Les activités et usages

Comment voyez-vous l’avenir de la pêche et de l’aquaculture face à la concurrence des nouvelles activités en mer ? Quelles évolutions des techniques de pêche et d'aquaculture pensez-vous souhaitables pour protéger le milieu marin?

 
  • Pêche raisonnée

    Soaz44 - 25 Mars 2018 - 23h44

    Accompagnement des professionnels pour une pêche durable respectueuse des milieux et des espèces. Non aux techniques qui ravagent les fonds marins et déciment de nombreuses populations marines. Information du consommateur sur les saisonnalités des produits de la mer, sensibilisation à une consommation durable

  • L'équilibre des activités

    Louis - 21 Mars 2018 - 19h48

    Le domaine maritime est sous la responsabilité de l'état, et ce dernier n'a pas développer les connaissances du milieux maritimes.
    L'état doit fixer le cadrage générale d'une politique des milieux maritime. C'est à son niveau que sont négocier les directives européennes. Et suivant le principe de subsidiarité il faut donner la compétence aux Régions. Les littoraux français ont des spécificités propres.
    Les collectivités doivent arbitrer les exploitations en mer : pêche, ostréiculture, exploitations des fonds, algoculture, énergies marines, etc ...
    Il faut relever le défi de la réconciliation entre conservation et exploitation, sur le principe à minima d'une empreinte écologique = à 1, et bien sur le principe de précaution.

  • Impact CO2 et opportunité pêche côtière

    ClaireR - 20 Mars 2018 - 15h44

    La consommation des navires à moteur est génératrice de GAS.
    Dans quelle mesure exactement je n'ai pas trouvé de statistiques?
    Il est nécessaire de repenser les carburants et les modèles de navires. Certainement le retour à plus de pêche côtière raisonnée et contrôlée est déjà une solution.
    Consommer varié, local et de saison. Ancrer l'activité de pêche à proximité des côtes pour des ports vivants et une économie soutenable.

  • Faire de l’environnement un fondamental du développement de l’économie bleue

    Bretagne Vivante - 20 Mars 2018 - 15h35

    Le respect de l’environnement marin et de la biodiversité, qui y est associée, ainsi que le bon état de conservation des milieux et des espèces sont constitutifs de la qualité des activités humaines qui se déploient en mer.

    Les propositions de Bretagne Vivante en matière de prise en compte de l’environnement dans le document stratégique de façade :

    - Favoriser une pêche qui respecte la ressource halieutique et utilise des techniques respectueuses des écosystèmes.

  • Alternatives au PSE des caisses isothermes pour le poisson frais

    ClaireR - 20 Mars 2018 - 14h42

    Les caisses isothermes utilisées pour transporter le poisson frais depuis les criées sont en PSE polystyrène expansé qui se dégradent en petites billes, à usage unique. Compacté et "revalorisé" en partie.
    Un gaspillage écologique non?
    N'existe-t'il pas une alternative à ce matériau pour cet usage?

  • Algoculture en mer - algues alimentaires

    ClaireR - 20 Mars 2018 - 14h37

    Ce sujet est pressant pour répondre à la demande et prévoir l'augmentation de consommation des algues alimentaires fraîches ou transformées. Il n'apparaissait pas en tant que tel mais plutôt en corollaire d'autres sujets. Comme dans les documents de présentation liés à la consultation qui ne font qu'effleurer ce sujet. J'en fait un point spécifique.
    Pour développer la culture des algues et le métier de "paysan de la mer", possible à différentes échelles.
    Encadrée par une réglementation pragmatique et encouragée et soutenue par les organismes et syndicats publics et privés. Une approche globale et concertée permettra d'aller plus vite.
    Que pensez-vous ?
    Des exemples à suivre que vous connaitriez ?

  • Respecter les avis scientifiques pour les limites de captures (TAC)

    Jean-Christophe Vandevelde - 20 Mars 2018 - 14h24

    Une étape indispensable pour assurer un avenir durable au secteur de la pêche est de gérer les espèces exploitées (les stocks) à des niveaux qui leur permettent de se renouveler. Cet objectif est inscrit dans la Politique européenne de la pêche depuis 2014 : d’ici à 2020, tous les stocks doivent être exploités au rendement maximum durable (RMD).
    Le problème est que la France ne met pas tout en œuvre pour atteindre cet objectif. Pour 2018, seulement 56% des limites de capture ont été fixées en accord avec les avis scientifiques, permettant de les placer sur une trajectoire soutenable. Près de la moitié des captures autorisées ne le sont donc pas. Les progrès restent trop lents pour que tous les stocks atteignent un niveau soutenable d’ici 2020, comme le requiert la Politique commune de la pêche. Les citoyens et les ONG ont un rôle essentiel de veille et d’alert mais ce rôle est difficile à remplir du fait du peu d’écoute dont bénéficient les ONG auprès du ministère de l'agriculture.

