mars 2018 - 12h19
Effectivement toutes les ressources sont à préserver.
Mais n'est il pas préférable d'exploiter des gisements au large des côtes françaises, sachant que les volumes extrait chaque année sont limitées par la loi, que certaine période de reproduction des poissons sont respectées, que la bathymétrie est également surveillée et que des taxes minières sont payés à l'état ?
L'écologie ne passe t'elle pas par le circuit cours? un bateau en terme de volume transporté/consommation est plus économique que les centaines de camions qu'il représente.
Le rayons d'action d'une station sablière sur les côtes françaises est d'une cinquantaine de kilomètres.
A Titre personnel, je préfère savoir faire travailler du personnel local respectant toutes les normes imposées plus tôt que de voir des navires "poubelle" rapporter du sable venu de pays dont les ressources sont déjà sur exploités et où les travailleurs non aucune reconnaissance.
Sylvain MOREL - 08 Mars 2018 - 10h46
Il faut beaucoup de vigilance, et instituer une politique basée sur la réutilisation des ressources déjà prélevées. Elle existe, mais la renforcer. Il faut arrêter les extractions de ce qui n'est renouvelable. Ce qui est perdu est perdu, agir avant de ce dire, si j'avais su. Il y a toujours une solution alternative.
COORLIT 85 - 06 Mars 2018 - 05h23
La ressource granulats marins est non renouvelable et son exploitation a des impacts négatifs ; les projets sont souvent mal acceptés. Mais en l'absence d'alternatives suffisantes, on ne peut pas totalement s'en passer. Il est necessaire :
-de limiter l'exploitation des granulats (volume/durée), et parallèlement diminuer leur consommation (réduction des surfaces à urbaniser, respect de la loi Littoral)
-de les réserver pour des emplois indispensables
-de mieux mesurer les impacts négatifs (études indépendantes, affinement des connaissances sur écosystemes et hydrodynamisme sédimentaire) et de les écarter en identifiant au large les perimètres les plus résilients
-d'informer et d'ouvrir une concertation dès que la question de donner (ou non) une autorisation se pose, et au-delà s'il y a lieu
-de développer la recherche d'alternatives : la qualité des matériaux recyclés ne permet pas tous les emplois, l'utilisation d'autres matières et d'autres techniques est nécessaire pour l'avenir.
albizia - 03 Mars 2018 - 11h37
L'extraction de sable n'est pas nouvelle , dans ma commune , il y a 50 ans , on a rasé des dunes entières pour construire et le sable à fait la richesse de certains opportunistes.
A l'époque , l'environnement n'était pas d'actualité, favorisons le recyclage des matériaux, et recherchons des alternatives au tout béton. Dans certains pays, l'extraction de sables est devenue dramatique pour la population
papyrus - 01 Mars 2018 - 21h20
un dossier est en cours d'étude pour le label grand site de France en vendée,un permis d'extraction sablière reste en suspens en face du site en question,cherchez l'erreur....!
Messieurs les élus,soignez bien vos plaquettes en papier glacé lorsque le label grand site de France sera validé.
à bon entendeur....
courlis85 - 01 Mars 2018 - 19h39
Les industriels de l’extraction de sable confrontés à l’épuisement de granulats alluvionnaires et à la surexploitation des rivières se sont tournés depuis près de trente ans vers un autre sable, le sable marin. Son exploitation a pris un tel essor que c’est la morphologie des côtes du monde entier qui s’en trouve aujourd’hui modifiée. Selon le journaliste Denis Delestrac, 9 plages sur 10 en Californie sont en voie de disparition tandis qu’en Indonésie, 25 îles ont disparu pour alimenter Singapour en sable. Maldives, Sénégal, Maroc, de nombreux pays font face à cette disparition progressive de leurs côtes laminées par la folle expansion des hommes et de leurs bétonneuses grandes consommatrices de sable. voir : [lien supprimé]
Il n'appartient aux particuliers de cautionner des pratiques irresponsables
courlis85 - 01 Mars 2018 - 19h36
Après la ruée vers l’or, la ruée vers le sable ? Matériaux de construction : matière première bon marché, le sable est partout. Les magnats du bâtiment se sont massivement tournés vers l’exploitation des rivières et plages, au détriment de l’équilibre des écosystèmes. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières : enquête sur un pillage écologique mêlant multinationales et réseaux mafieux. voir : [lien supprimé]
Kevin86 - 23 Février 2018 - 13h56
Il ne faut aussi pas se voiler la face en oubliant que le sable est devenu une ressource essentielle à notre nouveau mode de vie et l'impact écologique de l'extraction de sable à terre est loin d'être responsable.
On ne peut pas aller contre l'extraction de sable en mer si l'on vit dans une maison construite en parpaing, si l'on utilise des téléphones portables et que l'on utilise les routes et autoroutes de France.
Il vaut mieux une extraction réglementée et suivi par les autorités Françaises que du sable importé de l'étranger dans des bateaux énormes dont l'origine serait douteuse.
