Tenir compte de nos erreurs récurrentes et prendre le temps.

Philippe GARCIA - 26 Février 2018 - 11h54

Sur les départements 40 et 33, la seule énergie marine captable semble être celle de la houle. Le potentiel houlomoteur est réputé énorme, mais ne refaisons pas les erreurs du passé (énergies fossiles et nucléaire compris) : l'incidence environnementale doit être étudiée avec la même minutie que les questions économiques. Par exemple, la perte d'énergie générée peut impacter la qualité du surf (vagues moins hautes et moins puissantes) mais aussi de la pêche: la houle et les courants qu'elle génère sont des facteurs environnementaux intégrés dans le fonctionnement des écosystèmes côtiers (nourriceries de poissons plats, faune benthique des bancs de sable). Les altérer va donc modifier leur fonctionnement. Il faut l'évaluer, et en tirer toutes les conséquences avant de prendre des décisions toujours trop hâtives. L'idée paraît belle mais sans doute truffée d'écueils.

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