  • Gestion partagée des activités en mer

    ClaireR - 20 Mars 2018 - 13h24

    Je ne suis pas une specialiste mais intéressée par cette consultation. Il me semble que les atouts et potentiels de la filiere produits de la mer sont énormes pour notre région. Mettre en place des modèles de gestion des zones en cohabitation d'activités doit être possible? Par une fluidification de communication entre les organismes existants et une simplification des points de contact pour les citoyens. Une elaboration de guides de bonnes pratiques par des instances de référence. La continuité de cette consultation publique par des projets concrets surtout.
    Construisons ensemble demain!
    Afin de préserver les ressources et de développer chacune des activités dans une perspective durable (pas juste concilier). Ainsi participer à la relance économique du pays au plus près de ce qui fait notre richesse.

    FNPA
    Confirmer le role majeur des Conseils Maritimes de façade et les doter d'unvrai pouvoir d'arbitrage
    • Pas d'accord
      0
  • Développer les RAS

    TM - 15 Mars 2018 - 17h01

    Le développement de RAS (recirculating aquaculture system) dans les établissements piscicoles continentaux et côtiers permettrait de limiter l'empreinte de l'activité d'élevage sur l'environnement tout en développant l'aquaculture, dont l'activité explose au niveau mondial. Les couts d'investissements sont néanmoins plus élevés que des systèmes conventionnels. Un accompagnement des pouvoirs publics et des scientifiques serait un plus incontestable pour configurer au mieux ces systèmes et les adapter aux espèces élevées. Les déchets d'activités aquacoles générés peuvent également trouver des voies de valorisation (production de biomasse algale par exemple) à creuser .

  • Respect de la maille d'un bout à l'autre de la chaîne

    Jamyt - 14 Mars 2018 - 15h05

    Quand je vois des saint-pierres ou des soles gros comme mon téléphone sur l'étale des poissonniers, je les engueule et prend à témoin les clients, autant dire que je suis repéré sur les 3 marchés que je fréquente et au super marché du coin. Cela dit rien n'y fait et les juvéniles continuent à être péchés et commercialisés. Les commerçants arguent du fait que comme le poisson est déjà péché ils n'y peuvent rien, et donc ils continuent d'acheter aux mareyeurs des poissons ridicules et immatures. J'aimerai un N° de téléphone pour prévenir la répression des fraudes pour qu'ils viennent constater derechef les délits quand on les leur signale. Je sais que ça fait un peu collabo mais j'ai pas mieux pour faire respecter la loi.

  • Estuaires Loire Vilaine

    jc.ménard - 14 Mars 2018 - 14h51

    Algoculture ,
    Domaine peu exploité si ce n'est à partir des algues sauvages. Mais des boutiques proposent et vendent de plus en plus des algues préparées (carpaccios d'algues). En Asie la consommation des algues est importante et est une culture maîtrisée. Les algues sont riches en oligos éléments et protéines, elles ne font pas grossir et sont agréables en goût, crues ou séchées elles accompagnent les poissons les potages. La production d'algues (locales et correspondant aux espèces existantes, en Bretagne, Kombu royal, Dulce, ulves) pourrait connaître un développement intéressant. Cette culture peut être associée à la production par exemple des moules sur filières.

    Jamyt
    Sans compter qu'il n'y aura pas besoin de rajouter de phosphates, nitrates et autres pesticides pour que ça pousse, les deux fleuves s'en chargeant "naturellement".
    • Pas d'accord
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    ClaireR
    Tout à fait d'accord. L'halio alimentaire avec les macro algues alimentaires sont une filière trop peu développée encore. Une aquaculture bien pensée peut venir en complément de la récolte d'algues de rive pour fournir une demande qui sera grandissante.
    • Pas d'accord
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  • Estuaires Loire Vilaine

    jc.ménard - 14 Mars 2018 - 14h46

    L"aquaculture à un grand avenir du fait de la disparition du poisson sauvage.
    -Une production de qualité doit tenir compte les capacités du milieu apports de nutriments
    - qualité et quantité ne vont pas ensemble (maladies)
    - les productions à terre en bassin doivent être encouragées car elles impactent moins le milieu.
    - la nourriture doit évoluer: moins de farines de poisson sauvage et plus de protéines végétales, utilisation des algues et micro algues, mais aussi d'insectes !

    ClaireR
    A voir car la pêche côtière raisonnée peut mieux répondre aux besoins. Si aquaculture, il faut repenser absolument les sources de nutriments pour les poissons. Stop aux farines qui sont un non sens écologique et un risque sanitaire.
    • Pas d'accord
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  • Estuaires Loire Vilaine

    jc.ménard - 14 Mars 2018 - 14h37

    Malgré des efforts techniques et le temps passé en mer, les tonnages de prises diminuent. (Voir une mer sans poissons ph. Curry). Des espèces sont en danger en raison d'une surpêche. Les gros spécimens sont souvent contaminés, mercure PCB ..
    solutions:
    - Interdire la pêche sur les zones de fraye pour les espèces menacées, (repos biologique)
    - privilégier les techniques de pêches sélectives, espèces tailles, arts dormants, ligneurs.
    - Ramener à terre l'ensemble des prises chalutées pour valorisation.