Kevin86 - 23 Février 2018 - 13h51
L'extraction de granulats marins a certes un petit impact sur l'écologie (faune et flore principalement) mais celui est extrêment encadré et n'est effectué sur des zones qui sont, à l'échelle de la planète, infimes. De plus, il est désormais orienté vers l'océan ce qui réduit grandement son impact par rapport à autrefois où il était extrait principalement en rivière.
Un programme de suivi environnemental est mis en place dés l'autorisation d'exploitation consitué d'un système embarqué de positionnement et de surveillance assurant un respect parfait des périmètres de zone, un bilan fréquent de production et des relevés bathymétriques suivis.
Il ne faut pas oublier de prendre en compte qu'un navire sablier correspond au volume d'une centaine de camions. C'est donc moins de nuisance, moins de consommation d'énergie à la tonne transportée, moins de gaz à effet de serre, moins d'occupation du réseau routier.
Rhizome - 22 Février 2018 - 15h09
Pour des logiques purement économiques, l'extraction est aujourd'hui la solution de facilité, notamment pour la construction. Si dans certains cas, le recours à l'extraction est peut être légitime, dans beaucoup d'autres situations, des solutions alternatives existent.
Au lieu de se positionner sur le "tout pour" ou le "tout contre" l'extraction, il faudrait d'abord accompagner intensément et durablement la recherche et le développement d'autre filières: réemploi des gravas de démolition, construction bois, construction terre cuite (brique) et pourquoi pas construction terre crue. Ce qui veut dire d'interroger globalement la logique du "tout" béton dans la construction. Mais aussi la manière de concevoir les bâtiment, de manière à limiter au maximum les besoins de matières premières.
marmar - 19 Février 2018 - 23h49
"Selon vous, quelle place faut-il accorder aux activités d’extractions des ressources non renouvelables telles que les granulats marins ?"
La question telle qu'elle est posée oriente le débat et le sens de la réponse; pour y répondre, les granulats marins doivent occuper la place qu'ils méritent, puisqu'ils constituent une ressource complémentaire et de qualité aux matériaux alluvionnaires terrestres en voie de diminution, afin d'assurer les approvisionnements des départements littoraux de la façade Atlantique ou de la Manche en sables et graviers (30% à 80% des besoins selon les départements).
On parle de matériaux non renouvelables à l'échelle humaine, au même titre que les matériaux extraits à terre ne sont pas renouvelables. Les quantités de ces sédiments marins s'estiment cependant en dizaine de milliards de tonnes (Manche et Atlantique), mais ils ne représentent que 2% de la consommation nationale de granulats sur un total de plus de 327 millions de tonnes (chiffres 2015 UNPG).
Audrey TipTop - 17 Février 2018 - 10h34
Le sujet ne devrait même pas être évoqué en 2018 ! Tout ce qui n'est pas renouvelable ne doit pas être pris en compte
Titi Wattou - 17 Février 2018 - 00h01
On construit beaucoup... mais on détruit beaucoup aussi. Si on veut freiner les extractions (qu'elles soient en mer ou ailleurs), il faut soutenir les démarches de réparations et de recyclages. Pourquoi tant de maisons abandonnées, donc non entretenues, qu'il faut ensuite démolir? Ne pourrait-on avoir une politique qui "oblige" à l'entretien de maison, et sinon à son don à la commune, qui pourrait en faire du logement social, par exemple?
La loi transition énergétique incite à la déconstruction, plutôt que la démolition, la majorité des déchets étant des déchets du bâtiment. Il faut refaire des matériaux avec ces déchets. Il faut accélérer le mouvement et casser les prix de ces matériaux recyclés (par aide d'Etat), pour que le matériau extrait ne soit pas compétitif. Alors, on entrera dans un cercle vertueux.
Chalain Charles - 16 Février 2018 - 14h20
Le granulat marin n'est pas une ressource gratuite puisque qu'elle a un coût pour l'exploitant de concession, mais aussi source de perception pour l'état puisque chaque mètre cube extrait fait l'objet d'une déclaration douanière et donc d'une redevance.
L'extraction de nos jours se fait dans des zones qui sont encore plus éloignées des côtes par des profondeurs de 40-45 mètres et sont de plus en plus encadrées et surveillées.
L'extraction des granulats ne doit pas disparaître mais restée encadrée juridiquement afin d'éviter tout abus.
Chalain Charles - 16 Février 2018 - 14h18
On ne peut pas non plus dire que l'extraction est la source de l'érosion des traits de côte puisque par 20-25 mètres de profondeurs (profondeur des différentes zones d'extraction) la houle et les courants n'ont peu voir plus l'influencent. La modification des côtes est plus liée à l'ensemble des activités humaines avec comme par exemple les digues ou éperons rocheux qui retiennent le sable à certains endroit au détriment d'autre.
L'extraction de granulats marins se fait sur des zones aux périmètres définis au court d'instructions de dossiers qui se déroulent sur plus de dix ans avant ouverture de travaux et dans un cadre juridique dépendant du code minier entre autres.