  • production extensive conhylicole

    Johan Masson - 08 Mars 2018 - 12h26

    Oui aux activités raisonnées de production de coquillages basées sur l'utilisation de la nourriture offerte par l'océan. Non à ces usines à gaz d'aquaculture multitrophique subventionnées qui faussent clairement les choses. Il faut une bonne adéquation entre les espèces élevées et le milieu de vie de ceux ci. Espèces rustiques, adaptées, élevages peu gourmands en énergie, densité limitée, valorisation de la production. L'aquaculture multitrophique est sur le papier intéressante mais trop complexe à gérer (trois productions intercroisées entre elles...si une se casse la figure, bonjour les dégâts). Comment parler de rentabilité des élvages alors que ceux ci sont biberonnés de subventions...Oui à une conhyliculture adaptée et raisonnable de notre littoral, non à l'industrialisation de la profession.

  • aquaculture mytiliculture besoin de responsabilisation

    philippe - 04 Mars 2018 - 14h19

    Les fonds d'estuaires comme plages en périphérie d'estuaires ou se pratiquent ces activités sont jonchés de détritus, barres collectrices de naissains, tahitiennes, poches à huître, tendeurs pour tenir les poches, etc... L'Etat concédant les emplacements devrait être plus regardant sur ces pertes de matériaux d'élevage. Certains producteurs sont vigilants d'autres n'en ont que faire. Il se semble bon, que dans la profession, la récupération de ces matériaux perdus devienne obligatoire. Chacun son tour devrait parcourir hebdomadairement la périphérie de la zone de production pour en extraire ces déchets.

  • protéger les frayères

    albizia - 03 Mars 2018 - 11h30

    Il faut interdire la pêche pro et loisir lors des périodes de reproductions, comme pour la chasse
    Protéger les dauphins contre les chaluts, c'est un scandale ce massacre !

    tchico29
    Cela parait évident !!!!!!!. La demande crée l'offre, pas de vente = pas de pêche !!!.
    • Pas d'accord
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    tchico29
    Pour les cétacés, une pêche est réellement dévastatrice : la pêche pélagique sur frayère... C'est une hécatombe autorisée ........
    • Pas d'accord
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  • Développer l'innovation pour la durabilité des pratiques conchylicoles

    Camille Berthou - 28 Février 2018 - 16h33

    Installé à mon compte en mytiliculture depuis peu, j'aime profondément mon métier qui fait le lien entre terre et mer, estran et marée haute, producteur et consommateur. Nos pratiques nous ont été transmises par nos parents et grand-parents afin de valoriser au mieux notre outil de travail artisanal. Afin de conserver ce caractère local et artisanal mais aussi d'engager la profession dans une démarche plus durable encore, j'aimerais être appuyé par un secteur de recherche et d'innovation qui vise la mise au point de techniques (outils, matériaux, procédés) et de méthodes (valorisation des moules sous-taille, gestion des prédations) garantes de la préservation de notre environnement toute en pérennisant notre métier. Il existe aujourd'hui des initiatives individuelles ou locales mais je pense que la démarche devrait être intégrée et nationale. Et éventuellement envisager cette perspective pour le monde de la pêche.

    doudou
    Arrêter la production de triploïdes au profit de cultures plus responsables.
    • Pas d'accord
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    ClaireR
    Oui à la pérennisation d'une activité à échelle humaine grâce à des coopérations entre les différents acteurs de la filière, complémentaires et pas concurrents pour ces sujets de gestion de la ressource et de bonnes pratiques.
    • Pas d'accord
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  • Interdiction de la pêche des poissons et crustacés en période de reproduction.

    Olivier Conan - 22 Février 2018 - 18h31

    Actuellement les poissons et les crustacés sont pêchés toute l'année par des pêcheurs professionnels et des pêcheurs amateurs.
    Pour le Bar, par exemple, la reproduction à lieu de janvier à mars.
    Je propose un calendrier (comme pour la chasse) de pêche par espèce afin de faciliter le renouvellement de ces espèces.
    Ce calendrier serait à suivre par l'ensemble des acteurs de la pêche (professionnels et amateurs)
    Par ailleurs, la vente de ces espèces serait interdite en France et à l'Etranger pendant ces périodes.

    tchico29
    Très bonne suggestion !!!
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    Jamyt
    Interdiction complète de commercialiser et pêcher du bar durant la période de reproduction de mi décembre à début Avril, avec une prolongation éventuelle en cas d'hiver rigoureux. Idem pour les autres espèces côtières. Mailles identiques et au plus haut pour toutes les catégories de pêcheurs.
    • Pas d'accord
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  • Reponsabilisation des patrons pêcheurs

    Nicko - 19 Février 2018 - 00h06

    Bonjour tout le monde, pêcheurs et autres intervenants en mer.

    Je ne suis pas du tout du monde maritime si ce n'est que par le plaisir d'une bonne virée à la voile et pourquoi pas une pêche suivi d'un petit barbecue mais aussi adepte de balades en montagne et forêts, et je me suis mainte fois posé cette question, pourquoi la France ne vends pas des concessions maritimes aux marins pêcheurs comme il est réalisé dans le milieu forestier. Il est possible d'imaginer une obligation pour tout navire de pêche d'avoir un AIS/GPS allumé et une zone de peche/ressources halieutiques définies par des points GPS et aux pêcheurs de faire avec la ressource.
    Concernant la surveillance il est possible d'imaginer des drones quadrillant de manière silencieuse surtout la nuit, la zone/les zones de pêches pour vérifier tous les navires sur zone.
    Un navire en infraction, une vedette rapide de la GM et grosse amende.
    Je pense que la France à les moyens techniques de mettre ça en place, question de volonté

    tchico29
    La mer fût un espace de liberté mais dans l'état actuel des choses, il faut légiférer. Pas normal que les pros fassent ce qu'ils veulent en toute impunité... La coquille est bien encadrée, résultat, tout le monde y trouve son compte !!!
    • Pas d'accord
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    Jamyt
    Privatiser la mer en quelque sorte et autoriser le concessionnaire à faire n'importe quoi comme pêcher sur les frayère par exemple sous prétexte qu'il est chez lui! Je vote contre!
    • Pas d'accord
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  • Moules de bouchots de la Baie du Mt St Michel, un gâchis qui doit cesser.

    vigibaie - 17 Février 2018 - 14h01

    12 000 tonnes par an et 25 % détruites sur le DPM. AOC/AOP oblige… Seul produit de la mer avec une AOC délivrée en 2006 par l’INAO. En 12 ans, destruction de l’équivalent d’une année de moules importées en France. Aucune valorisation de ces moules "sous taille" à ce jour… ?
    Comment l’INAO a t-il pu accepter cette AOC avec une technique de culture aussi mécanisée et ses conséquences ?
    A cela s’ajoute les macro-déchets, rejetés à marée haute sur le rivage de la Baie - Patrimoine Mondial, insuffisamment ramassés par les professionnels et subis par les riverains, les randonneurs dans ce site mondialement connu.
    Que fait l’Etat ? Un contrat de concession sur le DPM sans obligations environnementales, sans exigence de développement durable.
    Pour protéger le milieu marin et mieux gérer la ressource, ou l’INAO garde l'AOC et les techniques d'ensemencement et de cultures changent. Ou l'INAO remet en cause l'AOC et ces techniques sont maintenues avec commercialisation de toute la production.

  • Absence de contrôle et lien entre professionnels et biologistes

    Lolotte1329 - 16 Février 2018 - 15h05

    Là encore la méconnaissance de certains pêcheurs de leur outils de travail entrainent une forte diminution des populations de certains poissons. Il faut reconstruire les liens entre biologistes - professionnels et le cas échéant Police de contrôle. Le métier de pêcheurs ne sera pas en danger si les autres activités se développant respectent ces même principes et respectent aussi leur outils de travail : la mer. Les projets éoliens Offshore et les éoliennes sous marines, sont à mener en concertation avec les autres professions pour continuer à utiliser chacun les ressources de la mer. Très peu de projet ont été réellement proposé dans des zones de migrations de la faune marine, c'est la méconnaissance des techniques EMR par le grands publics qui bien souvent amènent à une peur des projets et à un blocage.

  • la peche pro et la peche de loisir, ou la fin du monde et la protection des milieux.

    Nestor FisherAddict - 16 Février 2018 - 11h21

    La peche professionnelle est un métier rude, passionnant, qui a façonné les paysages et les familles depuis des siècles. Seulement voilà, les stocks de poissons sont aujourd'hui dans un état déplorable. Des pêcheurs au leurre me disaient qu'il y a 20 ans durant leur toute premiere saison de peche (où ils étaient alors ignorants de la pêche, des milieux, ils débutaient totalement) ils prenaient 30 bars passant les 3 kg, plus une ribambelle en dessous. Aujourd'hui, ces pêcheurs devenus experts, connaissant sur le bout des doigts les moeurs de ces poissons et équipé comme pas permis n'en prennent plus que un ou deux par an, quand ils en prennent. Ces poissons sont en majorité remis à l'eau avec le maximum de précaution. Et recemment on nous sort que les mortalités liées à la peche de loisir sont inferieurs à la pêche pro ? Allons donc. Nous ne prelevons pas les gros geniteurs, ne pechons pas sur les aires de repro. L'effondremment des stoks provient de la peche des geniteurs sur frayères.

    tchico29
    La pêche pro a vécu ses heures de gloire, au détriment de la gestion des stocks !!!. Le plus gros ennemi de la gestion, c'est le prix de retrait !!!. S'il n'existait pas, les pros pêcheraient moins, vendraient mieux et travailleraient moins ... A cogiter !!!!!.
    • Pas d'accord
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  • Nurceries à poisson sous les FAREAS.

    FAREA - 12 Février 2018 - 19h02

    L'activité touristique des Faréas ne doit pas avoir d'impact sur la faune ni sur la flore marine. C'est pourquoi chaque Faréa est équipé de deux Nurseries à poisson sous les coques arrières, et une Nurserie au niveau du corps-mort. (ce ne sont pas les mêmes poissons qui passent leur "jeunesse" au fond et sous la surface.../...)
    Les Nurseries sont brevetés et certifiées.
    Les FaréVillages sont les futures premiers hôtels flottants pour les lacs lagons lagunes fleuves et mers protégées.
    MAIS AUSSI SUR LES PPRI