Pendant toute la durée d'exploitation d'une concession, des suivies rigoureux sur la bathymétrie, de la faune et de la flore marine et du respect des traces d'extraction dans le périmètre sont réalisées. Cela peuvent limiter ou arrêter toute extraction si une dérive est constaté.
Le granulat marin n'est pas ...
Chalain Charles - 16 Février 2018 - 14h17
L'extraction de granulats marins est un sujet qui fait débat. Il ne faut pas se voiler la face, l'extraction de cette ressource non-renouvelable a un impact négatif sur l'environnement mais il est limité par plusieurs facteurs, comme la superficie des zones d'extraction par rapport à celle du plateau continental mais aussi de la réglementation qui encadre strictement cette activité.
Les granulats en général est la deuxième ressource la plus consommée après l'eau au monde et en France avec 5,1 tonnes par français. Les granulats marins représentent seulement 2% avec une plus forte proportion dans les régions du littoral, frôlant le 45%.
On ne peut pas se prétendre écolo ou respectueux de l'environnement et vivre dans une maison de construction classique (béton-parpaing) et utiliser quotidiennement les infrastructures routières en ignorant d'où viennent les matériaux surtout dans les régions côtières.
On ne peut pas non plus dire que l'extraction ...
Laurence Mehault - 11 Février 2018 - 18h51
L’extractIon a des conséquences visibles et même si certains doutent encore nous devons interdire toute extraction en mer afin de protéger ce milieu naturel. A nous de nous adapter pour faire autrement.
Tom - 08 Février 2018 - 17h58
Non renouvelable : tout est dit...
Quel est l'intérêt général de ces extractions et le coût global de celles-ci ? Elles engendrent des impact variés et définitifs pour certains : Impact sur les activités économiques de la zone, sur l'environnement, sur l'érosion des côtes,...
Toute activité non renouvelable doit être limitée au minimum strict, en fonction des besoins vitaux pour les populations. En l'absence de besoins vitaux, ces activités doivent être interdites. Une gestion drastique doit être faite de ces ressources et il doit être interdit d'en faire un quelconque commerce. Il s'agit d'un bien commun.
Raez44 - 05 Février 2018 - 20h21
Utilisation des gravats de démolition au lieu d'éléments qui saccagent la nature.
Olivier PERRIN - 05 Février 2018 - 18h44
Penser extraction et consommation à toujours été le premier réflexe de l'homme mais penser économie circulaire est encore loin d'être un réflexe.
D'un coté, l’extraction de sable comme dans une carrière, "il y en a encore alors servons nous" et de l'autre coté, on drague pour maintenir des côtes de fond, avant de claper en mer.
Certes, le dragage ne mobilise pas que du sable, mais je ne suis pas certain que tout soit fait pour remettre à terre les fractions valorisables des matériaux dragués par nécessité, avant d'aller chercher ceux dont nous avons besoin ailleurs au risque de d'impacter des zones de pêche ou simplement fragile sur le plan écologique.
Et puis on est encore loin de recycler tous les matériaux de construction lors de la démolition d'ouvrages.
Penser économie circulaire pour réduire notre pression sur le milieu devrait être un leitmotiv pour tous les professionnels de la mer.
Yannick Cherel - 05 Février 2018 - 12h18
Dans le cadre de mon travail, je voyage beaucoup et ai la chance de voir de nombreux littoraux dans le monde entier. Sur et sous l eau.
Je remarque bons sans une certaine rancoeur que notre littoral français est très affectés par nombres d activités économiques liées à la ressource maritime. Parmi elle le sable est né ressource qui ne peut être prise à la légère. Outre le littoral qui régresse chaque année dans certaines zones par le recul des dunes qui viennent combler les extractions en mer, le granulat represente avant tout le milieu naturel de milliers d etres vivants. Si leur simple existence en tant que telle ne devait pas suffir, elles sont aussi la base d un vaste réseau trophique qui impacte un univers beaucoup plus large, auquel toute la faune littorale est liée. Aussi il est plus que temps que ce type d extraction ne devienne qu une exception. Certes certains type d extraction peut être nécessaire, mais il faut que ce soit prouvé!
Audierne29 - 01 Février 2018 - 10h57
Quand j'étais gosse, j'habitais à Concarneau.
L'extraction des granulats aux Glénans à fait disparaitre toutes les plages environnantes et ce depuis des années. Maintenant il ne reste que de la vase.
Quand on creuse un trou, il se rempli à nouveau avec du sable, plus le trou est grand, plus la quantité de sable prise sur les plages est grande.
C'est ce qui va arriver si l'on autorise à nouveau des extractions en mer. Et dans n'importe quelle région de France et d'ailleurs.
Koala - 28 Janvier 2018 - 14h51
Il est probablement moins cher d’extraire ces granulats que de trouver d’autres solutions moins polluantes et moins dommageables pour l’environnement. C’est sans doute sur cette question de prix qu’il faut travailler pour que ces solutions non durables ne soient pas économiques : l’économie non durable n’est pas de l’économie.