  • immertion de recifs artificiels et repos biologique

    jacquou - 12 Février 2018 - 18h46

    pourquoi la france ne pratique pas comme nos voisins europeens(espagne,portugal etc)l'immertion de recifs artificiels qui creent des neurseries pour les poissons et interdisent le chalutage que certains pecheurs professionnels indelicats effectuent dans la zone interdite des 3 milles.d'autre part il faut arreter ce scandale de la peche au bar dans les frayeres .il faut interdire toute peche professionnelle et de loisir pendant la periode de reproduction des bars lieux notemment

    tchico29
    Je pense que les comités des pêches freinent des deux pieds lors des réunions de concertation pour qu'aucun récif ne soit créé car cela les dérangent... Pourtant, c'est je pense, la seule façon de freiner et réguler le rabotage systématique de toute zone hors enrochement !!!. Prenez exemple sur le Japon qui a ravagé ses fonds pendant des décennies. Depuis l'implantation de ces structures, ils réalisent que le poisson reviens grâce a la protection des juvéniles!!!.
    • Pas d'accord
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    berly
    L 'immersion de récifs artificiels est une bonne réponse pour l'avenir du métier de pêcheur. La valorisation du poisson en pratiquant une pêche traditionnelle sera meilleure. Le Golfe de Gascogne se retrouve partiellement nivelé par le chalutage intensif qui peut entrainer également la disparition du sable des côtes.
    • Pas d'accord
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    Rico
    Les pêcheurs professionnels du Japon ou du Portugal ont depuis longtemps compris l'intérêt des récifs artificiels. Il est temps en France d'avoir une politique plus active d'aménagements qui intègre ces aménagements dans la gestion de la zone côtière en relation avec les autres activités.
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  • Défense des pêcheurs. Et les pollutions, si on en parlait enfin ?

    Plijadur - 12 Février 2018 - 00h23

    Les pêcheurs ont fait beaucoup d'efforts ( réduction du nombre de bateaux, quotas, maillage des chaluts) et continuent d'en faire. Ils déclarent au jour le jour leur pêche par mail et cahier et sont contrôlés en mer et au port. Je ne suis pas pêcheur mais je les défends car ils le méritent.
    Alors s'il y a raréfaction du poisson, ce n'est pas toujours de leur faute. Je pense aux gros pélagiques anglo-espagnols qui sont positionnés à l'entrée de la Manche et qui eux ratissent trop ( je crois sauf erreur de ma part). Je pense aussi aux pollutions diverses, aux peintures antifouling qui agissent certainement sur les frayères, à la côte, car les poissons fraient à la côte. Donc c'est un peu facile de cibler les pêcheurs, on aimerait en savoir plus sur la qualité de nos eaux, avec un bilan scientifique détaillé. Car d'entendre dire que dans 40 ans il n'y aura plus de poissons, c'est angoissant si c'est vrai. Quelle(s) raison(s) ???

  • Accompagner la reconversion

    LUDJOE - 11 Février 2018 - 14h47

    Il faut accompagners les pêcheurs dans leur transition vers des techniques de pêche moins destructrices de l'environnement marin. Ils n'ont actuellement pas les moyens de cela. Il faut qu'ils GAGNENT à passer à la pêche durable, et ils le feront automatiquement.

  • La peche et l'aquaculture sont actuellement leurs propres ennemies

    Tom - 08 Février 2018 - 17h52

    - leur avenir est surtout lié à la capacité de ces secteurs à se remettre en question. L'arrivée de nouvelles activités en mer n'est qu'une goutte d'eau comparativement à la spirale noire dans laquelle se sont engagées ces secteurs. Il est en outre probable que ces nouvelles activités créent des zones "sources" protégées utiles à la pêche par la suite....
    - restaurer une aquaculture de qualité, ciblant des espèces dont la culture impactent peu les milieux ; stopper l'industrialisation de ces activités et permettre aux artisans et pêcheurs côtiers de retrouver des milieux sains et de la ressource (pillée avant d'arriver à la côte par les hauturiers, navires usines,....) ; stopper la concentration des activités et l'accaparement des zones d'aquaculture
    - la technique n'est pas ce qui règlera le problème de la pêche et de l'aquaculture.... augmentation des captures, de la puissance des bateaux, génie génétique sur les coquillages... que d'énergie pour rien ou pour foncer dans le mur.

  • Respect de la Politique de Pêche Commune

    Adeline P. - 07 Février 2018 - 10h52

    Un respect par tous les pays européens et voisins de la France de la PPC. Que La France et ses pêcheurs respectent les quotas imposés pour une pêche durable et un renouvellement de la ressource soit aussi respectés par les pays voisins. Ex. avec la pêche à la coquille St Jacques, les pêcheurs du Royaume-Uni et d'Irlande ne possèdent pas les même quotas qu'en France, ne respectent ni la taille ni la durée de pêche. Une harmonisation des pratiques entre voisins dans les eaux territoriales ou en ZEE est un enjeu a sérieusement prendre en compte.
    Enfin, un respect des pratiques de pêche, du renouvellement de la ressource et des pêches en fonction de la saison serait intéressant. Prendre en compte les marins-pêcheurs (armateurs non industriels) dans les enjeux de la pêche est aussi à prendre en compte car ils sont souvent mis à l'écart alors qu'ils sont à même des enjeux.

  • gestion pérenne des fonds marins et des forêts

    xavier - 06 Février 2018 - 15h02

    Pourquoi ne pas penser la complexité de la transition écologique par des liens entre problématiques apparemment dissociables? Et notamment entre pêche et filière du bois. Création de zones de repos et des frayères pour préserver la ressource halieutique, doper la pêche artisanale pour la ressource d'excellence qu'est le poisson de ligne, par là création d'une vaste flottille de pêche artisanale sur nos côtes. Bateaux en bois donc: emplois dans la construction de petites unités (deux à trois pêcheurs), retour à la vie de nos petits ports de pêche et dans toute la filière bois en amont (production, transformation, recherche). Impact éducatif très intéressant dans la formation professionnelle. A terme sûrement beaucoup d'emplois ouverts sur un avenir plus respectueux de notre environnement et une économie plus solidaire.

  • Pêche éco-responsable

    laura méhault - 06 Février 2018 - 13h53

    Promouvoir une pêche durable. Un travail tant pour les consommateurs que les pêcheurs.
    Les consommateurs doivent se mettre dans la tête que notre planète n'est pas infinie et que par conséquent la consommation de produits issus de la mer non plus.
    Consommer MOINS mais MIEUX :
    -méthode de pêche sélective : plus de poissons de ligne et moins de chalut
    -une pêche qui respecte la biologie des espèces et qui ne détruise pas les frayères (comme pour le bar par exemple)
    -aquaculture, pourquoi pas mais extensive et multitrophique

    TristanB
    Plus de bateaux et moins de tonnage. Suivons le modèle du Guilvinec plutôt que celui de Lorient. De nombreux "petits ports" (Etel etc...) pourraient renaitre de leur cendre au profit d'un pêche raisonnée et d'une distribution locale.
    • Pas d'accord
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    choucas
    La balance commerciale des produits de la pêche et de l’aquaculture a atteint l’an passé un déficit record de 3,72 milliards d’euros, d’après les données de FranceAgriMer. En 2015, 1,9 million de tonnes ont été importées (+ 0,3% par rapport à 2014), essentiellement composées de saumon (16%), de thon (13%) et de crevettes (11%). 340 000 tonnes de produits ont été exportées (+ 10,4 %), en majorité du thon, qui représente 32% des volumes. L’Espagne et l’Italie sont les premiers acheteurs de produits de la mer français.....
    • Pas d'accord
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  • Moyens logistiques de l'éolien Offshore mutualisé avec une aquaculture Offshore

    templier44 - 06 Février 2018 - 12h24

    La frange du littoral Français est largement exploitée (voir surexploitée) par des activités liées à l'aquaculture et au tourisme, entrainant des conflits d'intérêts. Ce constat limite les potentialités de développement de l'aquaculture marine (poisson). Pour sortir de cette impasse, une option est possible: L'aquaculture au large en cages dites offshore. Cette technique couteuse en ingénierie pourrait devenir potentiellement abordable en mutualisant l'occupation des sites éoliens offshore et les moyens logistiques d'accès.
    D'autre part l'implantation au large réduit , voir supprime les rejets sur la côte de cette activité. Les moyens technologiques sont aujourd'hui réunis pour envisager un tel scénario.

    philippe
    Ah ces poissons en cage, c'est en dessous qu'il faut aller voir. Milieux asphyxiés par les déjections. Le nourrissage à la farine de poisson, a pour conséquence d'appauvrir les océans et générer des bateaux de pêche qui attrapent de moins en moins de poissons. On considère si je ne dis pas de bêtise qu'il faut un litre de carburant consommé par kilo de poisson pêché. Laissons à la mer ses poissons dit "fourrage" par ce qu'ils nourrissent les autres poissons d'intérêt et beaucoup de chose iront déjà mieux.
    • Pas d'accord
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  • Pêche côtière

    Raez44 - 05 Février 2018 - 19h06

    Quantités de prises de poissons, dimensions des filets limitées. Carburant des bateaux non détaxé. Élevages surveillés comme le sont les fermes agricoles.

  • Pratiques d’aquacultures multi-trophiques intégrées (AMTI)

    Olivier PERRIN - 05 Février 2018 - 13h54

    Plus de 50 % du poisson consommé dans le monde est issu de l’élevage, mais la majorité des élevages sont nourris de petits poissons dits petit pélagiques, il importe donc de tirer les leçons des limites et impacts des pratiques d'élevages intensifs et de mettre en place des pratiques durables. Il existe par exemple au Canada une pratique d’aquaculture multi-trophique intégrée (AMTI) qui favorise la mise en place d’échanges trophiques entre espèces et réduit les maladies et donc la nécessité des traitements médicamenteux.
    Mais comme pour toute consommation, c'est notre focal sur certaines espèces d'une part et l’intensité d'autre part qui tend à créer les difficultés. Comme la viande, nous consommons trop de poisson de peu d'espèces de poisson (de 10kg/hab. à 20 kg/hab en 50 ans) et trop d'espèces prédatrices s'alimentant elles-mêmes d'autres poissons qu'il faut alors pêcher en grande quantités. La prévention sur les bonnes pratiques alimentaires s’impose aussi.

    REVEST
    Il faut inciter à la production d'algues
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    laura méhault
    Et oui, il faut à peut près 10 kilos de petits poissons pour produire 1 kg de bar ou de saumon..
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  • Réserves marines protégées et repos biologique

    Greg Vernet - 04 Février 2018 - 18h36

    J'aimerais voir un avenir avec une pêche professionnelle plus respectueuse de l'environnement.
    J'aimerais voir l'océan se repeupler (il suffit d'aller plonger pour constater le désert halieutique qui se met en place !)

    On ne peut pas remplacer d'un coup toute la flottille de chalutiers par les métiers de l'hameçon, qui sont nettement plus respectueux de l'environnement...

    Mais on peut rapidement :

    - Mettre en place des réserves marines dans lesquelles toute forme de pêche sera interdite (cela pourrait éventuellement être couplé à des projets éoliens offshore, pour une partie de ces réserves...)

    - Mettre en place et respecter un repos biologique : par exemple, pour le bar, cesser l'aberration du massacre sur les frayères qui a lieu chaque hiver.
    Interdiction pour tous de débarquer du bar pendant les mois de janvier, février et mars !

    - Interdire l'usage des filets par les plaisanciers (non sélectif, meurtriers pour de nombreuses espèces)

    Ty Flo
    La création de plusieurs réserves marines totalement interdites à la pêche serait effectivement une bonne chose. Etant aussi plongeur je fais le même constat que vous sur la désertification de la ressource halieutique. C'est en passant aussi par l'éducation que les choses pourront changer.
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  • Réserve aquatique zone de non pêche professionnels et amateurs

    Jean-Luc GUILLIER - 04 Février 2018 - 11h30

    Les fonds marins faune et flore aquatique souffre énormément de l'exploitation industriel si on veut préserver ce patrimoine il va bien falloir faire autrement, mais l'économie ne facilitera pas ces choix, la pêche artisanal doit être préservé sous certaines conditions et la pêche industrielle progressivement être abandonné. Sinon certaines espèces disparaîtront.
    Les élevages bio en mer de taille raisonnable doivent être favoriser. Les réserves aquatiques doivent se développer.

  • Ne pas penser qu'à soit...

    Pascalou Loulou - 03 Février 2018 - 20h27

    La critique est toujours facile.
    Comme d'autres je ne connais pas le métier de pêcheurs pro et toutes leurs méthodes de pêches, je m'abstiendrai de me permettre de leurs donner conseil ou mettre leurs métier en péril :/(du coup en débattre sans eux ...). Moi le pêcheur récréatif en bord de mer je pêche de - en - de Bars. Alors voila, si je doit plus du tout en prélever durant 5-6 ans cela à finit par devenir comme un but à atteindre , je vaquerais à d'autres occupations c'est ce que je conseils à d'autres... Sinon, j'imagine et souhaite (est-ce possible) qu'il y est plus d'aire marines protégées. Que la com concernant cette prise de conscience devra passer aussi par nous tous (expliquer/rabâcher/montrer l'exemple). Sinon il me parait logique que la pêche durant la période de reproductions des éspèces devrait être interdite.

  • La petite industrie de la pêche court à sa perte

    Christian Béziau - 03 Février 2018 - 17h38

    Le pillage systématique de la ressource par les chalutiers entraîne la disparition programmée de la ressource, la mer étant déjà mal en point avec le réchauffement climatique qui entraîne une moindre oxygénation de l'eau, la diminution des zones humides littorales et les pollutions permanentes charriées par les fleuves.
    Il faut imposer au niveau européen le retour à une pêche responsable - voir le succès de la filière coquille saint jacques. Il faut interdire, et faire respecter, le chalutage côtier et investir massivement dans l'immersion de récifs artificiels notamment sur toutes les zones de frayères
    Dans le même temps il faut stopper la progression de la conchyliculture sur des estrans qui sont déjà épuisés
    Ce qui se passe avec la disparition du bar en Manche et en Atlantique à une échéance très brève devrait inciter à prendre des mesures drastiques pour tous
    Il semblerait que la moratoire Canadien de 1992 ( 26 ans )sur la pêche à la morue semble commencer à donner des résultats

    Martine Leclerc
    Et ne pas mettre en place la pêche électrique.
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  • Halte au massacre

    sergio29 - 03 Février 2018 - 16h04

    Est ce vraiment impossible d'imposer une fermeture totale pour le bar(pro et loisirs)?.
    Quand une espèce est en voie d'extinction,il faut se donner les moyens de la sauver.
    Sinon,pourquoi pas la solution appliquée dans certains états américains qui est d'autoriser la pêche de loisir
    à partir de bateaux professionnels reconvertis en charter?

    laura méhault
    La pêche au bar est déjà interdite aux pêcheurs de loisir et professionnels (sauf prises accidentelles) au Nord du 48° parallèle
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    sergio29
    Au sud par contre c'est open bar.
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  • dérogation de pêche

    bertaur - 01 Février 2018 - 19h15

    Tout simplement que le gouvernement arrête de donner des dérogations de pêche aux professionnels allant a l'encontre de la reproduction naturelle des poissons et autres espèces marines (ex ; autorisation de pêche sur le plateau de Rochebonne pendant la période de reproduction du bar ou loup) ou autoriser le chalutage à 1,5 mille pour la pêche à la seiche
    (ex . ile d'Yeu) et surtout faire appliquer la réglementation actuelle avant de créer de nouvelles lois

  • Modes de pêche sélectifs

    Nicolas Schlick - 01 Février 2018 - 18h40

    Le filet, et surtout le chalut, sont des techniques de pêche d'un autre âge, non sélectives, produisant du poisson de mauvaise qualité, mais peu cher et en masse, ce qui plait aux grandes surfaces. Cette époque doit être révolue, le poisson sauvage doit être un produit de luxe, et local. L'aquaculture permet de produire de nombreuses espèces, pour varier les plaisirs, et nourrir tout le monde. Les techniques evoluent et se développent (fermes derivantes, farines d'insectes...), ça devrait le faire
    Les seules techniques autorisées pour les professionnels devraient être celles qui sélectionnent: ligne, palangre, casier, harpon, nasses

    Corentin Floch
    De quels filets parlez vous ! De quels chaluts parlez vous ! A tous généraliser vous dites n'importe quoi. Vous souhaitez peut être que la pêcheurs langoustines se fasse à la ligne, là c'est sur que son prix sera hors norme.
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    Corentin Floch
    De quels filets parlez vous ! De quels chaluts parlez vous ! A tous généraliser vous dites n'importe quoi. Vous souhaitez peut être que la pêche des langoustines se fasse à la ligne, là c'est sur que son prix sera hors norme.
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  • Pillage des fonds par les professionnels

    Audierne29 - 01 Février 2018 - 11h20

    Maintenant les chalutiers viennent carrément le nuit caluter et poser des filets ou des casiers ou des palangres de plusieurs centaines de metres devant les plages, à Plouhinec, Audierne, entre Penmarch et Plovan et bien sûr, il n'y a jamais un gabelou dans le coin ni même sur les quais. Les pros se donnent tous les droits et se sont les principaux destructeurs du littoral.
    Une loi qui préserve les lieux de reproductions et d'élevage, pas moins de 5mn des cotes, un pourcentage des peches destiné à des elevages aquacoles et des fermes marines et l'interdiction de vente de la main à la main.

    Corentin Floch
    Les professionnels n'ont jamais été aussi contrôlé. Position des navires envoyés par satellite toutes les heures au Crossa d' Etel, envoi de toutes les activités de pêche en temps réel à la Dpma par le journal de bord électronique ( sortie du port, entrée dans une zone de pêche, résultat des pêches tous les 24 heures , sortie de la zone de pêche, heure de fin de pêche, déclaration de retour au port 4h avant l'arrivée aux affaires maritime, heure d'arrivée au port et résultat total des captures), réglementation sur les engin de pêche, quotas par espèces revu tous les ans sans préavis. "Les pêcheurs se donnent tous les droits" vous plaisantez ou vous connaissez rien au sujet ! Précision, je ne suis pas pêcheur.
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    sergio29
    Et les débarquements hors criées,sans doute une légende celte? Le stock de dorades roses protégé dans la baie de Douarnenez qui s'est retrouvé à la vente suite à coup de filet malheureux ou miraculeux??en tout cas les pros eux sont passés au travers des mailles du filet censé protégé les poissons.
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    sergio29
    Et les débarquements hors criées,sans doute une légende celte? Le stock de dorades roses protégé dans la baie de Douarnenez qui s'est retrouvé à la vente suite à coup de filet malheureux ou miraculeux??en tout cas les pros eux sont passés au travers des mailles du filet censé protéger les poissons
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  • Périodes de repos biologique des espèces

    Erwan Castel - 31 Janvier 2018 - 14h18

    Je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin dans les périodes de repos biologique des poissons et interdire définitivement les pêches sur frayères notamment pour le bar de janvier à fin mars (et non de février à fin mars comme actuellement). Cette période d'interdiction permettrait aisément le retour de la ressource en bar au lieu d'inventer que la pêche récréative représente 50% des captures de bars. Prendre exemple sur les réglementations américaines et irlandaise pour cette espèce afin de vraiment proposer une pêche durable.
    Une interdiction des filets pour les pêcheurs plaisanciers serait un pas en avant en adéquation avec les nouvelles réglementations en vigueur pour la pêche du bar.

  • Respect des ressources

    Paol Gornek Fishing - 31 Janvier 2018 - 12h59

    Je pense que pour pouvoir préserver la biodiversité, il serait important de ne pas pêcher les espèces durant leur période de reproduction. Par exemple, la pêche du bar durant sa période de reproduction et un chalutage intensif sur les frayeres nuit gravement à son renouvellement, de plus sa chair durant cette période n'est pas à son maximum organoleptique.
    Préserver ces espèces permets un équilibre de la biodiversité

  • Manger partout la même chose est une illusion

    Koala - 28 Janvier 2018 - 14h44

    On ne peut pas avoir une pêche respectueuse de l’environnement et nourrir toute la population avec du poisson de mer toute l’année. Il y a des saisons, des régions, des contraintes. Il faut l’expliquer aux gens. Même l’aquaculture ne peut pas compenser car elle le fait aux dépens de surpêche de petits poissons (anchois, farines). Le poisson est une source de protéines pour les populations littorales mais il faut rompre avec le mythe que l’on peut manger de tout partout à n’importe quel moment sous prétexte d’égalité républicaine.

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